Extrait du REIKIHŌ NO TEBIKISHO : Épilogue

5
(135)

Je publie cet Épilogue extrait du « Reikihō No Tebikisho«  (sous la présentation du « Manuel de Méthode Reiki ») car, bien qu’ayant été écrit au Printemps de 2020, c’est un message qui est toujours d’actualité en 2022.

REIKIHŌ NO TEBIKISHO - Manuel de Méthode Reiki, de Franck Cohendet - Éditions Suishō Reikidō® - Couverture.
https://suishoreikido.org
Reikihō No Tebikisho – Franck Cohendet – Éd. Suishō Reikidō® – Couverture
REIKIHŌ NO TEBIKISHO - Manuel de Méthode Reiki, de Franck Cohendet  - Éditions Suishō Reikidō® - Quatrième de couverture.
https://suishoreikido.org
Reikihō No Tebikisho – Franck Cohendet – Éd. Suishō Reikidō® – 4ème de couverture

Le Reikihō No Tebikisho est un manuel pédagogique à propos des « techniques de Reiki ».

Par une exposition généraliste du Reikihō, il permet d’en avoir une vue d’ensemble avec néanmoins assez de précision.

Cet un outil théorique et pratique sert autant l’autodidacte que l’enseignant.

Le Reikihō No Tebikisho apporte une exposition différente du Reikihō (« Méthode » -Hō- « de l’énergie vitale universelle » -Reiki-), car il représente un point de jonction entre les approches psycho-corporelle, spirituelle, énergétique et quantique, afin d’étayer sur plusieurs niveaux la compréhension de cet Art de Santé et de Bien-Être.

Le Reikihō présenté ici est respectueux des concepts et des modes de pratiques de la tradition nippone, qui sont absolument mis en avant. Les techniques et pratiques traditionnelles et fondamentales sont référencées sur celles de la Usui Reiki Ryōhō Gakkai de Tōkyō.

Ce Tebikisho (« Manuel ») est un outil fonctionnel et complet au sujet du Reikihō (« Méthode de Reiki ») édité en suivant une logique d’enseignement commune au Budō, au Zen et au Reikihō japonais, tout en distinguant les valeurs profondes et fondatrices du Reikihō traditionnel des apports contemporains occidentaux.

Il propose aussi un recadrage de ce que sont le Reiki et le Reikihō traditionnel, par une explication des dérives de développements, de transmissions et de pratiques apparues dans le Reikihō occidental depuis des décennies ; sans pour autant s’y attarder.

Ce livre apporte également des solutions à ces problématiques de pratiques, dans l’espoir de contribuer à réorienter le Reikihō pratiqué en Occident vers une approche plus simple, plus authentique et respectueuse, plus éthique, bienfaitrice et efficace comme elle se doit de l’être.

L’édition de ce manuel est le fruit de 30 ans de pratique, de recherche et de développement.

Il est destiné à deux usages :
  • celui de servir l’apprentissage du Reikihō (s’auto-initier, expérimenter, développer et maîtriser cet art)
  • et celui d’être un support d’enseignement (former, transmettre et diffuser)
Ce Manuel pédagogique ne vise pas la banalisation mais l’information et la transmission.

Il offre des années de programme d’apprentissage et de développement aux lecteurs.

Cet ouvrage introduit aussi le Suishō Reikidō®, par l’ajout de quelques unes de ses techniques et approches singulières et caractéristiques.

Ces ajouts permettent notamment de présenter des développements en accord avec les fondements traditionnels du Reikihō, notamment par l’association du son (Kotodama) et des Cristaux avec le Reiki.

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

Extrait du REIKIHŌ NO TEBIKISHO : Épilogue

Comme certains l’ont dit avec humour : « Avec l’arrivée de 2020 on pouvait s’attendre à ce que ça finisse en quarantaine… ».

Cette période de l’avènement tangible et physique du Nouveau Paradigme annoncé depuis des siècles et la traversée de cette « crise sanitaire mondiale », nous ont ouvert à toutes les réactions de spéculation, d’hypothèse, de jugement et d’argumentation. Pour tenter d’en comprendre les tenants et enjeux, notre réflexe est de vouloir rationaliser la situation par « les-faits et l’effet » de surface ; qui sont surtout livrés par les médias « mainstream ».

Dans les prémisses, c’est une réaction normale, alimentée par le mental en quête d’éclaircissements et qui surfe la vague de l’émotionnel ; mais elle ne peut perdurer.

Le mental a tendance à penser qu’il pourra « prendre le contrôle du monde » en résolvant les énigmes de la Vie. Pour lui, « résoudre » c’est « faire entrer le réel dans les limites de son entendement » pour le rendre « acceptable ».
Il désire ce pouvoir de contrôle pour constamment raffermir la pseudo-sécurité qu’il a lui-même construite. Cette dernière est basée sur la gestion et la maîtrise illusoire des circonstances extérieures. Pour cela il ne considère que ses vues bordées de « garde-fous », que sont les croyances et les peurs, conscientes et inconscientes. C’est là le piège qui emprisonne et asservit l’Être Humain.

Se maintenir dans une telle Réactivité n’est ni sage ni paisible, donc pas souhaitable car non-résolutoire en quoi que ce soit. L’Activité est préférable.

Car cette quête de pouvoir motivée par le mental est une chimère périlleuse. Elle induit le mode comportemental qui a toujours conduit l’humanité à son effondrement. Le seul pouvoir ou contrôle que l’on puisse réellement avoir est celui qu’on exerce sur soi-même.
Dans ces temps de transmutation globale touchant toutes les créatures, l’Homme dépassé par l’Intelligence de l’Univers, doit-il s’attacher à suivre une logique mentale « habituelle » ou programmée, séparatrice et douteuse ?
Ou bien doit-il en priorité réapprendre à vivre « ici et maintenant », et retrouver le sens instinctif de connexion et d’adaptation à la Vie qu’il a perdu ? (Seuls quelques peuples autochtones ont réussi à se préserver un tant soit peu des impacts nocifs de notre civilisation thermo-industrielle et consumériste sur les populations et l’environnement naturel).

L’Homme, par son mode de vie, est devenu un « parasite » sur la planète. Il est la seule espèce à détruire son environnement vital et naturel – celui dont il est né, qui le nourrit et le soigne, comme tous les êtres vivants -. Il est ainsi la seule espèce à s’autodétruire.

À force d’adapter son environnement à son besoin de confort, de commodité et de profit toujours plus grand et insatiable (légitimé et justifié idéologiquement et médiatiquement par la notion de « progrès » et de « croissance illimitée » -plutôt que de s’adapter avec sagesse à son environnement-), l’Homme s’est cru tout puissant, supérieur et indépendant de l’Univers, de la Mère Terre et de toutes les formes de vie.
À croire qu’il en avait même oublié sa mortalité, vu l’impact de la peur générée et instrumentalisée par les médias prenant pour levier le Covid. Pourtant ce virus a causé moins de décès que la Grippe.
Le consumérisme dont le capitalisme ultralibéral est le protagoniste, représente un dangereux aveuglement invalidant le discernement conscient.

D’un point de vue énergétique l’analyse est simple. Comme la vision de l’Aigle, elle permet d’avoir une vaste vue d’ensemble des différents aspects situationnels et de leurs connexions.

Ce « Corona virus » parmi tant d’autres a, pour nombre de thérapeutes bio-énergéticiens, sa « signature » énergétique singulière, en s’attaquant directement et en premier lieu aux Chakras supérieurs de l’être humain qu’il affaiblit jusqu’à les bloquer :

  • le 7ème ou Chakra coronal / sommet du crâne (Sahasrâra), assurant notre connexion au Reiki et à l’âme/l’Esprit/l’Univers/le Tout/Dieu ;
  • les 6èmes avant et arrière ou du « 3ème œil » (Ajnâ), relatifs à notre compréhension (intuitive ou issue du « mental supérieur » ou « conscience supérieure ») et à l’application des concepts de l’Esprit ;
  • les 5èmes avant et surtout arrière (Vishuddha), reliés à l’expression de notre être et la communication, ainsi que la projection ou manifestation de cette expression -pour l’arrière de la tête- ;
  • et aussi le Thymus, notre centre endocrinien gérant les défenses immunitaires, situé entre le 5ème (Gorge) et le 4ème Chakra du Cœur (Anâhata), et relié aux poumons aussi situés dans la cage thoracique.

Une fois ces centres supérieurs d’énergie affaiblis, la « déconnexion énergétique » se déplace aux niveaux des membres inférieurs ; coupant aussi le flux nourricier de la Terre (« Chiki », l’énergie tellurique).

Le Covid n’est qu’une tentative de nuisance à l’état général de santé des humains de plus, parmi tant d’autres plus ou moins bien dissimulées. Mais je ne développerai pas sur ce thème, car les sournoises stratégies lobbyistes de « Big Pharma » ne sont pas le sujet de ce livre.

Déjà, à propos de la nocivité de nos technologies, Rudolph Steiner qui avait étudié et compris l’impact des installations électriques, disait, en 1917 :

« A l’époque où il n’y avait pas de courant électrique, il était plus facile d’être humain. Pour cette raison, pour pouvoir être entièrement humain aujourd’hui, il est nécessaire de développer des capacités spirituelles beaucoup plus fortes que celles nécessaires un siècle avant. »

Rudolpf Steiner – Société Anthroposophique – 1917

Imaginez ce qu’il en est de nos jours.

Cependant, en 2020, l’humanité n’a pas vraiment été amenée à rester fixée sur le négatif des situations.

Car se concentrer sur le négatif ne fait que renforcer et générer encore et toujours plus de négatif ; en reproduisant les mêmes comportements formatés, limitants et auto-destructeurs.

En 2020 l’Homme a été appelé à retrouver l’équilibre Ici et Maintenant en lui-même, pour pouvoir trouver sa voie en s’adaptant à l’évolution de la Terre Mère (élévation du taux vibratoire planétaire ; Cf. résonances de Schumann).
L’Humain va de plus en plus retrouver ses plus hautes valeurs au fil du temps, pour œuvrer au bien commun plutôt que de poursuivre d’égoïstes desseins.

L’Homme du 21ème siècle est globalement destiné à devenir un « être complet » assumant et développant sa dimension spirituelle. Cela s’opère par la prise de conscience que celle-ci n’a jamais été séparée sinon mentalement de la matière. Car la Matière a toujours été la manifestation de l’Esprit.

Cet Éveil est l’Ouverture, l’opportunité donnée à l’Homme pour se ré-accorder aux forces de vie invisibles de l’Univers, et pour se réaliser par et dans la « totalité de lui-même » (Corps-Coeur-Esprit ré-unis).
Cela implique une conscience éthique pour transformer ce qui génère iniquité, pollution et nocivité sous diverses formes. Il est nécessaire de cultiver cette conscience dans notre vie de tous les jours. Ceci afin de nous libérer des comportements malsains et d’en adopter de bienfaisants et durables pour les remplacer définitivement.
Bien que la technologie utilisée sagement soit un bien pour la société, il est nécessaire aussi de s’émanciper du monde artificiel et virtuel qui réduit et saccage la liberté des humains, en leur faisant croire à son accroissement. Cette « Croissance » galvaudée est une ornière menant les peuples vers un esclavage implicite, vers la privation de leurs droits et libertés par manipulation idéologique de masse.

Décider de se libérer d’un tel étau voué à se resserrer de plus en plus sur la liberté personnelle et constitutionnelle, passe par le recentrage en conscience sur l’Essence même de la Vie, individuellement et collectivement.

C’est le premier pas pour cultiver et déployer et construire un nouveau monde meilleur. Cet Acte s’engage d’abord dans notre intimité, individuellement et à petite échelle.

Ce premier pas nous donne l’énergie d’avancer vers l’autonomie solidaire. Il nous guide vers l’action plus large et partagée, dans le respect de toutes les créatures et des forces naturelles de la Vie. Cette Action est en harmonie avec soi-même et avec le Tout. Et elle nous libère de la Réaction.
C’est la voie de sortie de cette Transition pour une Évolution majeure ; la plus honorable, salutaire et juste me semble-t-il.

Construire un écosystème parallèle en accord avec nos valeurs et le meilleur moyen de s’émanciper d’un système oppressif ou répressif en place. Celui-ci se nourrit des masses, et si les masses s’en détournent il perd son pouvoir et n’existe plus.

L’humanité à beaucoup à accomplir. Nous allons maintenant vers l’utilisation d’autres sources d’énergie (libre) et d’autres technologies, véritablement équitables, éco-durables, car éco- et socio-responsables (Green-tech et Low-tech). Les modes de production, de commercialisation, de recyclage, de financement et politiques ont besoin d’être transformés en conséquence. Les ressources et richesses naturelles ont pour vocation d’être préservées, équitablement partagées et réparties. Il est nécessaire de réinventer la gouvernance politique.

« Chaque molécule renferme l’Intelligence de l’Univers » (Nassim Haramein). Grâce à cette Intelligence Universelle, la Nature sous toutes ses formes a toujours su se rééquilibrer d’elle-même.

Elle n’a aucunement besoin de l’intervention humaine pour cela.

Regardez le fonctionnement et la productivité de la permaculture. Ou comment la Nature s’est régénérée seule après la catastrophe de Tchernobyl. Ou encore, regardez comment elle retrouve ses droits et son équilibre en si peu de temps, suite et grâce à la réduction de la majeure partie de l’activité productive, industrieuse, commerciale et consumériste de l’humain, durant les périodes de confinement. Les exemples sont si nombreux et évidents, pour ceux qui prennent le temps d’observer et de contempler la Nature ; ne serait-ce qu’à distance pour les urbains, via Internet et les réseaux sociaux.

L’Intelligence de l’Univers est incommensurablement supérieure à tout ce que l’Homme ne pourra jamais créer ni produire. L’Univers, dont toute Vie est issue, aura toujours le dernier mot sur les stratégies et stratagèmes humains créant des déséquilibres.

Ceci, par l’application impartiale de ses Lois. Car l’équilibre vital propice à l’évolution et à l’expansion harmonieuses du Vivant en est la fibre centrale et la priorité. C’est cette énergie d’équilibre vital que la Spiritualité évoque comme « Amour et Lumière », qui est aussi appelé Reiki.

Ce que l’Univers nous a invité, non à faire mais à être, par ce « nanoscopique » virus qui a paralysé « puissants, puissances et peuples », c’est d’accueillir et de profiter de l’isolement et de l’immobilisation temporaires. Car elle nous permet de retourner à soi et accéder à un nouveau niveau de conscience ; à une nouvelle vision du monde et du sens de l’existence.

Pourquoi ?
Parce que cette situation contraint chacun à se retrouver seul, en couple, en famille, ou avec des compagnons de vie, face à soi-même et à ses proches, face à ses valeurs et vérités profondes.
Ces circonstances favorisent en nous le positionnement du méditant. Celui qui plonge dans les profondeurs de son être par l’immobilité et le silence, pour y trouver l’union du corps et de l’esprit, la voie de la justice et de la justesse de la pensée et de l’acte, la voie de la Paix de l’être.

Lors de toutes transitions, le « faire » habituel de l’activité humaine est désorganisé, chaotique, ralenti ou bloqué. Cela nous imposant d’adopter un faire différent pour assurer les besoins de premières nécessités et d’urgence.

Cela nous permet d’expérimenter par l’obligation le non-faire et le faire limité à l’essentiel.

Nous pouvons ainsi nous rendre compte que nous ne manquons de rien, que l’essentiel « servi par la Vie » nous suffit. Nous pouvons aussi voir avec recul comment nos habitudes peuvent vite changer et s’adapter. Cela se produit par l’intégration de nouveaux comportements que nous pouvons discerner comme « plus justes » et plus humbles. À travers cette expérience une nouvelle confiance surgit.

C’est par l’Acceptation résiliente, le Pardon à Soi et à l’Autre, que la conscience peut s’élever au-dessus des luttes de pouvoir de l’ego, et au-dessus de toute lutte.

Résister à une lutte intérieure c’est la renforcer, Pardonner c’est la libérer.
Cette libération est une des conditions absolues pour être aligné avec ce nouveau monde et ses exigences. C’est la liberté d’être en accord avec nos nouveaux modes de perception et de fonctionnement.

Cette période sert la déprogrammation et la réorganisation des comportements. Notamment pour que ceux qui avaient oublié ou négligé, par leurs choix conscients ou inconscients, cette dimension du non-faire et du non-agir propre aux voies de la Méditation.

Cela les pousse à se souvenir de « ce qu’ils sont réellement » ou « qui ils sont véritablement ». Ou du moins d’en avoir un vague ressenti, et à se réhabiliter en accord avec les principes universels du nouveau monde émergeant. Le Nouveau Paradigme rétabli un monde d’êtres humains animés par l’Amour et non plus par la Peur.
Le Libre Arbitre est là à chaque instant, pour chacun de nous, et il nous appartient de choisir entre peur ou Amour ; car on ne peut pas être dans l’Amour et dans la peur en même temps, au même moment.
Et seule la voie de l’Amour nous conduit vers une vie faite de Lumière.
La promiscuité, les contraintes situationnelles et circonstancielles, nous exhortent à nous « libérer du connu » (Cf. Krishnamurti), de tout le superflu matériel, émotionnel, mental, et de tous ces comportements conditionnés qui ne servaient déjà pas et qui ne serviront pas plus à l’avenir notre évolution individuelle et collective. Cela nous amène à nous redécouvrir, sans masques, puis nous pousse à oser être « qui nous sommes vraiment », authentiques.

Les temps sont parfaits pour accomplir en soi et ensemble cette transformation, cette transmutation par l’Amour et la Lumière.

Car c’est d’Amour et de Lumière qu’est nourri ce nouveau monde qui s’élève ; alors que l’ancien monde s’effondre (la Collapsologie annoncée de tous temps).

Et c’est par l’Amour et la Lumière qu’il grandira jusqu’à son âge de maturité.
Nous y sommes, c’est ici et maintenant qu’il est nécessaire non pas de comprendre (la compréhension viendra d’elle-même ensuite et en son temps), mais d’intégrer et d’appliquer en nous-même et autour de nous, dans le partage, ce sens de l’unité et de l’unicité.
L’unité et l’unicité ne sont en définitive qu’une seule et même réunification.
Toutes les saines et nobles valeurs humaines découlent de ce sens de l’Unité.
La division n’est qu’une hypothèse, une spéculation sur des valeurs faussées, une projection illusoire du mental. Et, comme on le sait depuis bien longtemps, « le cœur a ses raisons que la raison ne peut saisir ».

Le Cœur est uni à l’âme, à la conscience supérieure, à l’Esprit universel ou saint. La voie du Cœur est celle qui nous amène à la compréhension véritable. Le Reikihō est une voie du Cœur.

L’énergie du mental qui ne sert pas la voix du Cœur ne génère que résistances et souffrances. On l’expérimente jusqu’à ce qu’on en atteigne les limites du supportable.
Nous ne pouvons pas continuer bien longtemps à être ainsi déconnectés des forces de l’évolution naturelle et de la Vie.
Alors, on réalise qu’en nageant ainsi à contre courant nous nous épuiserons bien avant que le flot de l’évolution dictée par l’Univers ne se tarisse. Nous acceptons et même accueillons ensuite le fait que, dans l’incompréhension de l’inconnu qui s’avance sur notre monde et qui stimule la peur archétypale de la mort et toutes ses variantes, nous ne pouvons être que dans le lâcher-prise. Et que l’essentiel est de laisser l’Amour et la Lumière reprendre leur place initiale et originelle en nous.

C’est un acte de foi, de courage et de confiance envers le plan mystérieux de l’Intelligence de l’Univers dirigeant ou orchestrant les scénarios de vie.

Par cette acceptation et mise à l’épreuve de la foi (ce qui la renforce), nous pouvons nous conformer pleinement à la résilience. Cela nous amène à l’observation et à l’écoute authentiques (au delà des filtres de l’ego). Dans cet état d’ouverture, nous sommes en mesure à nous laisser guider par l’énergie lumineuse du Cœur ; pour apprendre à Aimer.
Cela nous amène simultanément à déployer nos capacités et nobles valeurs humaines.
« L’homme a été créé pour être bon » disent les Gokai (les Cinq Principes) du Reikihō.

Le Reikihō, comme de nombreuses autres voies de développement personnel et de pratiques « psycho-corporelles » ou holistiques et spirituelles, nous permet de libérer et de cultiver nos capacités humaines, énergétiques et spirituelles.

C’est aussi une voie de l’étude et donc de libération de l’ego.

Bouddha Shakyamuni a enseigné que « étudier l’ego, c’est commencer à se libérer de l’ego ».
Il est à noter qu’ici le mot « étude » n’implique pas seulement l’intellect. Il évoque plutôt la compréhension intelligente, résultant de la perception des ressentis et états générés par la « mise en pratique », dans la pleine attention et présence à soi. C’est la résultante de l’expérience.
En effet, cette compréhension et connaissance découle naturellement de l’expérience vécue. Elle n’émane pas de la spéculation théorique, ni de l’hypothèse ou encore de l’argumentation philosophique.
Être confinés ou isolés et limités dans le mouvement et dans l’action nous place pragmatiquement face à nous-même. Nous somme alors comme devant un miroir reflétant au-delà de l’apparence et de la « vision de surface ».
Dans cette confrontation du Moi et du Soi, les valeurs, les comportements, les croyances et mémoires obsolètes deviennent évidents et appellent alors à la libération. Par la prise de conscience on ne peut plus ni les fuir ni les ignorer.

Comment ré-unir « corps et esprit » pour une vie de santé en (Pleine) Conscience ?

Passer du temps autant que possible dans la Nature est salutaire et idéal pour rééquilibrer et réaligner notre système énergétique. Mais c’est une chance qui n’est pas accessible à tous. Notamment en milieu urbain où les pollutions et l’éloignement des ressources naturelles sont plus difficile à vivre.
Accompagner cet isolement ou confinement par le Reikihō ou des pratiques bioénergétiques (Budô, Kung-Fu, Chi Qong, Tai Chi Chuan, Yoga, …) et de Pleine Conscience (Méditation), évite que nous restions figés ou pétrifiés dans cette observation superficielle du reflet du Moi et des ses souffrances. Et ainsi que nous restions animés seulement d’une pensée stérile ou négative, nourrie par la peur de l’inconnu.

Le Reikihō et autres démarches énergétiques nous donnent les moyens de transmuter toute ombre et toute négativité en réalisation lumineuse et positivement créative, simultanément dans toutes les dimensions d’existence de notre Être.

Et ce que nous sommes intérieurement et spirituellement influe directement sur notre vie et sur celle des autres.
Le Reikihō est une voie vers la santé physique, le bien-être par l’équilibre émotionnel et mental, et l’élévation spirituelle de la conscience. C’est une voie praticable tant individuellement que collectivement.

Il y a eu un monde « d’avant 2020 » et il y a un monde « d’après ».

Ce que va devenir cet « après », c’est à chacun de le décider ; par le libre arbitre et les choix de comportement en conscience.
Souhaitons-nous encore être les esclaves d’une « matrice artificielle » et totalitariste plus ou moins dissimulée ? Acceptons-nous continuer à servir les intérêts de quelques nantis parmi les humains au détriment des créatures et de l’environnement ? Voulons-nous vivre dans la peur ?
Ou bien souhaitons-nous être les artisans d’un Âge d’or, de cristal ou de diamant -suivant les traditions- ? Un Âge qui profite à l’ensemble des humains et des règnes du Vivant, dès aujourd’hui et encore demain ; de manière équitable et pérenne, pour le bien des générations à venir ? Souhaitons-nous l’Amour ?

Ici et Maintenant, le temps du « vote des consciences ».

Pour cela aucun scrutin législatif n’est utile ou requis dans un premier temps. Car l’énergie de notre conscience individuelle et collective suffit pour initier et engager les transformations nécessaires, dans la réflexion et ensuite par les actions qui en découlent.
Nous sommes désormais engagés dans les temps de reconstruction d’un Nouveau Monde.
Einstein disait : « on ne peut s’attendre à un résultat différent en agissant toujours de la même façon ». Lâchons donc les anciens systèmes et comportements obsolètes.
Et il est dit dans le Zen : « il y a un temps pour méditer et un temps pour agir ».
Méditons donc avant d’agir, au lieu de réagir en non conscience.

La Voie bénéfique pour tous, même si elle revêt de multiples apparences, est juste car simple.

L’Homme a simplement pour vocation de s’accorder en pleine affinité aux Mystères de la Création. Cela commence en ressentant d’abord en soi-même l’harmonie qui résulte de cet accord. Cet état d’harmonie manifeste le bien autant pour soi-même que pour tous les règnes du Vivant.
Cela motive la création d’écosystèmes équilibrés et harmonieux, solidaires et responsables ; car éclairés par notre alignement avec la Voie du Cœur.
En suivant ce chemin, la Création peut nous enseigner sur ses merveilles.

Cela commence par être soi-même, authentique, ici et maintenant, en pleine conscience.

Que l’Amour et la Lumière qui ne sont qu’Un
nous accompagnent, nous soutiennent, nous raffermissent
et guident nos réflexions, nos décisions, nos mots, nos actes,
vers la réalisation de nos plus hautes capacités et valeurs humaines.

Bonne lecture et bonne pratique du Reikihō,
Bien à vous

Franck Cohendet, le 7 Avril 2020,
Saint-Germain-des-Prés, Paris, France.

**********

**********

→ Rejoindre le Canal Telegram : https://t.me/suishoreikido

※ Tu peux partager cet article, à condition qu’il ne soit pas modifié, et d’en mentionner :

  1. le copyright et sa source (©Franck Cohendet),
  2. la marque (Suishō Reikidō®),
  3. et l’hyperlien ou URL du Site Internet (https://suishoreikido.org).

Merci.

© Franck Cohendet / Suishō Reikidō® Avril 2020 – Saint-Germain-des-Prés, Paris, France

How useful was this post?

Click on a star to rate it!

Average rating 5 / 5. Vote count: 135

No votes so far! Be the first to rate this post.

We are sorry that this post was not useful for you!

Let us improve this post!

Tell us how we can improve this post?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *