
Ressentir le centrage et l’alignement au Point ou Temps Zéro ⋅ Temps de lecture : 33 minutes
Le principe du « Point ou Temps Zéro » a été très brièvement survolé dans l’article L’intensification de l’Être …. Ce principe, qui n’est pas un concept mais une réalité, est lié au niveau « pur » de la Conscience. C’est là, au Point ou Temps Zéro, que se produit l’Éveil.
Ce Point ou Temps Zéro traduit l’état de pleine conscience absolue, et c’est à ce titre que je l’appelle Shōten − « l’essentiel » en Japonais −.
Dans « Meisō » −la Méditation/Contemplation−, comme dans « Zazen » −l’assise méditative du Zen−, Shōten est le Point sur lequel on focalise l’Attention, et ainsi la Conscience. En Sanskrit, le terme utilisé dans le Yoga est Kshetram ; il désigne un point de localisation et de résonance des Çakra, situé sur le devant du corps.
Le mental ne peut ni saisir ni comprendre intellectuellement ce qu’Est le Point ou Temps Zéro. Seule l’expérience de cet état de haut niveau de Conscience peut nous le permettre.
Cependant, je vais essayer de donner tout de même des éléments intelligibles ; pour non seulement tenter de le définir un tant soit peu, mais surtout pour partager avec vous la notion de « comment on le ressent ».
Qu’est-ce que le Point ou Temps Zéro ?
Le Point ou Temps Zéro est le Centre d’un double tore.
Là, dans le Centre de ce double tore, « le Rien découvre qu’il est le Tout, et le Tout qu’il est Rien ».
Cette introduction en deux phrases résume ce qui est développé ci-après, dans cet article.
Qu’est-ce qu’un Tore ?
Géométriquement et simplement, un Tore est un cylindre fermé, en forme de donut (vous savez, les beignets dont raffole Homer Simson).
En termes métaphysique, quantique et bioénergétique, le Tore est la forme de la structure énergétique de tout ce qui est créé. Du macrocosme au microcosme, de la galaxie à la particule, tout est soumis à cette Loi de la Vie. Différents courants énergétiques parcourent le tore et lui donne sa cohésion ; que sa manifestation soit éthérée ou matérialisée dans la densité physique.
Vous pouvez voir ces mouvements et courants énergétiques sur les images animées ci-dessous.







Le double Tore, c’est deux tores qui sont imbriqués l’un dans l’autre (image 6, et deuxième étape de l’image 7, ci-dessus). On retrouve cette configuration physique de l’Union au niveau cellulaire comme dans toutes interactions du Créé −même dans les rapports humains−. Concernant les lois cosmiques, bioénergétiques et de la Géométrie sacrée, cette imbrication de tores est la base de la constitution de la Graine de Vie (dernière étape de l’image 7 ci-dessus).
Lorsqu’on continue à développer cette imbrication de tores, l’expansion de la Graine de Vie génère la Fleur de Vie. Je ne vais pas plus loin dans la description de ces figures de la Géométrie Sacrée. Un article à part entière est nécessaire, et sera peut-être publié à ce sujet. Le fonctionnement et les particularités du Tore sont tout autant un riche sujet.
Le centre du double tore, Shōten, le Point ou Temps Zéro
Le Point ou Temps Zéro est au Centre d’un double tore.
Là, dans le Centre de ce double tore, « le Rien découvre qu’il est le Tout, et le Tout qu’il est Rien ». Néanmoins, il n’y a ni Tout, ni Rien ; ni absence de Tout, ni absence de Rien.
En ce lieu si difficile à expliquer par la limitation des mots, il n’y a aucune résistance, ni aucune pression ou tension. Ici réside le Silence, qui explique et comprend tout, sans mots ni réflexion de pensée. L’observateur est simplement observé, s’observant lui-même. Il n’y a aucune séparation entre le Sujet et l’Objet. Car ce Centre est au-delà de toute dualité. Au Point ou Temps Zéro, il n’y a pas de domaine des sens ; ni ego, ni mental.
Comme Avalokiteshvara (Chenrezig au Tibet, Kannon Bosatsu au Japon, Quan Yin en Chine) l’exprime à Shariputra −un disciple du Bouddha Shakyamuni−, dans le Sūtra du Cœur de la Grande Sagesse :
[ Dans la Vacuité / « le Vide » −Kū en Japonais− ] « Il n’y a ni ignorance ni cessation de l’ignorance, ni illusion ni cessation de l’illusion. Il n’y a ni dégénérescence et mort ni cessation de la dégénérescence et de la mort. Il n’y a ni souffrance, ni cause, ni cessation, ni sentier. Il n’y a ni sagesse, ni obtention, ni non-obtention.
Pour le bodhisattva, grâce à la Grande Sagesse qui conduit au-delà, l’esprit sans obstacle ne connaît pas la peur, et toute illusion, tout attachement sont éloignés. Il peut parvenir à l’ultime fin, le nirvāna. » (…)
Sūtra du Cœur (de la Grande Sagesse) ; en Sanskrit : प्रज्ञापारमिताहृदय ⋅ Prajñāpāramitā Hrdaya ; en Japonais : 般若心経 ⋅ Hannya Shingyō
Ici, dans le Maintenant de l’Instant infini du Point ou Temps Zéro, ne réside alors qu’extraordinaire et magnificence. Il n’y a ni Espace, ni Temps, mais seulement l’Infini de l’Instant, de l’Ici et Maintenant.
Il n’y a que Satori ou Samādhi ; qui est l’Éveil de la Pleine Conscience transcendante. On y ressent et comprend, au-delà de toute idée ou réflexion, que « Je suis Ici car Je Suis Maintenant » et que « Je Suis Maintenant car Je Suis Ici » ; au-delà du « Je », du « Moi » et du « Toi ».
S’ajuster aux fréquences vibratoires cosmo-telluriques
Préserver l’Équilibre
Votre fréquence vibratoire ne cesse d’augmenter, que vous en soyez conscient ou non, et que vous l’acceptiez ou pas. C’est un fait avéré.
Vous avez alors à ajuster ou affiner en conséquence le lien qui vous unit à votre être multidimensionnel. Cela est nécessaire pour évoluer en Conscience, et préserver votre Équilibre en ces Temps de Changement. Car cela vous permet de suivre ce flux d’élévation de fréquences, et de comprendre les enseignements de cette Expérience inédite.
C’est votre Chemin, Le Chemin. Celui que votre Âme a choisi d’expérimenter, Ici et Maintenant, en s’incarnant en cette période de Changement de Paradigme.
Toutes les strates ou dimensions d’existence de votre Être sont sollicitées dans cette aventure. D’une part parce que ces strates sont interconnectées. Elles communiquent en permanence. Et aussi parce que toutes ces dimensions et temporalités de votre existence sont incluses dans le Tout de L’Unité absolue.
Cultiver l’expansion de la Kundalini
Le niveau de conscience s’élève conjointement à la fréquence vibratoire
Élever la Conscience, c’est cultiver l’Éveil et son Chemin d’expansion. Ce Chemin d’expansion est dépendant de la montée de la Kundalinī.
L’élévation du taux d’énergie de vie en vous (Kundalinī / Ki / Chi / Qi / …), active l’élévation de votre fréquence vibratoire et simultanément celle de vos niveaux de conscience.
Cette élévation, ou montée en fréquence, suit l’axe vertébral. Il traverse successivement les 7 Çakra majeurs intégrés au corps physique, positionnés le long de cet axe depuis le coccyx, jusqu’à arriver au Sahasrāra Çakra, ou « Chakra Couronne ». Celui-ci est le 7ème, situé au sommet du crâne. Ce dernier est en lien à l’épiphyse et l’hypophyse (glandes pinéale et pituitaire).
La réalisation de l’Éveil
Lorsque la Kundalinī atteint Sahasrāra Çakra, le détachement de l’illusion (de la Māyā du monde), se produit. Il n’y a plus d’attachement à l’expression de « la Forme et des phénomènes », ego inclus. Le stade ou état d’Éveil du Samādhi (en Sanskrit ; « Satori » en Japonais) est atteint.
Une fois Sahasrāra Çakra éveillé, son propre Yantra (terme Hindouiste) ou Mandala (terme Bouddhiste) apparaît. Cette manifestation marque l’initiation ou la réalisation de L’Éveil, et donc de l’illumination (Samādhi / Satori).
L’atteinte de cet état de conscience est généralement furtive. Cependant il peut être « fixé » et stabilisé définitivement une fois atteint, bien que rarement en une seule fois. Les pratiques d’éveil de la conscience −éveil simultané à la montée en fréquence vibratoire−, occasionnent cette atteinte de ce niveau d’être.
C’est donc la plupart du temps par la régularité des pratiques d’éveil, que l’accès à ce niveau de conscience se produit. Par leur répétition, ces pratiques augmentent progressivement la durée de son maintien, jusqu’à le fixer de façon stable.
L’accès au Nirvāna
Sahasrāra Çakra est la porte, le seuil des plus hauts niveaux de conscience. C’est le point d’accès à L’unicité, et celui de l’Union de votre être dans toutes ses dimensions, avec Le Tout/La Source.
C’est le pas-sage vers la Conscience unifiée au divin, vers la Pleine Conscience du divin. En passant ce seuil, vous avez accès au Nirvāna ; terme qui signifie « extinction » (du feu des passions, de l’ignorance) ou « libération » (du Samsāra, le cycle des réincarnations).
Où se trouve le Point ou Temps Zéro ?
Pour simplifier, on peut dire que le Point ou Temps se trouve en vous-même, bien qu’il n’ait pas de point précis et unique de station.
Car le Point ou Temps Zéro est un Centre qui est de partout. Il ne connaît aucune limite, ni n’a de périphérie ; ou plus justement dit, cette périphérie n’est nulle part.
Le Point ou Temps Zéro est en chacun(e), en chaque être de tous les règnes du Vivant, en chaque atome. Il est même dans le « Vide » de la vacuité −le vide spatiotemporel−, dans le plenum spatial nommé « vacuum ».
La localisation du niveau fréquentiel du Point ou Temps Zéro
Cependant, vous pouvez localiser son niveau de fréquence, en référence à votre propre échelle de niveaux de fréquences.
En effet, l’alignement de vos Çakra suit cet échelonnement des niveaux de fréquences cosmiques du Tout, à l’image d’une gamme de notes musicales. L’étagement donc de l’énergie en vous, vous donne un moyen d’évaluer et de mesurer, en terme bioénergétique, les fréquences vibratoires.
Sans aller plus loin non plus dans ce sujet hyper vaste des fréquences vibratoires en vous, de leur correspondances sonores et chromatiques ; vos Çakra vous donnent un repère de référence, concernant la fréquence du Point ou Temps Zéro. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Au-delà du Sahasrāra, 7ème Çakra
Vos Çakra ne se limitent pas aux 7 majeurs inclus dans le corps physique
Passé le seuil du Sahasrāra Çakra (7ème), l’énergie −et « vous », en terme de « Conscience »−, accède à une sorte de corridor bioénergétique et éthéré. Ce couloir énergétique conduit au huitième Çakra qu’il intègre. Celui-ci est situé au-dessus du sommet du crâne, à une distance de la longueur de l’index ou de l’annulaire −qui ont généralement la même longueur−. Ce 8ème Çakra est Mahannadī, signifiant « grande rivière » en Sanskrit.
À ce niveau là, entre Sahasrāra et Mahannadī Çakra, se trouve le centre de la jonction de deux tores. Celui du dessous, est alimenté par les Çakra inclus dans et au niveau de la densité matérielle et visible de votre corps physique. Le Tore du dessus, est alimenté par les Çakra invisibles, dits subtils, ou « spirituels », liés à vos « corps de Lumière » et niveaux de Conscience supérieurs.
Mahannadī Çakra est le « lieu » du « Soi personnel » −non le « Moi personnel » qui est l’ego− ; qu’on appelle aussi l’Âme. Le « Soi impersonnel », en lien à l’Âme Christique, est plus haut encore dans les fréquences et étages de vos Çakra « externes au corps physique et visible ». En Sanskrit, ce Chakra du Soi impersonnel, au-dessus du Mahannadī Çakra, est le Guru Çakra − »Chakra du Maître »−.
Le Canal d’Or
Les Çakra supérieurs au Sahasrāra sont liés à vos corps éthérés et subtils. Ils sont dans la continuité du « Canal d’Or », prenant naissance à Anahāta Çakra, le Chakra du Cœur. Dans tous les niveaux supérieurs, depuis Sahasrāra, la Conscience est unie au Tout/La Source, même lorsque la Kundalinī n’a pas encore atteint Sahasrāra Çakra.
Les Chakra supérieurs au Sahasrāra sont dits « Chakra spirituels ». Cependant, c’est à mon avis à la fois un pléonasme, et un filtrage intellectuel né d’une vision duelle limitée. Car, fondamentalement, tout est spirituel, y compris la matière. Puisque tout est vibration, tout est produit et animé par la Conscience, ou l’Intelligence cosmique, l’Esprit du Tout. Tout est créé depuis les dimensions invisibles au sens de la vue, et inaccessibles à l’entendement intellectuel.
La Matière n’est que le dernier stade, le plus dense, soit la manifestation, soit la création de l’Esprit. La différence entre manifestation et création dépend du niveau de fréquence et de Conscience qui produisent des effets, formes et phénomènes. Mais là aussi, je n’en dis pas plus. Car c’est un vaste sujet concernant les dimensions de l’être et son pouvoir de manifestation ou de création, qui nécessite un article dédié.
Tout ce que je peux en dire ici pour introduire ce sujet, c’est que le Point ou Temps Zéro est le point qui permet d’opérer les sauts quantiques. Car l’état de Conscience que vous atteignez à ce niveau fréquentiel, vous plonge dans l’évidence que vous êtes une des Conscience co-créatrices, à l’image de la Conscience du Grand Mystère de La Source. À ce stade, vous comprenez aussi que votre mission principale est la mission commune à tous, qui est d’apprendre à vivre dans, par et avec l’Amour inconditionnel (Agapè).
La « Grande Rivière »
Le Point ou Temps Zéro se situe au centre de la distance allant du Sahasrāra Çakra au Mahannadī Çakra.
Cette situation est fréquentielle. Car, comme on l’a déjà vu, le Point ou Temps Zéro est de partout à la fois. Néanmoins, cette situation sur l’échelle des fréquences de vos Çakra vous indique comment atteindre ce Point ou Temps Zéro.
Il y a deux moyen de placer la Conscience au Point ou Temps Zéro. Nous verrons rapidement les pratiques qui le permettent plus loin. Je vais simplement décrire ces deux moyens, sans y associer de pratique particulière.
Pour l’un il s’agit d’atteindre la « Grande Rivière » −d’énergie− que représente Mahannadī Çakra. Pour l’autre, il s’agit le la refléter.
Néanmoins, dans un cas comme dans l’autre, il est nécessaire d’élever la fréquence vibratoire de votre être, et votre niveau de Conscience en conséquence, jusqu’à Mahannadī Çakra. Cette nécessité ne dépend en aucun cas de votre volonté d’atteindre ce but ; mais de votre capacité à pouvoir l’atteindre. Cette réalisation ne peut pas être forcée, car elle suit la logique naturelle et énergétique des lois cosmiques, et non la logique mentale.
Prudence est mère de sûreté
Votre capacité à pouvoir atteindre l’état de conscience lié au Mahannadī Çakra est déterminée généralement par la régularité des pratiques le permettant. Car la régularité entretient la progression. Le résultat de l’atteinte de ce niveau de Conscience découle naturellement de la pratique correcte et entretenue.
N’oubliez jamais que « lorsque le fruit est mûr, il tombe tout seul dans la main ». A contrario, vouloir prématurément manger un fruit qui n’est pas mûr ne vous fera pas profiter de ses bienfaits. Cela pourra seulement vous occasionner des problèmes digestifs.
Les deux techniques que je vais exposer concernent autant les pratiques « immobiles » −telle la Méditation, assimilée à une « transe méditative »−, que les pratiques en mouvement −comme par exemple les danses, assimilées aux « transes cathartiques »−.
Par précaution, je vous déconseille de « forcer » ces pratiques ! Notamment, si vous ressentez un mal de tête, arrêtez l’exercice. N’allez jamais au-delà des sensations de douleur ou de mal être, voire seulement de tensions. Car en forçant, vous régresserez au lieu de progresser.
Il est bon de savoir aussi que, l’atteinte de ce niveau de Conscience et fréquentiel que représente le Point ou Temps Zéro, peut se produire de façon inattendue. En effet, il arrive que cette connexion se fasse naturellement, sans qu’on s’y attende. Cela se produit alors par synchronicité inopinée, et de façon incompréhensible pour la conscience mentale (liée à Manipūra Çakra), ou émotionnelle (liée à Svadhisthāna Çakra), ou même intuitive (liée à Ājnā Çakra).
Alors, cet article pourra vous indiquer si vous avez déjà connu cet état de conscience. Et sachez que, « lorsqu’on connait le chemin d’une destination, on peut y retourner sans chercher sur la carte, ni GPS ». Plus on s’y rend, et plus c’est aisé d’y retourner ; jusqu’à pouvoir s’y rendre de nuit, et finalement, « les yeux fermés ».
Première voie d’accès au Point ou Temps Zéro
La première voie d’accès au Point ou Temps Zéro est de l’atteindre en « l’appelant », par l’attention soutenue.
Elle consiste à « appeler » la Conscience à son ascension. Pour cette voie d’accès, maintenez la focalisation du regard (« Shōten ») vers le haut du front, le plus haut possible sur le bord de Sahasrāra, le Chakra Coronal ; même les yeux fermés ou mis-clos.
Seconde voie d’accès au Point ou Temps Zéro
La seconde voie d’accès au Point ou Temps Zéro est de « le refléter par résonance interne », également par l’attention soutenue.
Pour cela il est également nécessaire que votre fréquence vibratoire et niveau de Conscience s’élèvent jusqu’à Mahannadī Çakra. Cependant, au lieu de fixer du regard le haut du front, vous déplacez le positionnement de Shōten, le point focal et essentiel, devant le corps, dans l’espace ou bien sur le sol devant vous.
La Kundalinī ou le niveau de Conscience, en atteignant Mahannadī Çakra, continuera de « faire le lien » et de refléter sa réalité. Cela se passe ainsi, même si votre regard est focalisé devant vous, au niveau de Svadhistāna, le Chakra Sacré, 2ème des 7 Chakra majeurs.
Le corps physique, temple de matière
Ce que crée la Nature est sacré, car c’est le fruit de l’Amour divin
En partant du principe que ce que la Nature produit est sacré, le Corps physique est sacré. Et c’est en ce Temple naturel que doit se produire la réalisation de l’élévation de Conscience. Il ne peut en aucun être exclu de cette Alchimie de l’Être.
C’est le but de l’incarnation, d’expérimenter −l’Amour inconditionnel ou « Agapè »− dans la matière, en étant doté de sensorialité et d’extra-sensorialité. Le corps physique est à la fois le « Véhicule de Matière » et le Temple, que la Nature/Dieu/La Source/Le Tout a donné à votre Âme et Conscience, dans ce but.
Ce principe de sacré rejoint celui de perfection, même si cette perfection est perfectible. L’Évolution est ainsi, sa Loi génère un perfectionnement infini. Bien que sujet à des cycles ou phases, ce perfectionnement est naturel et constant. Il tend et œuvre sans cesse à créer et à maintenir l’Équilibre, dans ce mouvement évolutif incessant.
Attention à la division et l’opposition que crée la réactivité
Au-delà du jugement qui divise et sépare
Il est important d’être conscients que vous ne pouvez pas vivre dans l’unicité véritable, tant que vous rejetez une partie de votre être, ou quoi que ce soit d’autre. Rejeter ce que le mental −de « l’ego spirituel »− juge comme « basse vibration » ou « négatif », maintient la séparation et la division en vous. Pensant se « protéger » de ce qu’il juge « négatif », il ne fait que renforcer la division en votre être, et donc il augmente ainsi la distance qui vous sépare de l’Unicité. Vous acceptez tel que vous êtes, avec vos qualités et vos défauts, et essentiel. C’est par cette pleine acceptation que toute progression évolutive est possible ; si non elle reste bloquée.
Discerner n’est pas juger. Unir n’est pas diviser. Aimer inconditionnellement n’est pas être animé de compassion de façon ségrégative. Aussi, accepter et accueillir ce qui est, ne veut pas forcément dire y « adhérer ». Car la Compassion (Amour+Sagesse) n’est pas de la complaisance. L’acceptation est la voie de l’Amour, mais en aucun cas elle signifie « se laisser happer ». L’acceptation vous permet simplement de choisir en conscience, par le discernement, et d’engager véritablement pour leur succès les actions qu’impliquent vos choix.
Accepter et accueillir toutes choses en vous et autour de vous
Accepter toutes choses, « bonnes ou mauvaises » en une seule, est essentiel pour pouvoir y apporter de la Lumière, en restant centré dans l’Unité et l’Unicité. En cédant à la réactivité, face à ce que vous ne supportez pas, vous ne faites que renforcer l’opposition, en perdant peu à peu votre intégrité, ainsi que votre Lumière. Aucun changement heureux n’est possible de cette manière, ni en soi-même, ni dans les situations où vous ressentez de la dysharmonie. N’oubliez pas qu’il n’y a qu’une façon de sublimer le monde. C’est en se sublimant soi-même, ce qui sublime en conséquence la vie que vous vous créez.
Alors, si votre Lumière intérieure n’est pas assez forte et solide pour apporter harmonie là où il y a dysharmonie, mieux vaut vous éloigner. Cela vous permet de préserver votre intégrité et de pouvoir parfaire votre Lumière. L’Amour véritable est un Don, et non un sacrifice. Car il est l’Équilibre, il subsiste toujours dans l’équité de la Voie du Milieu. La Voie du Milieu c’est « Aucun excès en tout, aucun excès en rien ». La Conscience unifiée, au Point ou Temps Zéro, met justement tout cela en lumière.
La facilitation de l’accès au Point ou Temps Zéro
Votre connexion au Soi et donc au Tout, par centrage et alignement au Temps ou Point Zéro, peut être bien plus rapide et facile qu’auparavant. Les énergies cosmotelluriques actuelles amplifient énormément votre capacité à établir cette connexion.
Ce fait est réel pour tous, malgré les apparences trompeuses, ou plutôt les habitudes de perceptions, filtrées par le mental. Ces filtres mentaux sont basés sur les suppositions et les programmations subconscientes, générant des croyances limitantes.
Vous accédez à la perception de ce phénomène d’accélération de l’évolution naturelle en cours, par le pouvoir du lâcher-prise. C’est en observant avec détachement vos émotions et pensées que vous pouvez déclencher l’énergie du lâcher-prise.
Le langage du mental sont les pensées. Le langage du corps physique sont les émotions et les ressentis. Par le lâcher-prise, vous instaurez un état de relaxation qui vous permet d’observer avec détachement tous ces messages. Car tout ce situe en vous, votre Cœur, à l’écoute de vos « Alliés » −êtres et énergies de Lumière servant l’Amour véritable− ont les réponses à toutes vos questions.
Le cercle de création de l’expérience de vie
Le processus inconscient de création de votre réalité
Le cercle de création de votre réalité dans la densité physique peut être vertueux ou pas. Cela dépend en grande partie de votre capacité à pouvoir l’acter en conscience ou non. Car la vie que vous expérimentez est simplement le fruit de ce que vous êtes et de ce que vous générez en terme d’énergies ou vibrations.
- Les mêmes pensées qu’hier mènent aux mêmes choix qu’hier.
- Les choix d’hier réitérés aujourd’hui mènent aux mêmes comportements qu’hier.
- Les comportements identiques à ceux d’hier mènent aux mêmes expériences qu’hier.
- Les expériences répétées d’hier produisent les mêmes sentiments et émotions qu’hier.
- Les mêmes sentiments et émotions qu’hier alimentent les mêmes pensées qu’hier.
Et la boucle est bouclée, tout recommence, automatiquement, en permanence, tous les jours ; jusqu’à ce que vous disiez « Stop ! ».
Donc, si quelque chose ne va pas et ne vous rend pas heureux, c’est qu’il y a quelque chose à changer en vous. Car c’est que votre cycle ou cercle de création interne n’est pas à la hauteur de vos attentes et espoirs. Ce changement est entièrement possible, à tous moment, afin de rendre ce Cercle de Création de Réalité vertueux, dans ses pleines capacités et possibilités.
Opérer le Changement en Conscience
Lâcher-prise en distanciant la Conscience du mental et du corps
Le lâcher-prise des anciennes croyances et du connu, a toujours été d’actualité pour élever la fréquence vibratoire de la conscience. Seulement, il est encore plus pertinent en ces temps de Transition. Car c’est une aventure dans l’inconnu que vous expérimentez à chaque instant. Tous les temps d’épreuves et de Changement sollicitent l’activation de la Pleine Présence à soi. Car cette pleine présence vous donne le pouvoir de traverser les périodes déstabilisantes et inconfortables le plus sereinement possible.
De la sérénité émanent la paix, l’ordre de l’harmonie, la beauté, la joie et l’efficacité.
Face à l’incertitude de plus en plus évidente et présente, éprouvée au quotidien de votre vie, une prise de distance avec l’activité mentale, les émotions et l’identification au corps, est devenue vraiment nécessaire et salutaire. Ces temps de Changement vous invitent à vous délester du superflu, de l’obsolète, de tout ce qui ne sert pas ou plus votre accomplissement. Pour initier et pratiquer cette prise de recul, je vous invite à découvrir la méthode très simple du Shinjitsu He Iku Hō du Suishō Reikijutsu, si ce n’est pas déjà fait.
Se positionner au Point ou Temps Zéro
Positionner votre niveau de conscience au Point ou Temps Zéro est l’antidote actant cette distanciation du discours mental. Et il vous dote aussi d’un discernement tranchant, par la clarté qu’il instaure en vous.
Ce positionnement de conscience commence par le lâcher-prise. Puis il est suivi de l’observation détachée ; pour ensuite arriver à la Présence de la Conscience du Soi, sans objet ni sujet. Là, tout devient clair, y compris les programmes subconscients qui dirigent votre vie.
Ces programmations, héritées (génétiques) ou issues de vos expériences de vie (épigénétiques), représentent environ 95% de votre activité cérébrale. Alors que votre activité mentale n’en représente que 5%. C’est pour cette raison que les croyances ancrées dans votre subconscient, qu’expriment vos émotions, sont bien plus puissantes que vos pensées conscientes. En conséquence, répéter des phrases ou des Mantra, uniquement avec l’énergie du mental, pour changer votre réalité, est totalement inutile et improductif.
Dans l’état transcendant la dualité (ainsi que les couches neurologiques de notre être) de la fréquence du Point ou Temps Zéro, l’influence de ces automatismes profonds « remonte » d’elle même en pleine lumière. Alors, vous pouvez agir ensuite en Conscience, pour opérer le Changement de vos fonctionnements internes.
La Conscience du Point ou Temps Zéro transcende et le mental, et les émotions. Depuis ce niveau de fréquence vibratoire, vous pouvez changez les programmations de votre cercle subconscient de création, par les prises de conscience que cet état produit en vous. De ces prises de conscience éclairantes, vous pouvez alors engager des actions pour les modifier.
Quelques anecdotes et expériences personnelles
Une fois n’est pas coutume, et je vais vous partager des anecdotes de vie personnelle. Le but est d’illustrer cette expérience de positionnement au Point ou Temps Zéro. Peut-être que ce partage sera utile à certains(es) d’entre vous.
La légende de la première image de cet article en donne déjà une bribe. Mes premiers contacts en conscience avec ce niveau de Conscience sont survenus lors de ma petite enfance. Cette puissante vision récurrente du Mandala de Sahasrāra Çakra est devenue le centre du Logo Suishō Reikidō®. Elle est toujours restée aussi nette et claire dans mon esprit, que si j’en avais rêvé ce matin même.
Dans ma vie d’adulte, l’évidence du pouvoir du Point ou Temps Zéro s’est encore accentuée à de nombreuses reprises. Notamment par le fait d’avoir émigré à Bali en Indonésie pendant près de 9 mois, et au Maroc.
Cela m’a donné l’occasion de découvrir, dans d’autres contextes que ceux que je connaissais, la puissance du positionnement de Conscience au Point ou Temps Zéro. Et ceci, de manière très concrète car physiologique, vécue au quotidien, sous des climats inhabituellement chauds ; l’un tropical et l’autre subtropical.
Mon adaptation au froid des cimes alpines
J’avais eu l’habitude, durant mes années passées dans les Alpes, à pouvoir créer de la chaleur à volonté dans mon corps.
J’avais eu à apprendre cela par nécessité, pour palier aux conditions extrêmes et hivernales de haute montagne. C’est ce que la « Méthode Wim Hof » enseigne −et également les Écoles de Bouddhisme tantrique du Tibet et du Japon−. J’étais capable de gravir des faces Nord en haute altitude, vêtu de façon très minimaliste et relativement légère pour le contexte. Je pouvais plonger en maillot de bain dans les lacs d’altitude en montagne, et rester sous les cascades ou dans les torrents dans une eau à moins de 5°C.
J’ai donc appris à gérer le froid, et à modifier la température de mon corps pour créer de la chaleur. Le Zen, l’Aikidō et le Yamabushidō ont été mes écoles pour développer cette capacité. Le positionnement de la conscience au Point ou Temps Zéro, avec la gestion du souffle et du Ki, est ce qui m’a personnellement permis de réaliser cela. Néanmoins, en contrepartie, je restais très sensible aux fortes chaleurs. J’en souffrait durant les étés de nos régions tempérées, et encore plus lorsqu’ils étaient caniculaires.
L’acclimatation à la chaleur tropicale et subtropicale
Bien qu’ayant résidé quatre ans sur la côte Atlantique marocaine jusqu’en 2016, j’avais bénéficié du climat océanique. Le climat aux abords de l’Océan tempère grandement les températures, tant l’été que l’hiver.
Cependant, en 2023 et 2024, nous avons à nouveau émigré en famille. Nous avons d’abord été au Maroc, puis en Indonésie, et ensuite retour au Maroc.
À Bali
À Bali, le climat est tropical. Les chaleurs sont très fortes.
Le ressenti en est accentué au minimum de +5°C, par le très haut taux d’humidité constant. Il persiste jours et nuits, tout au long de l’année. Globalement, la température réelle −sans les degrés en plus du ressenti− ne descend pas en dessous de 26° / 27°C. J’ai vraiment éprouvé de la difficulté à supporter ce climat du Sud-Est de l’Extrême Orient, réputé pour être difficile. En fait, je ne m’y suis jamais complètement acclimaté. Mais j’ai pu apprendre à gérer ces conditions, le temps que nous y sommes restés.
Au Maroc
Au Maroc, le climat est plus sec, surtout dans les terres, car il s’agit d’une zone subtropicale à influence méditerranéenne.
Mais le climat est également très chaud du mois de Mai à Octobre. Et il s’intensifie plus au Sud et au centre des terres. Néanmoins, c’est un climat beaucoup moins difficile, en terme de chaleur, qu’à Bali.
Le stress producteur de chaleur
Physiologiquement, le stress est franchement perceptible. Car il augmente instantanément votre chaleur corporelle, en même temps qu’il vous met « sous pression ». Si vous êtes dans un pays au climat chaud, la chaleur produite par le stress s’ajoute à la chaleur externe. Le corps physique dit « je suis en train de bouillir », et une sensation d’étouffement apparaît.
Entre le Maroc et Bali, le fait d’avoir migré dans ces deux pays étrangers aux cultures et langues si différentes, avec ma famille, afin de reconstruire une nouvelle vie, a vraiment occasionné énormément de simulations générant du stress. Face à la prise de risques, aux situations inconnues et aux résolutions à apporter dans l’élaboration de ces nouveaux chemins et projets de vie, les expériences ont été certes riches, mais aussi très éprouvantes.
La transcendance du Point ou Temps Zéro
Ainsi, le fait d’endurer des fortes chaleurs persistantes, parfois très difficiles à soutenir pour un européen « des montagnes » comme moi, a conforté ma compréhension, physiquement, de l’impact instantané de la connexion transcendante au Mahannadī Çakra du Soi.
Effectivement, lorsque je retrouvais ce centrage et alignement au Point ou Temps Zéro, alors que je traversais en plus des temps de stress, je ne souffrais plus de la chaleur. Je ressentais une sensation de fraîcheur interne, comme si j’étais dans une bulle énergétique et invisible, m’isolant de l’environnement climatique −et du stress simultanément−.
Je ressentais l’afflux fluide et opulent du Ki/Reiki, comme je le sens dans les mains et le reste du corps. Par exemple, lorsque je fais des séances thérapeutiques, où le Hibiki de fraîcheur (« Wagō No Hibiki » ou « Hibikiwagō ») marque la résolution stabilisée des dysharmonies bioénergétiques traitées.
La fraîcheur du Nirvāna
En Extrême Orient
Le mot Nirvāna, issu du Sanskrit « Devanāgari », vient du Pali Nibbana, qui signifie « fraîcheur ; extinction d’un feu ou d’une fièvre ; extinction du feu des passions ».
Ce terme signifie par extension « apaisement » puis « libération ». En Tibétain il signifie « passer au-delà de la souffrance ». Ce mot est devenu, en Chinois 涅槃 Nièpán, en Vietnamien Niết-bàn, en Thaï นิพพาน Nípphaan et en Khmer និព្វាន Nipean.
Il y a, dans d’autres cultures, des similitudes phonétiques et de sens avec ces mots d’Extrême-Orient, qui traduisent également l’état du Nirvāna.
Inípi, la cérémonie amérindienne de la Sweat Lodge
Dans la « Médecine de la Terre », de la culture amérindienne du Nord des États-Unis, et surtout Lakotah, Inípi est la pratique de purification, dans la chaleur extrême de la hutte de sudation, la Sweat lodge.
Il s’agit d’une cérémonie où les participants entrent dans une petite hutte en forme de dôme, généralement construite avec des branches de saules, où des pierres chauffées sont placées au centre pour créer une forte chaleur. Cela provoque une sudation intense, dont le but est de purifier le corps, le Cœur et l’esprit.
Le rituel de l’Inípi est souvent pratiqué avant des cérémonies importantes comme la Danse du Soleil ou la Quête de Vision, mais aussi avant toute entreprise requérant force et pureté. Ce rituel est considéré comme un moyen de se purifier, de se soigner en éliminant toutes les toxines accumulées dans le corps, et de se préparer à voir en soi-même et à recevoir les guidances des « esprits alliés » (Archanges et Anges, « Maîtres ascensionnés », Élémentaux de la Nature et Totems).
J’ai été initié à Inípi par le Mandaté officiel des « Derniers Survivants de la Cheyenne River », de la Tribu Lakotah des Sioux Oglala, du Sud Dakota. Et j’ai pu commencer à apprendre à gérer la température du corps dans des environnements très chauds, en utilisant souvent les saunas et les hammams.
Nyepi à Bali
Aussi, à Bali, il y a la fête annuelle du nouvel an, le Nyepi. C’est une période d’arrêt de toute activité, dédiée au jeûne, le recueil et la méditation, pour une purification générale.
Le Nyepi, ou jour du silence à Bali, est une fête célébrant le nouvel an balinais selon le calendrier hindouiste Saka. Cette cérémonie unique au monde mêle folklore et légendes. C’est une occasion pour tous les habitants de l’île de se recueillir, de jeûner et de méditer. Chaque année commence ainsi par un jour et une nuit de purification. Pendant 24 heures, les Balinais restent chez eux, dans le silence. Toutes les lumières de l’île sont éteintes et aucune activité ni lumière ne sont autorisées.
Même l’aéroport international de Bali à Denpasar reste inactif durant toute la durée de ce black-out rituel, de retraite spirituelle et de purification collective. L’île est sans bruit durant ces 24 heures, plongée dans une paix profonde, comme un arrêt du temps régénérant. C’est une belle expérience que nous avons vécu à Ubud, cité de résidence royale, au milieu des rizières, dans la jungle sur les hauteurs de Bali.
Cultiver la Gratitude et préserver la Foi est le véritable pouvoir
Gratitude donc pour ces riches et intenses expériences, à l’engagement total dans la prise de risque, impliquant ma famille et le peu que nous possédons, où ni la peur ni l’erreur n’ont leur place.
Également, Gratitude à la Foi qui nous porte en ouvrant les portes, et qui s’est encore plus renforcée à travers l’expérience de ces défis et projets de vie.
Et aussi, Gratitude à cette capacité de pouvoir se placer au Point ou Temps Zéro, pour cheminer dans une paix stabilisée et toujours accessible, quelque soient les circonstances et conditions externes.
Le Point ou Temps Zéro n’est pas une fuite de la réalité éphémère de l’expérience de vie. C’est le moyen habile de vous en détacher, pour mieux y agir, et non plus y réagir négativement, lorsque vous êtes face à des défis à relever.
La discipline de l’humilité et de la gratitude
La discipline de la Gratitude et de l’humilité est un autre moyen habile pour être vigilent à propos de la vision, la perception, la pensée ou l’idée que vous avez de votre « importance personnelle ». Il est essentiel de rester conscients que vous êtes tous une partie du Tout / La Source. Si vous êtes négligents dans cette vigilance à soi, la Vie vous y contraindra. Car l’évolution et l’élévation de votre Conscience ne peut pas se passer de cette vigilance.
L’Éveil Est cette vigilance. Qu’il s’agisse de Bouddha Shakyamuni, ou de Jésus/Yeshoua, leurs derniers mots avant leur ascension ont été identiques. Ils ont dit, respectivement « vigilance, vigilance, vigilance » et « prudence, prudence, prudence ». Mais la vigilance, Zanshin en Japonais, n’est ni la peur, ni une tension sur-stressante. C’est le fruit de l’Ouverture d’une Conscience en paix.
C’est par manque de vigilance que vous créez vos plus grandes peurs, par manque de discipline personnelle. La discipline requise est pourtant simple. Il suffit d’accepter pleinement et consciemment le moment présent, quel qu’il soit, comme une opportunité, ou une voie optionnelle pour apprendre. L’acceptation de ce moment présent, « Ici et Maintenant », inclus votre propre être, dans sa totalité. Ce positionnement vous évite le jugement et les a priori. Il vous garde ouverts et attentifs, dans une observation posée et détachée, tout en vous gardant prêts à agir −en conscience−.
Aux yeux du Tout/Le Créateur, toutes les vies sont égales en valeur. Vous pouvez certes distinguer, discerner et constater les différences pour apprendre. Mais le jugement de valeur est superflu et inutile. Il ne résout rien, ni n’est positivement créatif. Il amène seulement le mental égotique à se juger lui-même, en créant la division en vous. Ce qui vous amène tôt ou tard à avoir à pâtir des conséquences de ce comportement programmé et automatique.
Pratiques d’Éveil pour atteindre le Point ou Temps Zéro
Meisō, la Méditation
La Méditation / Contemplation, alliant l’attention au souffle (Kokyū), la posture (Shisei) et le Kshetram (Shōten) de Sahasrāra Çakra, stimule l’éveil et la « montée de la Kundalinī ». La Méditation dont il est question ici est « sans pensée » (Hishiryō) et « sans but ni esprit de profit » (Mushotoku) −pas même celui d’atteindre le Point ou Temps Zéro, ni l’état de Bouddha−.
Dans le Zen, la méditation assise (Zazen) est dite Shikantaza, c’est-à-dire « s’asseoir pour s’asseoir −et respirer− » ; rien de plus dans l’objectif de cette pratique. Dans cette méditation/contemplation, la respiration (Kokyū) est le lien. Le souffle est le pont qui crée la jonction entre le corps et l’esprit, entre la posture et l’état de Conscience.
Dans le Zen, la méditation assise est Zazen ; dans le Yoga c’est Dhyāna. On la retrouve sous différentes formes, bien que toujours sur les mêmes principes, dans les pratiques des Écoles du Ki, ou Chi, ou Qi, en Extrême Orient. Ces Écoles enseignent les Arts martiaux intégrant des pratiques de méditation. Car Énergie et Méditation vont de paire.
D’autres « moyens habiles »
La Méditation est donc « l’école par excellence » pour développer l’Éveil et l’Union à la Conscience du Soi. Car elle nous apprend à « faire le chemin ». En réalité, ce n’est pas vous qui « faites la méditation », mais la méditation qui vous fait.
Cependant, elle n’est pas une finalité en elle-même. Bien que sa pratique continue vous permette de « rafraîchir » sans cesse ce chemin, de le garder vivant, et de le développer. S’il y a une finalité, ou plutôt, une évolution « au-delà » de la Méditation, elle est d’appliquer ce que vous « connaissez du chemin de la méditation » −les états qu’elle induit− à toutes les situations et activités.
Alors, bien d’autres moyens vous permettent de développer votre conscience éveillée. Parmi ces moyens infinis, on peut citer la Danse, la Musique, les Arts, l’Artisanat, les Sports, la Marche, la Thérapie, …
Aussi, avec le Son, vous pouvez activer et stimuler les Çakra et les états de conscience qui sont liés à leurs fréquences. Car tout est vibration et fréquences vibratoires, qu’elles soient sonores, chromatiques, olfactives…
Par exemple, les notes d’une même octave musicale ont une correspondance qui peut être utilisée dans ce but, pour activer vos Çakra. Avant de procéder à cette imprégnation sonore, prenez soin d’étalonner le La sur 432 Hz, et non pas 440 Hz (fréquence sonore pervertie) comme le sont tous les instruments et musiques du monde « moderne » :
- le Do résonne en accord avec Mūlādhāra Çakra,
- le Ré résonne en accord avec Svādhiṣṭhāna Çakra,
- le Mi résonne en accord avec Maṇipūra Çakra,
- le Fa résonne en accord avec Anāhata Çakra,
- le Sol résonne en accord avec Vishuddha Çakra,
- le La résonne en accord avec Bindu (l’Ājñā Çakra arrière, au niveau de l’occiput),
- le Si résonne en accord avec Ājñā Çakra,
- le Do résonne en accord avec Sahasrāra Çakra.
Soutien et accompagnement
Traverser avec sérénité les transitions que la vie vous impose n’est pas toujours simple. Cela nécessite parfois la présence de quelqu’un de confiance et compétent, qui puisse vous apporter un soutien pertinent, par son expérience et son expertise.
C’est le cas notamment, lorsque vous ne vous sentez pas capable, ou que vous ne savez pas comment vous y prendre, pour opérer les changements nécessaires à votre évolution vers le bien-être, ou pour un mieux être.
Le Coaching de Vie privée et professionnelle
Alors, le Coaching vous aide à objectiver et à transformer ce que vous concevez comme des problèmes, en opportunités pour enclencher le changement. Ce changement occasionne une plongée en vous-même, afin d’y trouver et d’y puiser vos ressources, pour les libérer par leur mise en application, pour une vie meilleure. Le Coaching de Vie est justement l’accompagnement idéal pour vous soutenir dans la réalisation de votre croissance personnelle.
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