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Doit-on réagir ou pas face à l’opposition ? Et comment la résoudre ? L’Union est-elle possible suite à l’Opposition ?
L’Opposition et l’Union sont des choses que nous concevons comme diamétralement opposées, contraires par nature. Intellectuellement, nous avons besoin de dissocier les énergies et les phénomènes, pour que notre mental puisse les comprendre.
Néanmoins, si on compare ces énergies, ou forces, ou encore mouvements de répulsion et d’attraction à la barre d’un aimant, on peut les percevoir de manière différente. Car les pôles négatif et positif ne font-ils pas tous deux partie de la même pièce ? Et si l’aimant est un aimant, c’est bien parce que ces deux pôles le composent.
Et cette notion de polarités va bien plus loin que celle de l’aimant. D’un point de vue bioénergétique et métaphysique, tout ce qui existe est sujet à ces polarités électromagnétiques « positives » et « négatives ». Sans cette dualité énergétique, la matière ne pourrait pas rester en cohésion, et la forme ne pourrait pas rester la forme.
Lutter contre
Le renforcement des résistances
On sait à quel point lutter contre quelque chose ou quelqu’un le renforce1. « Lutter contre » renforce les résistances, qu’elles soient « internes ou externes ». Pourtant ce que nous souhaitons avant tout, c’est faire disparaître ces résistances.
C’est pourtant une réaction automatique, instinctive peut-on même dire. Cette réactivité est inscrite en nous, au niveau subconscient. Elle est un moyen de préservation, au même titre que la fuite. Ce qui active cette réactivité est donc la peur, stimulée par le ressenti d’une menace.
La perte du pouvoir de libre arbitre
Et on sait aussi −théoriquement−, que lorsqu’on tombe sous le joug de la ré-action, nous quittons notre capacité à être dans l’action posée et pleinement consciente.
Car nous cédons notre pouvoir de libre arbitre en nous laissant mener par nos programmes subconscients. Cela fonctionne très bien tant qu’il s’agit de véritablement sauver notre vie, car cette réactivité nous fait agir instinctivement. Elle nous pousse alors à réaliser des prouesses dans ce but.
Le processus neurologique de l’instinct de survie
Cet instinct de survie active plusieurs hormones et neurotransmetteurs, dont l’adrénaline, le cortisol et la noradrénaline.
Lorsque le cerveau perçoit une menace −qu’elle soit réelle ou non−, ces substances se libèrent pour préparer le corps à réagir rapidement. Le but de ces hormones qui agissent ensemble pour préparer le corps à une situation de danger, est d’augmenter nos capacités physiques et mentales pour faire face à une menace.
Cependant, un stress chronique entraîne une surproduction de ces hormones, ce qui épuise l’organisme et peut entraîner des problèmes de santé d’ordre physique et psychique. D’autres conséquences problématiques sont également générées par cette surproduction hormonale et les comportements qu’elles induisent.
Le débordement émotionnel, « pain béni » du mental
Cependant, cette réactivité survient −très− souvent lorsque nous nous sentons seulement « touchés » émotionnellement, ou que le mental juge impératif de préserver l’intégrité de sa représentation égotique.
Car il associe l’ego − »l’être personnel et non véritable »− à ce que nous sommes profondément et réellement − »l’être naturel et véritable »−. De fait, si le mental à l’activité débridée (le « singe fou » disent les Orientaux), s’allie à un puissant ego, il se sent très vite « en danger ».
Cette réactivité est donc, dans 99% des cas, le produit de nos fonctionnements égotiques qui surfent l’énergie débordante des vagues émotionnelles. Car à notre époque, nous sommes très rarement réellement en danger −à contrario des temps plus « barbares »−.
Le filtrage mental et ses conséquences
Le mental filtre en permanence nos perceptions et les déforme pour les ajuster à son interprétation des informations sensorielles et de ses mémoires, en fonction des expériences passées et des attentes de notre ego. Dans ces cas là, nous avons quasiment toujours à regretter, un jour ou l’autre, nos réactions intempestives.
Au lieu de rester en recul, en observation et donc dans la maîtrise de nos émotions, cette énergie nous dépasse et déborde. C’est pour cette raison que nos mots, nos comportements et nos actes dépassent « la raison de notre Cœur que la tête ne connaît point2« ni ne peut entendre. Et cela génère des conséquences que nous aurions préféré éviter.
La nocivité de la réactivité immodérée
Car ces conséquences sont aussi nocives pour nous-mêmes que pour « l’autre partie » ; même si parfois il nous faut un certain temps pour en prendre conscience.
Mais en ces temps de Transition vers un Nouveau Paradigme, ce temps est de plus en plus court. Nous conscientisons à quel point elles nous sont nocives, lorsque nous en ressentons du regret et de la culpabilité. Ces émotions négatives, comme la colère et la tristesse, « plombent » notre énergie et notre fréquence vibratoire, ajoutant un poids aux épreuves de la vie quotidienne.
Certes, le Pardon en est la voie de libération. Mais on peut aussi suivre une voie « moins tortueuse et torturante, sans avoir à éprouver de telles émotions débridées.
- « Plus on lutte contre quelque chose et plus on en renforce la résistance » : ce sont des paroles du Bouddha Shakyamuni, utilisées dans le cadre de la lutte contre l’ego, ses « mauvaises tendances et automatismes ». Cependant, cette effet de renforcement des résistances s’applique de la même façon à toutes choses. ↩︎
- « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » Citation de Blaise Pascal, « Les Pensées » ↩︎
Une autre voie, celle de la paix intérieure
Comprendre l’utilité de l’Opposition et de la Contrariété − »déplaisir et mécontentement causé par ce qui contrarie, qui est contraire »− peut être utile.
Car cela nous évite cette sinuosité des « up and down » émotionnels. Bien entendu, chacun(e) a le libre-arbitre de choisir d’expérimenter la vie, en passant ou pas par tous les états extrêmes de conscience. Mais si on souhaite intégrer et cultiver la paix en soi, la Pleine Conscience est alors La Voie propice.
L’Opposition et l’Union
La vision des Écoles de la Pleine Conscience
Du point de vue « unifié » de la Pleine Conscience, on peut dire, à la façon des enseignements du Zen, qu’entre l’opposition et l’union, « ni l’une ni l’autre ne vaut ». Car ce sont toutes deux des phases impermanentes et transitoires, servant l’expérience.
Elles œuvrent, malgré toutes les apparences, à manifester une évolution en tendant vers un état d’Harmonie. Et au-delà de ces périodes transitoires et évolutives par les transformations qu’elles produisent, tout est en réalité « déjà lié » et unifié, par la Loi d’Interdépendance.
Encore une fois, les enseignements anciens, comme ceux du du Tao, du Confucianisme ou du Bouddhisme, nous facilitent l’intégration de l’idée d’un « mal pour un bien ». Prenons par exemple les sages paroles du Yi King, fondé sur le Confucianisme et le Taoïsme.
L’explication à la fois concrète et métaphysique du Yi King
« L’Opposition », Hexagramme 38 du Yi King
« Dans le monde des choses visibles, l’opposition rend possible la distinction et la différenciation (par polarités, orientations, espèces, etc), grâce à laquelle l’ordre s’établit dans le monde.
Ainsi, c’est pour cela qu’il est important de garder notre individualité en toute compagnie. Cela nous permet d’apporter véritablement nos richesses personnelles et singulières au Tout, par le partage et la communication, même si cette communication est simplement silencieuse. »
Yi King – K’ouei (« l’Opposition ») 38ème Hexagramme
Il est à noter que la notion de « communication silencieuse » en Extrême-Orient, est la représentation de la communication la plus sophistiquée et parfaite. Car elle s’exprime pleinement par « la Présence » et sa qualité.
On retrouve ce principe dans les Écoles d’Arts martiaux, comme ceux du Budō au Japon. En Japonais, « I Shin Den Shin » −« De mon âme à ton âme » ou « de mon cœur à ton cœur »−, exprime cette communication silencieuse, même au-delà du temps et de l’espace. Une telle qualité de Présence ne peut s’exprimer que par l’énergie produite par la Pleine Conscience.
L’hexagramme 38 est formé du trigramme supérieur Li, qui représente le feu, et du trigramme inférieur Touei, qui symbolise le lac. Ces deux éléments sont en mouvement en sens opposé, reflétant ainsi l’idée d’opposition.
L’image de l’opposition des Éléments Eau et Feu ou du Yin-Yang
« Les deux Éléments du Feu et de l’Eau, même placés ensembles, ne se mélangent pas, mais ils conservent leur nature propre. »
S’ils sont correctement mis en interaction, ils produisent de l’énergie, comme de la vapeur et de l’Eau chaude. Néanmoins, si leurs forces ne sont pas dans le juste équilibre, alors soit l’Eau se disperse complètement dans l’air sous forme de vapeur, soit l’Eau déborde et éteint le Feu.
De même, le Yin et le Yang, par le respect de ce principe, produisent le mouvement perpétuel de la Vie. La combinaison de leurs énergies opposées et complémentaires à la fois génère ce mouvement qu’on appelle l’Évolution. Cela rejoint le phénomène électromagnétique produit par les polarités des aimants.
Tout est question d’Équilibre, c’est « la Voie du Milieu ».
La Voie du Milieu
L’enseignement du Bouddha Shakyamuni
La Voie du Milieu, ou Voie Médiane, ou encore Voie Moyenne, est un concept central dans le Bouddhisme, enseigné par le Bouddha Shakyamuni lors de son premier sermon. Elle consiste à éviter les extrêmes, tantôt l’attachement aux plaisirs matériels et l’avidité, tantôt l’ascétisme et la privation.
Le Bouddha a lui-même expérimenté ces extrêmes avant de trouver le juste milieu qui mène à l’Éveil et à la cessation de la souffrance. Cette Voie est celle de ce juste milieu, menant donc à cet Éveil et libération de la souffrance. Bouddha Shakyamuni s’est totalement consacré à cette recherche, durant toute sa vie d’adulte ; après s’être enfui de son palais et avoir renoncé à sa vie de prince avec tous ses avantages, attributs et possessions.
Au-delà de la dualité de l’opposition
La Voie du Milieu est illustrée par le Noble Chemin Octuple, et elle s’y réfère. Le Noble Chemin Octuple inclut la vision juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, les moyens d’existence justes, l’effort juste, l’attention juste et la concentration juste.
Il vise l’Équilibre en toutes choses. Cette voie médiane est également liée à la non-dualité, où le spirituel et le matériel ne sont ni opposés ni séparés, mais indissociables. Ces préceptes et principes composent le socle du Zen.
Dans le contexte contemporain, la Voie du Milieu est utilisée pour résoudre des conflits et promouvoir la paix dans le monde. Elle sert également de guide pour une vie équilibrée, en conciliant des points de vue divergents et en évitant les extrêmes.
La Vacuité, essence de l’opposition et de l’union
« Les phénomènes (ou ‘la forme’) et le ‘vide’ s’interpénètrent ». La signification de « Vide » est profonde.
C’est dans le « Sūtra du Cœur de la Grande Sagesse » qu’il est dit que « la vacuité est la forme et la forme est la vacuité ». En Français on utilise aussi le mot « vacuité » pour désigner ce « Vide » − »Kū » en Japonais, « Shūnyatā » en Sanskrit−. Cette Vacuité est l’essence de tous phénomènes et de toutes formes. Cela fait référence à la Loi cosmique immuable d’Interdépendance.
Matière et Esprit, comme matérialité et spiritualité, ne sont qu’Un.
Ainsi, vouloir se couper des désirs est illusion, puisque même les désirs servent notre chemin d’évolution et d’Éveil. Tout comme ne vivre que par et pour les désirs est illusion aussi, puisqu’on en oublie, distrait par la quête de jouissance insatiable, de vivre notre réalité spirituelle en élevant notre niveau de Conscience.
Application concrète de l’enseignement du Yi King dans l’Opposition
L’hexagramme 38 « K’ouei » conseille de ne pas agir de manière directe ou brusque face à l’opposition, car cela ne fait le plus souvent qu’aggraver la situation. Au lieu de cela, il est recommandé de procéder par petites étapes et d’agir avec prudence. L’opposition est vue comme une phase nécessaire qui peut mener à une transformation positive.
Dans le Yi King, l’hexagramme de l’Opposition est interprété comme un appel à la vigilance et à la patience. Il suggère de préserver son individualité et de ne pas se laisser influencer par l’environnement, même si cela signifie se retirer temporairement. Il est également conseillé de chercher des affinités intérieures plutôt que des similitudes superficielles −avec les autres, les comportements, les évènements, …−. Car cette approche plus profonde conduit à une meilleure compréhension, ce qui permet une résolution pacifique des conflits.
En astrologie, l’hexagramme de l’Opposition est associé à un tournant de cycle, une apogée qui nécessite une reconfiguration. Il symbolise une confrontation et le besoin de faire face à quelque chose ou à quelqu’un, tout en évitant de se décourager ou de céder à la violence.
La fin de l’Opposition
Cesser de « lutter contre » et dissoudre l’opposition
En suivant ces enseignements, on en conclut à être attentif à ce qui nous relie plutôt qu’à ce qui nous divise. Ainsi naît en nous la Compassion qui, selon la définition du Bouddha, « est de l’Amour allié à la Sagesse ».
Et c’est ici que cesse la lutte. Car se relier, c’est s’unir, en faisant converger les énergies opposées pour les rendre complémentaires. D’une production ou d’une intention de destruction, on passe à la co-construction. Dans l’idéal, ce temps survient tôt ou tard.
Cependant, dans la réalité temporelle et duelle, il arrive que cette union soit remplacée par une séparation, une distanciation.
Bien que dans l’absolu, tout retourne à l’Unité, cela prend parfois énormément de temps. Alors, être détaché, et libre de toute attente, nous porte à accepter cette séparation, et de « continuer notre chemin ». L’essentiel qui subsiste, est de toujours rester uni en nous-même. De cette unicité intérieure, toute union par affinité véritable est possible. Et par la force de notre fidélité d’unicité cultivée en nous, rien ne peut empêcher l’union, manifestée par l’effet de résonance. « Ceux qui se ressemblent s’assemblent ».
L’Union
L’expression cyclique de l’Impermanence
Le Yi King nous explique la logique des cycles, soumis à la Loi d’impermanence.
« L’Union fait s’évanouir l’opposition, comme la pluie en tombant dissipe la chaleur étouffante qui régnait avant l’orage. Car c’est précisément lorsqu’elle est parvenue à son point culminant le plus aigu, que l’opposition se transforme en son contraire. »
Yi King – K’ouei (« l’Opposition ») 38ème Hexagramme
La fraîcheur et la sagesse de l’esprit du débutant
Il n’y a de permanence que dans l’impermanence, tout est cycles dans le Cosmos. Et ces cycles servent un dessein qui nous dépasse, non seulement en temporalité, mais également en capacité créative.
Cette ignorance nous fait encore utiliser des mots comme « miracles » ou « magie » pour exprimer ce que nous ne comprenons pas des synchronicités orchestrées par l’Intelligence de l’Univers. Il est tout à fait juste et honorable de considérer notre ignorance. Malgré le fait qu’on ait passé une vie à expérimenter et à étudier, on ne sait rien. Cultiver cet état nous garde dans l’humilité, toujours aptes et ouverts à apprendre, encore et toujours.
Le Zen et le Budō, enseignent qu’il est essentiel de toujours garder « l’esprit du débutant ». Que l’on ait des décennies ou des mois de pratique ne change rien à l’importance de ce principe. Quitter cet état de l’ego dompté, assoiffé de « co-naître », c’est quitter la fraîcheur de la pratique, et la vigilance en soi-même (« Zanshin »).
Cet état de vigilance est essentiel pour ne pas se « laisser endormir par l’ego », assujetti aux influences externes et mentales. Il est essentiel pour rester fermement ancré dans la Pleine Conscience de l’Instant présent ; « Ici et Maintenant ». Alors, cesser de « lutter contre » et s’ouvrir à l’Union, dans cet état de vigilance, n’est pas un acte naïf, mais un acte de sagesse.
Conclusion de l’Opposition et de l’Union
Différence des effets entre s’ancrer dans l’opposition ou dans l’union
Traverser les épreuves, les rivalités et oppositions dans un état de conscience animé de paix change toute l’expérience.
Car nous ne percevons plus ces oppositions comme des calamités, de l’acharnement à notre encontre ou des choses catastrophiques. Nous sortons alors du rôle insidieux de la victime. Nous n’en subissons plus l’écrasement, ni la colère et le découragement, produits par une perception négative contre laquelle il « faut lutter contre ». Lorsque la paix s’instaure et s’installe en nous, les luttes intérieures cessent et se dissolvent. Ainsi, nous n’avons plus de luttes à mener « à l’extérieur ».
L’épreuve devient alors un défi que, en Guerrier(ère) de la Lumière, nous relevons avec bravoure, patience, recul, compassion, efficience et maîtrise.
Pouvoir générer cet état et les comportements qui en découlent, nous permet la résolution véritable, de la façon la plus fluide et dans les meilleurs délais possibles. De cette manière, nous nous libérons de la négativité à laquelle ces situations nous appellent. Cette négativité ne trouve pas d’accroches en nous, et nous ne nous y laissons plus happer, par notre réactivité en non conscience.
L’effet toile cirée
On peut alors comparer l’effet que ces situations ont sur nous à « l’effet toile cirée ». Lorsqu’une goutte de pluie tombe sur une toile cirée, elle n’a pas d’accroche, et glisse en coulant jusqu’au sol.
L’acceptation de « ce qui est » est la clé du détachement. Elle nous permet de prendre du recul sur les situations stimulant la réaction, ainsi que sur nos états émotionnels et les pensées qui en surgissent.
En ne cédant plus à la réaction, nous nous ouvrons à l’action en conscience ; en pleine maîtrise de nous-même, de nos choix, orientations et comportements. Par cette action en conscience, nous utilisons à bon escient et avec sagesse notre pouvoir du libre-arbitre.
La voie des êtres libres
C’est la voie des « êtres libres » non soumis aux fluctuations des évènements extérieurs. En agissant ainsi, vous êtes libres car vous actez dans le Réel −et non l’illusion− de la Pleine Conscience.
Vous, Guerriers et Guerrières de la Lumière, vous activez par cette voie votre pouvoir de Compassion, nourri d’Amour et de Sagesse. En l’activant, vous l’irradiez et partagez avec le monde cette belle et lumineuse énergie. Par cette Lumière que vous générez, vous aidez les autres à distinguer le réel du factice, ne fusse que par votre présence silencieuse.
Vous êtes des Guerriers pacifiques de la Lumière lorsque, dans cet état de conscience, vous ne connaissez ni la peur, ni le manque de quoi que ce soit. Par votre Foi, vous Savez que « tout et juste et parfait ici et maintenant ». Vous savez que le Plan inconnu de l’Intelligence de l’Univers s’ajuste dans l’Instant, par Résonance à ce que vous êtes, à ce que vous faites vibrer en vous. Alors vous êtes vigilants et attentifs à ce qui se passe en vous-même. Vous vous « traquez vous-même », prompts à identifier la « voix du menteur », le mental « com-men(ta)teur ».
La salle de cinéma
Cet état nous permet de percevoir la Vie dans ce qu’elle est véritablement. C’est-à-dire une expérience similaire à une salle de cinéma ou de théâtre.
Et nous avons tous le pouvoir de choisir quel type de film ou de pièce nous voulons voir se jouer. L’article « L’Intensification de l’Être, Retour au Point ou Temp Zéro » partage un exercice de visualisation simple et accessible à tous, pour se « mettre en scène » suivant ce principe de la « salle de cinéma ».
N’oublions pas qu’il y a deux façon de vivre l’expérience. Soit nous sommes dans la peur et la « sombritude », et nous ne pouvons pas vibrer et donc co-naître ni avec l’Amour ni avec la Lumière. Soit nous sommes dans l’Amour et la Lumière, et nous ne pouvons pas être soumis ni aux peurs ni à l’obscurité.
Et toi, quel type de scenario aimes tu regarder et vivre, par les vibrations que cela te fait ressentir, émotionnellement et mentalement ?
Besoin de soutien et d’accompagnement
Traverser avec sérénité les transitions que la vie nous impose n’est pas toujours simple. Cela nécessite parfois la présence de quelqu’un de confiance et compétent, qui nous apporte un soutien pertinent, par son expérience et son expertise.
C’est le cas notamment, lorsqu’on ne se sent pas capable, ou qu’on ne sait pas comment s’y prendre, pour opérer les changements nécessaires à notre évolution vers le bien-être.
Alors, le Coaching aide à objectiver et à transformer ce qu’on conçoit comme des problèmes en opportunités pour enclencher le changement. Ce changement occasionne une plongée en soi-même, pour y trouver nos ressources et les libérer, pour une vie meilleure. Le Coaching de Vie est justement l’accompagnement idéal pour réaliser cette croissance personnelle.
Pour en savoir plus sur le Coaching de Vie singulier du Suishō Reikidō® Hōshiki :
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© Franck Cohendet Février 2025 – Ben Guemoud, Souss-Massa, Maroc
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