Avant Propos
Une autobiographie est toujours difficile à réaliser de manière brève, tellement la vie est riche d’expériences déterminantes pour les trajectoires de vie. Surtout pour évoquer le parcours de plusieurs vies en une seule. Car ce sont alors des entrelacs abondants de cheminements qui nous amènent à l’âge mûr.
Je vais tenter de m’en tenir à une très infime partie des épisodes et expériences les plus forts. L’autobiographie ci-dessous est une sélection ultra-minimaliste des évènements qui ont orienté mon Chemin de Vie. Ces évènements sont aussi clairs et vivants aujourd’hui en moi, que s’ils s’étaient passés hier, tels des mémoires de Cristal.
Bien que le Suishō Reikidō® soit né dans les prémisses de mon âge adulte, j’y ai été préparé −comme pour toute destinée− dès mon enfance. Il est donc nécessaire que cette autobiographie débute par cette période d’innocence innée.
Pour celles et ceux qui souhaitent plutôt avoir une vue plus concise et résumée de mon parcours, l’Épilogue ci-dessous sera utile.
Épilogue
Un extrait de l’Avant Propos du REIKIHŌ NO TEBIKISHO, pour initier ce résumé
Pour épiloguer rapidement, je citerai un extrait de l’Avant Propos du REIKIHŌ NO TEBIKISHO. C’est mon premier livre terminé en 2021, pour l’instant disponible en format numérique, et en vente exclusive sur la Page des Éditions Suishō Reikidō® :
Je suis né le 16 Août 1966 en Isère, et j’ai vécu ma vie d’adulte principalement dans les Alpes françaises, au Pays du Mont-Blanc, dans la haute vallée de l’Arve, en zone frontalière avec la Suisse et l’Italie, jusqu’à fin 2011.
REIKIHŌ NO TEBIKISHO – Manuel de Méthode Reiki – Franck Cohendet
J’ai ensuite résidé et été en activité au Maroc sur la côte Atlantique durant quatre ans, puis je suis revenu en France à Paris, au printemps 2016.
Mon parcours de vie m’a amené très tôt et de manière continue et soutenue à chercher à comprendre toujours plus « l’Inconnu ». Cette découverte perpétuelle s’est manifestée par de multiples voies d’apprentissages instinctives ou intuitives, mais aussi par des voies d’enseignements traditionnels et des parcours académiques « alternatifs » (programmes universitaires en autodidactisme).
Un complément de résumé
À cet extrait, je rajoute, pour actualiser et compléter ce résumé de parcours que :
- Parmi les « enseignements traditionnels » que je cite plus haut, j’inclus mes « rencontres avec les Maîtres et Messagers », incarnés et « non incarnés ou ascensionnés ».
- J’ai commencé la pratique du Yoga et enseigné la Natation dès l’âge de 16 ans et jusqu’à 19 ans. À 17 ans je coachais une équipe de compétiteurs juniors.
- Depuis mon enfance, l’Art, Dame Nature et la Montagne ont été mon chemin initiatique, puis mon université, ensuite mon « bureau » et surtout mon Dōjō à ciel ouvert de développement personnel et spirituel.
Puis, dans la chronologie :
- En 1990, alors que j’étais sportif de l’extrême, s’est initiée de façon totalement intuitive et autodidacte la création du Suishō Reikidō®, que j’appelais à l’époque « Kijutsu » (« L’Art du Ki »). C’est à la même époque que j’ai commencé à pratiquer le Zen, l’Aikidō et le Yamabushidō.
- En 1992 se produit le premier soin à quelqu’un d’autre ; ma mère qui était atteinte d’un cancer du sein. Sa rémission s’en est ensuivie ; sans aucun traitement allopathique, ni rayons X, ni chimiothérapie, ni opération chirurgicale.
- J’ai continué à pratiquer le coaching sportif jusqu’en 1993, pour déboucher sur le coaching personnel dès 1996, et enfin arriver au coaching professionnel en 1999.
Et aussi, globalement :
- J’ai étudié -et j’étudie encore- l’Anthropologie, les Arts et les Savoirs culturels, théologiques et ésotériques de différents peuples, par l’apprentissage autodidacte et par l’enseignement de maîtres ou guides : Yoga -Inde- ; Taoïsme -Chine- ; Bouddhisme Mahāyāna et Vajrāyāna -Népal, Tibet et Japon- ; Zen, Bushidō et Yamabushidō -Japon- ; cultures Malinké -Afrique de l’Ouest- ; de l’Égypte ancienne ; Yoruba -Nigeria, Bénin, Togo- ; Lukumi et Congo ou Bantù et Abakua -Cuba- ; Toltèque, Maya et Inca -Amériques centrale et du Sud- ; Lakotah Sioux et Cherokee -Amérique du Nord- ; du Maroc et du Moyen-Orient -Ethnies, Théologie et Spiritualités, Arts, Cultures et Traditions-.
- Étant artiste « indie » (« auto-produit ») et formateur-conseil (Prof. de Musiques traditionnelles Afro-cubaine, Africaine, Espagnole et Arabe), j’ai enseigné les psychothérapeutes inscrits dans le cursus de formation au Diplôme Fédéral de Musicothérapeute, à l’École Romande de Musicothérapie de Genève de 1998 à 2010. J’y ai conçu l’ingénierie didactique et pédagogique de contenus d’apprentissage qui ont été ajoutés au programme de formation existant (percussions traditionnelles, Ethnomusicologie, notions du pouvoir du Son et du rythme et approche de l’Ethnomusicothérapie). Je conseillais aussi les apprenants à propos de l’Éthique et des exigences personnelles que le chemin du thérapeute implique.
- Je suis titulaire d’un Master en Sciences Humaines et Sociales mention Sciences de l’Éducation parcours Formation des Adultes, ainsi que d’une certification professionnelle de Responsable de Projets de Formation, obtenus au CNAM de Paris ; suite à ma demande de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour mon parcours autodidacte de consultant-formateur.
- J’ai été formé en Psychologie comportementale et Morphopsychologie, en Communication (interpersonnelle et professionnelle) et en Management, à l’AFDESS de Chambéry en France, et au FCMA de Lausanne en Suisse.
Enfin plus récemment :
- En 2020 j’ai déposé la marque Suishō Reikidō® afin d’en protéger l’intégrité. À la fin de la même année, j’ai terminé la rédaction du REIKIHŌ NO TEBIKISHO.
- En 2021 j’ai quitté St-Germain-des-Prés à Paris pour aller m’installer, avec mon épouse et notre fille, dans les Pyrénées Atlantiques.
- Début Septembre 2023 nous avons quitté à nouveau la France pour retourner tout d’abord au Maroc un mois ; avant de nous envoler début Octobre pour à Bali, en Indonésie.
Autobiographie de l’enfance à l’âge adulte
Je suis artiste depuis toujours.
Arts graphiques et plastiques
Un don d’expression graphique inné
J’ai pratiqué en autodidacte le Graphisme depuis ma petite enfance.
L’enfance en courbes dessinées et couleurs
De l’enfance à l’adolescence, j’étais très timide, sensible et réservé, pour ne pas dire « écrasé ».
Dès la maternelle, le Dessin fut mon mode de communication privilégié, me permettant à la fois l’expression de mon imaginaire et la rêverie. Durant les années de Maternelle, je suis très peu allé à l’école, car j’étais souvent malade, de santé et de constitution fragile.
Avant que nous ne déménagions en Ardèche, nous habitions au dixième étage d’une tour dans un « quartier chaud » dans la banlieue de Grenoble. Et j’avais un énorme besoin de « m’extraire de ce monde étrange » aux traits austères et hostiles, où je me sentais pleinement étranger.
L’adolescence en BD
À 16 ans j’ai gagné le seul concourt que j’ai fait, car un ami qui m’avait convié au club du « Cercle de la BD », m’y avait inscrit sans me le dire.
À vrai dire, je n’ai jamais aimé la compétition et les concours, que ce soit dans l’Art, la Natation, les Sports de Montagne, ou tout simplement dans les rivalités de la vie professionnelle ou quotidienne. J’avais donc participé à ce Concours sans grande conviction ni désir de gagner quoi que ce soit. Et j’avais reçu, à mon grand étonnement, le 1er prix ex-æquo « Jeunes talents » du Festival International de la Bande Dessinée de Chambéry (Savoie) ; le « Prix de l’Imaginaire », pour mon illustration qualifiée de créativité innovante. C’était en 1982, si mes souvenirs sont exacts.
À l’époque, je voulais m’inscrire à l’École des Beaux-Arts à St-Étienne ou à Paris. Mais mes parents, divorcés, n’avaient pas les moyens de financer un tel souhait. J’ai alors ensuite continué de créer en m’adonnant à ma passion, sans attente, « Mushotoku » (« sans but ni esprit de profit »), totalement absorbé par l’expression artistique.
L’ouverture du graphisme à divers domaines
Puis, par le bouche à oreille, j’ai commencé à avoir des commandes dès mes 16 ans ; autant dans le contexte artistique que dans celui de la conception et de la communication graphique.
Par exemple, j’ai illustré une thèse en Anglais sur « l’Unemployment » en Angleterre ; écrit un petit livre illustré pour les enfants narrant l’histoire amérindienne d’un grand père et de son petit-fils. J’ai aussi créé l’enseigne, la signalétique et les étiquettes d’un magasin Bio, ouvert par un apiculteur qui y vendait son miel, d’autres produits de la ruche, ainsi que des huiles végétales artisanales et des céréales en vrac.
Juste pour évoquer l’ironie de la synchronicité, cette boutique était dans la ville même où, quelques années plus tard, j’allais intégrer le Dōjō de l’Académie Autonome d’Aikidō. C’est l’École de Kobayashi Hirokazu Sensē décédé en 1998, fondée et dirigée par son successeur Cognard André Sensē.
L’artisanat d’Art
Ma pratique des Arts dits « plastiques » était tout aussi autodidacte.
Lorsque j’ai eu 13 ans, nous sommes partis, ma mère et moi, vivre en Savoie. Nous avons rejoint le village et la demeure de mes grands parents maternels dans les premiers temps ; mes parents venant de divorcer.
J’ai alors commencé à créer tout types d’objets ou de maquettes, en fibres végétales et argile récoltées dans la Nature ; et aussi en bois et en tissu de récupération. Mes modèles étaient souvent des objets de traditions et cultures variées, « exotiques » et qui me faisaient rêver. Dès qu’une image, un objet ou un thème m’inspirait, je le reproduisais.
Je me souviens par exemple avoir construit la coque du bateau Tigris, telle une barque en roseaux du Lac Titicaca similaires aux embarcations de l’Égypte et de la Mésopotamie antiques ; entre bien d’autres créations.
Un virage à 180° vers l’univers des sports alpins
À 17 ans, la Montagne me pris, en totalité.
C’est à cette époque que j’ai commencé à étudier comme jamais. L’Hindouisme, le Taoïsme, le Bouddhisme, le Symbolisme, l’Ésotérisme, les Arts divinatoires, l’Ethnologie, l’Anthropologie, la Musicologie, l’Ethnomusicologie et l’Ethnomusicothérapie ont été mes premiers sujets d’étude profonde. J’ai continué à étudier avec une insatiable soif d’apprendre sur ces thématiques durant plus d’une vingtaine d’années.
Parallèlement à mes activités en montagne, j’ai appris les Musiques et plus particulièrement les Percussions traditionnelles Afro-cubaines, Africaines, puis Espagnoles et enfin Arabes. Dans la continuité de ces études de plus de 20 ans, la Théologie, l’Eschatologie ainsi que les Sciences Humaines et Sociales sont venues s’ajouter à mes centres d’intérêts.
Les années avec Marcel
Je pratiquais le ski depuis mon enfance, coaché par mon grand père maternel Marcel, ancien des FFI (« Forces Françaises de l’Intérieur »), Résistant du Plateau du Vercors (38 – Isère). Il avait été membre de l’Équipe de France des Sports (de Glisse) d’Hiver, dans les années 40, puis moniteur de ski dans les années 70.
Avant, durant la guerre et juste après, les compétiteurs préparant les championnats et les jeux olympiques d’Hiver étaient pluridisciplinaires. La première édition des jeux olympiques d’hiver a lieu dans la station française de Chamonix en 1924. Marcel pratiquait le ski de fond et le saut à ski (« combiné nordique »), le ski de descente et le slalom (« combiné alpin »), le patinage de vitesse, et le bobsleigh.
La rencontre et l’enseignement profondément transmutatoires de Patrick
En 1983, avec la rencontre de mon premier mentor, Patrick (cf. ci-après), par l’intermédiaire de ma mère, ma vie prit la tangente pour s’investir pleinement dans l’alpinisme et l’escalade. Un an plus tard, après le décès de Patrick, je décidais de quitter le Lycée avant de passer le BAC G (« Techniques Quantitatives d’Économie et de Gestion). J’ai donc quitté le cursus scolaire avec seulement le BEPC.
À partir de ce moment là, ma pratique du dessin et de la peinture sont devenus très sporadique. La BD que j’avais commencé juste avant de quitter le Lycée est restée en plan, inachevée.
J’ai en fait continué d’exprimer cette aptitude artistique chaque fois que j’en avais besoin, ou que quelqu’un me le demandait. Par exemple, j’ai continué le design de logos et d’identités visuelles, de créer le graphisme et les chartes couleurs de sites internet, de pochettes d’albums musicaux, d’illustrations de livres, …
Mais l’appel des cimes était plus fort que tout. La Montagne est à ce moment là devenue ma vie et ma priorité absolue.
La Natation et le puissant lien familial à l’Eau et au Soleil
Parallèlement et au début de mes activités en Montagne, j’ai enseigné la natation durant les été, car j’étais nageur à l’UNSS (« Union Nationale du Sport Scolaire »). J’avais appris à nager la brasse, le crawl et le dos crawlé dès mes 6 ans, en cours privés avec un MNS ; ce à quoi mon père −Maurice− tenait beaucoup. Il était lui-même un très bon nageur et avait un lien très fort à l’Eau, autant qu’à l’énergie du Feu ; tout comme ma mère −Joëlle−. Dans la famille, l’Eau et le Soleil ont toujours été considérés implicitement comme des énergies indispensables, et consciemment vitales pour notre équilibre.
J’ai commencé à enseigner la natation aux bébés nageurs alors deux mois avant de fêter mes 16 ans. Et j’ai continué en coachant les Dauphins d’Or, compétiteurs juniors, jusqu’à mes 18 ans.
Ensuite, « happé » par la Blanche Dame Montagne, je compris que passer le DE de Maître-Nageur-Sauveteur que je préparais, n’était pas −ou plus− ma voie.
La Musique et les Tambours
« Imprégné dans l’œuf »
J’ai grandi dans un univers musical, mes familles paternelle et maternelle comprenant trois musiciens. Mon père a enseigné le tambour de marche durant plusieurs années, dès mes 10 ans. Mais il n’a jamais voulu que je fasse partie de ses élèves.
J’étais pourtant très imprégné du Tambour et de son énergie en lien à la Foudre et au Tonnerre ; déjà dans le ventre de ma mère. Entre un oncle paternel batteur et un père caisse claire d’harmonie, je ne pouvais pas y échapper.
Alors, à l’âge de 8 ans, j’ai quand même commencé à recevoir une instruction musicale. D’abord en école de musique puis, à l’âge adulte, avec des maîtres de tambours porteurs de traditions. Et aussi, j’ai été un court temps au Conservatoire de Chambéry pour apprendre à jouer la Marimba et le Vibraphone.
Première transe au son et rythmes des tambours
Vers mes 8 ans j’ai vécu une transe extraordinaire et puissante.
Mon père avait mis à jouer un disque des Marches napoléoniennes −qu’il jouait lui-même−, sur le vieux pickup de ma grand mère paternelle Louise.
En écoutant les tambours, jouant et roulant, je me suis mis à marcher au pas, tel un automate, autour de la table du salon. Et subitement, « ma conscience s’est envolée », tout en continuant de marcher mécaniquement au pas, au rythme des tambours.
Je voyais toute la scène, ainsi que mon corps d’enfant, « du dessus », comme si j’étais collé au plafond. J’étais « hors de mon corps », simplement spectateur de mon « corps physique et véhicule de matière » que je ne contrôlais pas ; ainsi que tout l’environnement de la pièce que je pouvais percevoir à 360°. Je percevais alors à travers les « yeux de mon âme », « d’en haut ».
Mon père, totalement paniqué lorsqu’il me surpris dans cet état, s’était mis à m’appeler en criant. Je l’entendais et le voyais, comme « au loin », très loin. Mais je restais encore « perché » quelques instants, malgré la crainte que j’avais de lui ; tellement cet état extatique était sublime. Cette puissante et longue expérience était alors inédite pour moi, en cette vie, durant l’état de veille et d’activité physique. J’étais « au-dessus et au-delà de tout ».
D’autres « expériences extraordinaires et initiatiques » vécues dans mon enfance avec la Nature
L’appel nocturne du Palmier et de la Lune
Vers le même âge, j’étais devenu somnambule.
Mon père m’avait une fois récupéré en pleine nuit, et ramené à ma chambre en me tenant et me guidant par les épaules. Il m’avait entendu sortir de la maison, car il veillait souvent tard la nuit.
Avant qu’il me rejoignit, je m’avançais sur la voie privée en pyjama, en direction de la rue. Je me souviens alors m’être demandé intérieurement, sans aucune inquiétude et avec un profond sentiment de détachement : « Est-ce que je vais vers la rue ? »
Mais au lieu de cela et en réponse à ma question, le Palmier au bord du chemin avait attiré mon attention. Ses palmes s’étaient furieusement agitées sous la force du vent nocturne. Il était éclairé par une lumière blanche et lunaire étrange, telle celle d’un projecteur-poursuite sur une scène. Le Palmier et la Lune « m’appelaient et me parlaient ». « J’étais là » sans y être, et je percevais clairement toute la « vie subtile » des éléments naturels, qui focalisaient toute mon attention « seconde » et pourtant « plus que totale ». Je sentais la « Vie des Arbres », et de l’ensemble du Vivant. Tout cela « vibrait en moi » et je m’y sentais totalement uni.
Ainsi, j’ai toujours été très sensible au Langage des Tambours, ainsi qu’à celui des Arbres ; comme magnétiquement attiré par leur voix, ou la « communication silencieuse » des Arbres. Le Cèdre, le Palmier et le Citronnier ont été mes premiers alliés et « grands frères » dès mes plus tendres années. De ce fait, ce sont les essences dont je suis le plus proche depuis toujours ; bien que ce profond sentiment fraternel se soit étendu à toutes les essences et plantes au fil des années.
L’être de plasma translucide
J’ai vécu bien d’autres expériences dites « de conscience altérée » durant mon enfance.
Comme la vision que j’avais eu, vers 11 ou 12 ans, dans l’immense forêt de chênes verts qui entourait notre ferme en Ardèche (plus précisément « ancienne magnanerie », avec une immense pièce dédiée à l’élevage des vers à soie). Alors que je regardais le chemin forestier une dizaine de mètres devant moi, j’y avais clairement et nettement perçu comme une « forme humanoïde translucide ». Cette forme corporelle avait la taille d’un grand adulte (d’environ 2 mètres). Elle déformait la végétation devant laquelle elle passait, un peu comme une loupe, tout au long de son passage sur le petit sentier de forêt.
Cet être « invisible » ou plutôt transparent dont mes yeux d’enfant percevaient le corps plasmique, paraissait observer méticuleusement le sol et les végétaux. Dès qu’il me vit l’observer d’un regard fixe et intrigué, il disparut complètement et subitement du chemin. Je suis alors allé à l’endroit où il se trouvait. J’y ai senti la « résonance vibratoire » de sa présence encore durant quelques instants, le temps que « l’imprégnation bioénergétique » de son passage ne se dissolve.
Je me souviens de cette sensation de « mystère et d’inconnu » sans aucune peur, de cette « trace énergétique » aussi furtive et discrète que celle laissée par le passage d’un renard. Les collines où nous habitions et où des centaines d’hectares de forêt s’étendaient à perte de vue, étaient toutes proches d’un secteur où des OVNIS avaient été souvent aperçus à l’époque.
Plus tôt durant la petite enfance, ainsi que plus tard, à l’âge adulte, j’ai vécu d’autres rencontres avec des êtres surnaturels et des expériences « étranges », encore bien plus intenses, surtout dans les montagnes. Peut-être que je partagerai un jour toutes ces expériences fabuleuses et incroyables, dans un ouvrage consacré à une autobiographie plus étayée.
L’envol de l’oiseau gelé
Voici un autre extrait de l’Avant Propos du REIKIHŌ NO TEBIKISHO.
Les expériences « extraordinaires », ont toujours fait partie de ma vie, depuis l’enfance ; comme communiquer avec les arbres et les animaux, ou voir des phénomènes étranges.
Une de ces expériences intenses survint vers l’âge de dix ou onze ans, avec un moineau que j’avais trouvé sur le sol gelé [NdA : dans les vignes], une fin d’après-midi d’hiver en rentrant de l’école.
Il était complètement inerte et immobile, les pattes et le corps raidis par le froid, car il avait été pris dans un piège à oiseaux posé le matin. Je l’ai alors dégagé des mâchoires du piège, puis pris dans le creux de mes mains dans lesquelles j’ai soufflé.
Je l’ai serré délicatement contre mon cœur en priant pour lui donner de la chaleur, de la vie et de l’Amour. [NdA : ma prière, dont la Force de l’Intention explosait en moi tel un volcan, était silencieuse. Je me souviens avoir seulement dit à voix haute, puis intérieurement, les larmes aux yeux : « S’il vous plait, s’il vous plait ! Qu’il vive ! »].Lorsque j’ai ouvert les mains pour voir si son état changeait, j’ai à peine eu le temps de le voir se dresser sur ses pattes et s’envoler au loin.
Je me souviens avoir pleuré sur son état tout en ressentant pour cet oiseau si fragile et si fort à la fois, un Amour infini, une pure et profonde compassion qui surpassait ma culpabilité générée par le sincère regret de mon ignorance innocente.
Car ce piège qui avait capturé l’oiseau, c’était moi qui l’avait posé le matin même.Je lisais beaucoup Marcel Pagnol à l’époque, et j’avais trouvé de vieux pièges à oiseaux dans le grenier de la ferme que nous habitions, en Ardèche. J’avais voulu tester cet « outil étrange » et inconnu dont Marcel Pagnol parlait dans ses histoires d’enfance.
Je voulais seulement comprendre comment on pouvait capturer un animal avec un tel objet ; sans être conscient des conséquences de cet acte, car je ne pensais pas que cela fonctionnerait. Et je fus servi dans ma quête d’apprentissage.Alors, par l’Intelligence de l’Univers, la Vie – l’implacable Maître – m’éduqua et m’enseigna. Elle me montra sa Loi du pouvoir de l’Intention (Mokunen) et la puissance de la Compassion ou « l’Amour inconditionnel et universel ».
REIKIHŌ NO TEBIKISHO – Manuel de Méthode Reiki – Franck Cohendet
Ce fut la première et dernière fois que je tentais de piéger un animal et nourrissais un tel but.
L’instant, empli de l’immense gratitude et de la joie qui ont suivi l’envol de l’oiseau et son retour à la vie, est comme toutes les expériences profondes que j’ai vécues dans l’ici et maintenant. Elles sont gravées dans ma mémoire aussi nettement et vivantes que si elles s’étaient passées hier.
Le lien à La Source
L’Amour et l’enseignement de Suzanne
Ma grand-mère maternelle, Suzanne, m’a appris dès que ce fut possible à me connecter en conscience à La Source du Tout/L’Un/Le Tout/Dieu. Elle m’a initié à être attentif à Ses Prophètes, Saints et Anges, et à être dans la dévotion, l’humilité et la gratitude.
Elle avait eu une vie très dure, ayant grandi en orphelinat chez les nonnes du Château du petit village de Les Marches, en Savoie. Puis plus tard elle avait traversé de gros ennuis de santé. C’est dans ce village des Marches qu’elle vivait, avec mon grand père Marcel. Elle était profondément pieuse, dans l’abandon d’elle-même et la bienveillance envers tout le Vivant, dans la Foi et l’Amour véritables.
Suzanne, surnommée plus tard « Sucette », m’a beaucoup élevé, aimé et protégé, dès le berceau. La relation de mes parents étant très houleuse et conflictuelle ; le giron de Suzanne était mon refuge où j’étais placé « dès que ça tournait mal ». J’ai ainsi pu hériter dès le début de mon enfance de ses très nobles valeurs, en bénéficiant de ses soins par les mains et les plantes, de sa douceur, de son Amour et de son immense patience. Car avec elle, j’étais très turbulent et même « débridé », libérant et exprimant toute la pression accumulée de ma relation paternelle.
La connexion naturelle à L’Un conscientisée
Impossible de pratiquer le Reikihō sans cette connexion pleinement ouverte à l’Énergie cosmique vitale de La Source, le Reiki
Infinie Gratitude à Suzanne
Car grâce à elle, cet apprentissage précoce de connexion à la Source, m’a évité le problème que la plupart de ceux qui apprennent le Reikihō rencontrent.
Ce problème est « de ne pas être assez haut en fréquence vibratoire générale », ou pas assez abandonné et concentré dans la Conscience de L’Un, lors des pratiques.
Savoir se connecter en conscience à l’Unité absolue est essentiel et fondamental
L’enseignement des maîtres japonais
Usui Sensē et les maîtres japonais de Reikihō jusqu’à nos jours, ont toujours su à quel point il est difficile d’apprendre, pour des personnes qui n’ont pas développé une authentique vie spirituelle. Je ne parle pas d’une spiritualité théorique et « mentalo-mystique », ou « New Age », mais d’une véritable expérience de sagesse construite peu à peu dans le vécu en conscience, au-delà de toute mystification.
L’Ego spirituel est encore bien plus handicapant que l’Ego athée en ce qui concerne la pratique du Reikihō − et de la vie en général −. L’Ego reste l’Ego, et mieux vaut le laisser de côté et s’en passer pour pouvoir s’harmoniser avec le Reiki. C’est également ce que dit Inamoto Hyakuten Sensē : voir la page Définitions pour plus de précisions.
Petit aparté : les problématiques de pratiques dans le Reikihō occidental
Les déviances rencontrées dans la pratique du Reikihō en Occident viennent justement du manque de considération et d’efficience de cette connexion à L’Un et à l’Énergie vitale qu’est le Reiki. Ces déviances passent inéluctablement par le shuntage des pratiques de développement du Ki, qui déclenchent ce que le Yoga nomme la « montée de la Kundalinī ». Ce processus naturel ouvre à la montée en fréquence vibratoire en conséquence.
Dans le Reikihō occidental, cette approche authentique et naturelle et (très souvent) « zappée », car ignorée ou insuffisante. Elle est alors compensée par l’activité mentale. On en a un exemple avec les fameux « symboles Reiki », les « Shirushi« , qui n’ont pas été instigués par Usui Sensē, contrairement à ce que beaucoup croient. Ce sont tous simplement des « béquilles mentales », apportées soit par Eguchi, soit par le Dr Hayashi Shujiro, et qui étaient utilisées pour les personnes « Yowaki » (« personnes au Ki faible »).
En Occident, on en a fait des « signes ou symboles de pouvoir » pseudo-magiques ; alors que le véritable pouvoir n’est pas ailleurs que dans Ce Qu’Est l’Être. Même si les croyances peuvent illusoirement laisser penser le contraire. Ce n’est qu’un effet du mental qui se parle à lui-même…
L’appel à exposer et proposer des solutions aux problématiques de pratiques du Reikihō occidental
Dans l’historique du REIKIHŌ NO TEBIKISHO, j’évoque les détails des origines des Shirushi, leurs fonctions et comment ils ont été intégrés dans l’Usui Teate ou Usui Dō du temps de Usui Sensē.
Comme je l’explicite dans le REIKIHŌ NO TEBIKISHO, l’activité mentale crée des freins et des blocages à cette connexion à L’Un/Le Tout/La Source. Ce n’est donc plus du Reikihō qui est pratiqué, mais « autre chose ». Cet « autre chose » peut souvent être assez « sombre », car certains en deviennent de véritables « portails organiques ». En effet, l’Astral, qui se juxtapose dans ses basses et moyennes fréquences à la dimension mentale, est encore sujet à la dualité. cet aspect duel est présent même dans les plus hautes fréquences de la dimension astrale, sans parler de ses basses fréquences sombres et « infernales ».
Le REIKIHŌ NO TEBIKISHO ne fait pas qu’exposer ses sources d’erreurs, issues de problématiques de pratique et d’entendement des enseignements japonais qui sont arrivés en Occident, et qui ont été filtrés par le New Age lorsqu’ils sont passés par les USA. Ce « Manuel de Méthode Reiki » propose en effet des éléments de preuves et de discernements, ainsi que des solutions à ces problématiques de pratiques.
Dans tout ce que j’enseigne et transmets, je ne demande à personne de me croire. Mais j’offre simplement des indices et des pistes afin que chacun(e) puisse faire ses propres recherches, et conforter en conscience ses choix d’intégration de l’information, par l’expérience avant tout. C’est comme « frapper à la porte » ; chacun(e) est libre d’ouvrir ou pas. Le processus initiatique de la transmission directe s’engage toujours de cette manière.
Ceci dit, et pour clore cette brève parenthèse, dans le respect du pouvoir du libre arbitre, chacun(e) a sa propre « conception et perception de la vérité ».
Le développement naturel et progressif des aptitudes relatives au Ki/Reiki
Donc, grâce à cette capacité de connexion à l’Unité absolue, établie et éprouvée depuis mon enfance, les enseignements du Reiki, « L’intelligence de l’Univers / l’Énergie vitale cosmique / l’Esprit Saint », sont alors venus d’eux-mêmes, sans que j’aille les chercher. Cela faisait partie de « mon plan de vie », même sans avoir reçu d’enseignement de « maîtres Reiki ». Les données étaient déjà inscrites dans mes mémoires transmigratoires.
Cela m’a permis de rester entièrement indépendant dans ce développement actualisé de capacités, sans être affilié à une « École Reiki » ni à une « fédération Reiki ». Libre d’influences « pré-établies », ce sont mes expériences personnelles qui m’ont permis de créer et de développer le Suishō Reikidō® Hōshiki.
Les périodes intenses, de communion seul avec la Nature et le règne Animal, puis de Meisō (Méditation-contemplation), ainsi que les Arts, puis les Sports et la vie de Montagne, m’ont permis de développer naturellement cette connexion profonde au Tout.
En définitive, L’Un, Absolu et Infini, est Le Maître Omniscient et Implacable de tout le Vivant, de tout ce qui Est, et de « tout ce qui n’Est pas (encore)« . En cette Unité absolue réside tous les savoirs les plus lumineux, car ce Grand Mystère Est L’Omniscience. Notre « mission de vie » commune n’est pas de « résoudre le Grand Mystère », mais simplement d’expérimenter et de développer Son Amour/Lumière infini(e).
Le Lien instinctif à Mère Nature, ses Éléments, ses Arbres, ses Plantes et Animaux
Mon Enfant intérieur m’a très tôt orienté vers une approche chamanique instinctive de la Nature et de la Vie.
N’ayant eu ni frère ni sœur, et déménageant souvent pour la profession de mon père, j’ai eu très peu d’amis durant mon enfance. Et ces amitiés étaient toujours limitées à des temps relativement courts. C’est donc principalement au sein de Mère Nature, en compagnie complice avec les règnes végétaux et animaux, que j’ai grandi. Ma fidèle compagne était ma chienne Lady, une cocker gold, ramenée à peine sevrée par mon père vers mes 7 ans. Elle a quitté ce monde, empoisonnée par des villageois, lorsque j’avais une quinzaine d’année.
J’ai toujours profondément aimé la Nature, notre Mère Nature. Que ce soit son Eau où j’ai commencé à nager en autonomie à l’âge de 6 ans ; ses Arbres avec lesquels j’ai communiqué et dans lesquels je me cachais et trouvais refuge dès mes 7 ou 8 ans ; ses Montagnes où j’ai fortifié mon frêle corps d’enfant dès mes 6 ans aussi, ses Roches et son Quartz avec lesquels j’ai joué également très top.
D’une nature chétive, j’étais souvent malade lorsque j’étais enfant. Je n’ai quasiment pas été à la Maternelle. J’ai même failli trépasser très jeune d’une pneumonie. Au fil du temps, la Nature, mes activités et le développement du Ki m’ont permis de renforcer ma constitution, de développer un corps athlétique ainsi que mes défenses immunitaires, et de connaître la pleine santé.
Autobiographie de l’âge adulte : Mon parcours en bref
La continuité des reconnexions à mes « mémoires transmigratoires »
Le passage de la post-adolescence à l’âge adulte fut un condensé de reconnexions à « ce qui était mémorisé et latent » en mon être, inscrit et ancré de façon multidimensionnelle. La connexion en conscience à l’Ākāsha a réactivé ces mémoires, afin qu’elles puissent être à nouveau consciemment agissantes dans cette actuelle expérience incarnée.
De l’Extrême en Haute Montagne à la Musique, le développement du Ki
La Voie de la Montagne, puis de l’Engagement extrême
J’ai pratiqué le Hatha Yoga dès l’âge de 15 ans (1981), l’Escalade dès 1983, le Zen et le Yamabushidō depuis 1988, l’Aikidō (Académie Autonome d’Aikidō – fondée par Cognard André Hanshi Shihan Sensē, sur la recommandation de Kobayashi Sōshu Sensē : Kobayashi Hirokazu Sensē Ryū Ha) et la thérapie avec le Ki/Reiki et les Cristaux de Quartz depuis 1990.
J’étais donc mon propre coach sportif et aussi thérapeute. Comme j’avais commencé à enseigner la natation et à coacher des compétiteurs juniors, alors que j’avais à peine 16 ans, mes expériences me donnaient les capacités d’assumer tous ces rôles.
En plus de cela, j’étais aussi mon propre attaché de presse et démarcheur de sponsors financeurs.
Escalade : de 1983 à 1993
Je pratiquais le Monoski-Alpinisme extrême en solo. La pente raide avec un engagement total était mon domaine de prédilection. Des sponsors surtout en matériels m’épaulaient ; comme Emery, Charlet-Moser, Salomon, Nidecker, et Segura. Je les remercie encore pour leur soutien et leur confiance.
Après la descente en monoski de la face S-O de la Grande Casse en Vanoise (3855 m – Savoie), j’ai réalisé la première descente en monoski de sa Face N. C’était en 1991. Cette ouverture m’avait motivé à « aller plus loin », et j’avais projeté une expédition pour ouvrir plusieurs voies en monoski, dans le massif des Annapurnas, au Népal.
La notion de Ki / Reiki
Pendant des années, le terme que j’associais à ma pratique du Reikihō
était « travail de développement du Ki » ou « Art du Ki » (« Kijutsu »).
Ce terme était pour moi généraliste et englobait toutes les pratiques relatives au développement et à l’utilisation consciente du Ki.
Le Ki est l’énergie vitale universelle, ou cosmique, ou encore cosmo-tellurique, et bioénergétique.
Car dans le Zen et le Budō on ne parle pas de Reiki, mais de Ki. Et encore, cette notion y est très implicite. Car on en parle très peu ; on pratique surtout. Cependant ce principe du Ki et la Relation au Ki sont omniprésents, et c’est à chacun(e) de « trouver et comprendre ce qu’est le Ki ».
Il est dit dans le Zen que « Rien ne vaut la pratique ». Et effectivement, la pratique est le seul moyen de véritablement « comprendre » par la « totalité de soi-même » ce qu’est le Ki.
Au final, qu’on évoque le Ki, le Reiki, le Shinki ou Tenki-Chiki, c’est toujours du même Ki qu’il s’agit.
La Claire Évidence du lien Cristal-Eau-Reiki avec les fréquences sonores et lumineuses
Je suis très fortement lié à la Nature depuis mon enfance, ainsi qu’aux Cristaux de Quartz et au monde minéral.
C’est une sensibilité dont j’ai hérité de ma vie d’enfant passée majoritairement dans la Nature ardéchoise. Puis d’une vie passée, dès mon adolescence, au Pays du Mont-Blanc et dans les montagnes des Alpes du Nord.
J’ai très vite conscientisé la relation profonde qu’il y a entre le Ki/Reiki, l’Eau et le Cristal de Quartz. Ce qui les relie, ce sont notamment les ondes et fréquences sonores et lumineuses, ainsi que leur propriétés d’interaction avec ces fréquences vibratoires.
Leur structure, qualités ou pouvoirs, et fonctionnements s’articulent sur les principes de la spirale et de l’hélicoïde. On peut aussi noter la forme hexagonale tant des cristaux d’Eau que des Cristaux de Quartz.
L’hexagone symbolise entre autre l’expansion de la Lumière dans la forme. Par extension, ce sont des principes qui animent toute forme de vie pure et harmonieuse, issue directement du Cosmos / Le Tout / L’Un.
C’est sur ces liens naturels et éternels que le Suishō Reikidō® et son Hōshiki (Système, méthode) ont commencé à se construire, en 1990.
Patrick surnommé « Tag », mon premier mentor
La raison sous-jacente au projet d’expédition dans le Massif des Annapurna
L’Annapurna était mon choix de destination, pour l’expédition visant l’ouverture de pentes raides que je projetais. Ce choix fut certes influencé ; prenant la figure d’un hommage. Car je l’avais fait en mémoire de l’homme qui m’avait libéré de mon enfer personnel de post-adolescent dès 1983, en m’enseignant à être autonome sur les cimes enneigées et les falaises. Patrick m’a aussi initié et enseigné l’Art de la Photographie.
Patrick Taglianut, qui allait être promu Guide de Haute-Montagne à Chamonix à son retour d’expédition, a été emporté par une avalanche, en tentant d’ouvrir une nouvelle voie sur l’éperon O-N-O de l’Annapurna 1 (8091 m – Népal), le 21 avril 1984. Il était parti avec une expédition Franco-Népalo-Canadienne dirigée par Henri Sigayret (1934 – 2021) surnommé « Sig », un grand homme, humaniste, écrivain et un fameux himalayiste « aux mille vies ».
Le précieux héritage de « Tag »
Patrick a été mon premier mentor, un homme exceptionnel, aux riches valeurs humaines reconnues et appréciées de tous. Il m’a tant appris, concernant la Montagne, les Valeurs Humaines, la Vie, et la Photographie, en si peu de temps. Bien qu’aguerri de ses expéditions annuelles, réalisées souvent en solitaire dans les montagnes du monde entier depuis ses 17 ans, l’Annapurna l’a gardé dans son glacier l’année de ses 27 ans.
L’héritage qu’il m’a laissé était si riche, que je ne voulais rien en perdre. Pour cela, j’avais décidé de devenir comme lui, Guide de Haute-Montagne ; et j’avais commencé à m’orienter vers ce long cursus.
Après son décès, je m’investissais corps et âme dans la voie de la Montagne, puis celle de l’extrême. En l’absence de Patrick, c’est un des ses amis de longue date qui « reprit le flambeau », pour finaliser ma préparation dans ce but. Cet ami, un autre de mes « guides et grands frères », c’est Philippe Chirinian. Il était alors Directeur de la Compagnie des Guides Indépendants du Mont-Blanc, à Chamonix.
La fin de la voie de l’Extrême
Ma courte carrière de sportif de l’Extrême s’arrêta à 27 ans (1993).
Elle fût interrompue par un accident en montagne, survenu lors de l’entraînement d’un ami qui m’avait demandé de le préparer, pour passer le B. E. de Pisteur-secouriste.
La luxation des deux épaules par choc frontal suscita un long temps de guérison et régénération. Puis succéda un temps de rééducation articulaire et musculaire, toujours en autodidacte. La seule fois où je suis allé consulter le Kinésithérapeute, spécialiste des sports de montagne et qui accompagnait les compétiteurs et professionnels locaux, il me dit : « tu as déjà fait tout ce qu’il y a à faire, continue comme ça, je ne pourrai pas t’aider plus que tu ne le fais par toi-même ».
Cet accident stoppa net tous mes programmes de défis personnels envisagés ; dans le monde vertical fait de neige, de glace et de roches. J’aurais pu reprendre cette voie de l’extrême après m’être « refait une santé au top », mais un événement inattendu survint.
Durant cette période de rétablissement, où le temps de ma voie avec l’Extrême était « en suspens », l’Intelligence de l’Univers m’envoya un Message « Diamantin et Foudroyant ». Il vint conforter des intuitions que j’avais alors, comme un écho de la voix de mon Cœur.
Milarepa Tulkou
Rencontre synchrone et (pré)destinée, « par le hasard qui n’existe pas »
Suite à cette rupture de chemin, créée par mon accident, j’ai rencontré un autre de mes « Guides de Lumière incarnés ». Cela s’est produit quelques semaines après mon « crash » et la luxation des épaules, par le pouvoir de l’improbabilité et des synchronicités miraculeuses.
Personnage atypique et connu pour être un designer et peintre réputé, il arrivait tout droit du Tibet. Par discrétion, qualité qu’il incarne à la perfection, je ne révèlerai pas ici son identité. Tout ce que je peux dire est qu’il est un Tulkou (« Avatar, émanation ») de l’Ascète tibétain, religieux et poète, Jetsün Milarépa (1052-1135). Jamais il ne me l’a avoué, car il n’en a pas eu besoin. Tout a été tellement explicite, limpide et véridique, tant par l’expression de son Être, ses états, ses comportements, les éléments et évènements factuels, que dans ce qu’il m’a transmis.
Il est venu directement vers moi, le premier jour que je l’ai vu, ou plutôt qu’il m’a vu. J’étais au milieu d’une foule de skieurs, et il s’est approché tout près en me disant : « Cela fait un moment que je t’observes, et tu portes un signe de reconnaissance qu’on m’avait indiqué. Je devais te rencontrer ici, j’arrive du Tibet. Est-ce que je pourrais te parler ? ». J’acceptais, intrigué, troublé et enthousiasmé à la fois ; et nous fixâmes un rendez-vous dans un café de la station-village le soir même.
Surgi de l’Aventure avec un grand « A »
Il avait passé des mois, seul au milieu des hautes vallées interdites du Tibet occupé. Les troupes chinoises l’avait même capturé et emprisonné. Il avait alors un appareil photo et une petite caméra cachés sur lui, sous ses vêtements. Si les soldats chinois s’en étaient aperçu, cela aurait pu le faire passer pour un espion et lui coûter la vie.
J’ai eu la chance de voir quelques uns de ses incroyables clichés. Ces images merveilleuses témoignaient de son périple en solitaire, de ses découvertes et expériences fantastiques, humaines et inédites. Sur ces immenses haut-plateaux himalayens interdits, les autochtones n’avaient jusque là jamais vu d’occidentaux.
Sa vie n’a été sauve que parce que les soldats chinois l’ont véritablement pris pour un tibétain durant toute son incarcération. Et les Chinois ne fouillent pas les tibétains et répugnent à le faire, car ils les jugent « trop sales ». Les Tibétains s’enduisent le corps de beurre de Yack contre les rigueurs du froid et ne se lavent quasiment jamais, vu les températures auxquelles ils sont exposés tout au long de l’année.
Il est vrai qu’en ce Milarepa Tulkou, rien ne laissait penser qu’il est occidental de souche. Il n’y a pas que son apparence physique qui lui ait permis une telle inclusion. Sa maîtrise du Tibétain, ainsi que les vêtements traditionnels en peau de Yack qu’il portait, contribuaient aussi à le restaurer pleinement et parfaitement dans son identité tibétaine mémorielle.
Transmission et enseignements de sagesse
Et ce « petit homme venant du Tibet », m’a initié à la science et la poésie de Milarépa, et au Vajrayāna. Cette puissante et authentique expérience a « ouvert des portes oubliées » en moi. Sa transmission fût fulgurante, portée par l’énergie du « Diamant-Foudre », le Dordje, bien qu’il n’ait utilisé aucun « accessoire mystique » tel que ceux des moines et lama ; mis à part du sel sacralisé des hautes vallées tibétaines.
Il m’amena à une réflexion ; celle de la Vie et de la Mort, de l’utile et de l’inutile. Ou plutôt, il apporta une conclusion à cette réflexion. Car elle s’était déjà initiée avec Patrick, 8 ans plus tôt, et quelques semaines avant son départ pour l’Annapurna. D’ailleurs, le dernier diaporama de Patrick, auquel j’avais humblement contribué par mes dessins, portait justement sur le sujet et était intitulé « Absolu et Néant ». À travers ce diaporama, Patrick témoignait des dures expériences qu’il avait vécu, par le décès de compagnons de cordée, en sa présence. Entre les hauts sommets de la Cordillère des Andes des années plus tôt, ou bien dans les aiguilles du massif du Mont-Blanc, quelques semaines avant son départ pour le Népal, il avait eu l’expérience de tels instants.
Dans les derniers jours de notre rencontre, « Milarepa Tulkou » me dit : « Tu es artiste. La vie est si facile à détruire et si difficile à préserver et faire croître. Pourquoi n’exprimes-tu pas tes messages au monde par l’Art, par le Graphisme ou une autre voie qui est en toi ? Pourquoi mettre ta vie en danger, en gardant tes expériences et découvertes en toi ? Alors que tu as tant de choses à partager et donner au monde ? ».
Clôture d’une trajectoire pour l’ouverture d’une nouvelle courbe de vie
À partir de ce moment là, ses mots n’ont cessé de résonner dans mon cœur et mon esprit. Au bout de quelques mois, je décidais de laisser la voie de la Montagne, pour celle de la Musique. Je n’avais pas pu aller à l’Himalaya, mais l’Himalaya était venue à moi, dans les Alpes, dans la petite station village de fond de vallée des Contamines-Montjoie, dont le « Col du Bonhomme » débouche sur l’Italie. L’Himalaya m’avait pour cela envoyé un guide-messager ; particulier, très lumineux, éclairé et éclairant.
Sur la voie de la Musique et des Tambours traditionnels, j’allais faire de nouvelles rencontres, encore de manière totalement improbable et fortuite. Parmi ces rencontres, je peux citer celles avec Sergio Vicente Ventura (Espagne), Orlando Poleo (Vénézuéla) et José Luis Moran (Vénézuéla). De plus en plus et au fil du temps, ces rencontres synchrones au-delà de toute attente logique, allaient me démontrer que les « rendez-vous avec la destiné » sont une réalité.
Chevaucher le Tambour, une autre voie chamanique
J’ai commencé à étudier et pratiquer les percussions traditionnelles à 18 ans, en 1984. J’ai nourris cet apprentissage parallèlement à mes activités en montagne, et je me rendis compte à quel point c’était une bénédiction d’avoir écouté et suivi l’aspiration de mon Cœur. Imprégné par le Tambour depuis ma naissance, les percussions ont toujours fait parti de l’espace intime de mon Enfant intérieur.
Jouer les tambours a grandement soutenu et aidé ma récupération et rééducation, après la luxation des épaules. Ainsi, la Voie du Tambour m’a donné les moyens et le terrain pour transmuter mon chemin de vie. Une nouvelle trajectoire qui était latente a commencé à se tracer.
Durant les 20 ans qui ont suivi, j’ai été musicien et professeur de musiques traditionnelles. J’enseignais les percussions africaines, afro-cubaines, arabes et espagnoles, en France et en Suisse. Bien sûr, j’ai continué à pratiquer le Monoski, et surtout le Snowboard et le Longboard skate.
Pendant toutes ces années musicales, j’ai joué pour des concerts, des spectacles, des festivals internationaux, et avec des Djs. J’étais aussi manager d’artistes et de groupes de musique à l’international. J’ai composé, interprété et produit un album en 2007 (« Drums In Da House » ©FAYCpercussion Prod® 2007).
Anthropologie, Ethnomusicologie et Ethnomusicothérapie
J’ai aussi enseigné l’Ethnomusicologie et l’Ethnomusicothérapie ; notamment durant plus de 10 ans à l’École Romande de Musicothérapie de Genève. La rencontre avec Sergio Vicente Ventura, son Directeur, Musicothérapeute, Thérapeute en Thérapie psycho-corporelle, et guitariste soliste de Flamenco, est le fruit d’une belle synchronicité. Il m’a demandé de faire un essai, avant de m’intégrer comme intervenant permanent à l’É.R.M. J’y ai été formateur pour le programme du Diplôme Fédéral de Musicothérapeute, jusqu’à mon expatriation au Maroc, en 2012.
Les cultures traditionnelles et l’Anthropologie m’ont toujours profondément attirées, la voie du Tambour m’y a conduit et porté. Fidèlement à la tradition chamanique, j’ai « chevauché le Tambour » tel un cheval. Il m’a emmené dans le temps et l’espace pour (re)découvrir les cultures et traditions du monde avec lesquelles je résonne et vibre en accord et particulièrement fortement.
L’artisanat d’art ethnique, encore et toujours
J’aime l’artisanat d’Art, car il allie la création en pièces uniques à l’artisanat. J’ai une prédilection pour l' »Ethnic handcraft ».
Mon engouement pour la création m’a donc aussi amené à produire de nombreux articles d’artisanat d’art ethnique, Amérindien surtout. Puis j’ai créé quelques pièces d’artisanat Africain, j’ai notamment restauré et optimisé des Tambours traditionnels.
Artiste « Indie » – Prof. de Percussions traditionnelles, d’Ethnomusicologie et d’Ethnomusicothérapie – Formation professionnelle – Management artistique et culturel : de 1993 à 2014.
→ Écouter ma musique et visionner les vidéos en ligne :
Pages du profil musicien/Indie Artist @Reverbnation
Autres synchronicités et rencontres inspirantes, dans la chevauchée du Tambour, à travers les Cultures du monde
Là encore, les synchronicités m’ont offertes de belles aventures et rencontres improbables, avec des maîtres et des êtres très inspirants.
Comme par exemple le bout de chemin fait à vivre sous teepee. Une expérience riche d’enseignements, en compagnie du mandaté officiel des « Derniers Survivants de la Cheyenne River ».
Il venait d’arriver de la Réserve des Sioux Oglala, située dans le Dakota Sud. Il avait alors pour mission de diffuser la culture Lakotah. Nous nous étions rencontré dans les montagnes des Arcs 2000, en Savoie, où il avait planté ses teepees. Cette rencontre se fit par l’intermédiaire de ma mère, qui y avait fait une saison en tant qu’Accompagnatrice en Montagne, et qui était en contact avec lui.
Après quelques jours passés ensembles, aux Arcs tout d’abord ; nous sommes allés sur la Côte d’Azur où il nous a invité à l’accompagner. Nous avons alors « migré » avec lui, pour nous rendre sur un Salon en plein air, où j’ai présenté avec lui la Culture et la Tradition Lakotah.
Déjà, au moment de cette rencontre initiatique, j’étais très immergé dans l’étude des peuples natifs Amérindiens, depuis des années. À la fin de ce périple, nous avons réalisé le rituel de purification, vision et régénération de la « Sweat Lodge » (« Hutte à Sudation« ).
Hommage à « Joe » ma mère, aventurière et « metteuse en relation » pour plusieurs de ces rencontres
Ma mère était elle-même une Alexandra David-Néel à sa manière, éprise d’aventure et de nature sauvage, et ayant voyagé dans les montagnes du monde, surtout du Népal jusqu’à la frontière tibétaine, ainsi qu’au Canada, en Scandinavie, en Grèce et en Corse.
Elle est décédée d’une chute d’une falaise de 80 mètres en Septembre 2005. Portée disparue, un avis de recherche avait été lancé, avec des articles quotidiens dans le Dauphiné Libéré. Elle fût retrouvée 5 jours après son accident mortel, aux dernières minutes avant que les recherches légales -lancées 2 jours après sa chute- ne prennent fin.
Je remercie encore les Pompiers et les Gendarmes de Chambéry (73000), le PGHM et les centaines de volontaires des 2-Savoie, Amis, Guides et Accompagnateurs en Montagne, Parapentistes, Chasseurs et Randonneurs ; qui ont participé aux recherches intensives de son corps durant 3 jours. Elle avait glissé sur les pentes raides et herbeuses surplombant une des falaises de calcaire du Mont Nivolet (1545 m, Massif des Bauges), juste au-dessus du Mazot de Verel-Pragondran (73230) où elle résidait.
80 mètres, c’est également la longueur de l’avalanche qui avait emporté dans les séracs Patrick -« Tag »- et son compagnon Canadien d’expédition, Philippe Dumas, sur l’Annapurna 1, en 1984.
Après un cycle formateur, un cycle de réalisation
Validation des acquis de l’expérience
Puisque j’avais quitté le lycée pour la Montagne avant de passer le BAC, je n’avais que le BEPC et un niveau BAC. J’ai donc fait une demande de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Le CNAM de Paris a validé mon parcours autodidacte et indépendant de consultant-formateur.
J’ai alors obtenu un Master en Sciences Humaines et Sociales, mention Sciences de l’Éducation, parcours Formation des Adultes.
J’ai aussi reçu du CNAM une certification professionnelle de Responsable de Projets de Formation.
L’expansion du partage et de la diffusion du Suishō Reikidō®
Avant l’expatriation de quatre ans au Maroc
Toutes ces années où j’ai suivi la voie de la Montagne, puis la voie du Tambour, j’ai entretenu mes pratiques et recherches de bioénergéticien, et développé cycliquement et officieusement le Suishō Reikidō®.
Une longue préparation et maturation, un apprentissage autodidacte protégé « dans l’œuf » en toute intimité
Le Suishō Reikidō® est un fruit né de mes expériences de vie, dès 1990, alors que j’étais sportif de l’extrême, en formation du monitorat d’Aikidō, et dans la pratique d’une ascèse martiale faite de Zen et de Yamabushidō. Ce mode de vie était partie constituante à part entière de mon entrainement et ma vie de freerider.
L’expansion par l’influence de la Voie de l’Art
La voie du Tambour a assoupli ce régime de vie relativement ascétique, par le contact avec le public. Car chaque artiste a à trouver son public, aller à sa rencontre. Sans cela, son art est vain. L’Art, c’est de la communication pure. Bien que la pratique artistique puisse ressembler parfois à une ascèse, tôt ou tard l’Art doit livrer et partager son message avec le monde.
Mon rapport en conscience à l’Énergie vitale cosmique, le Ki ou Reiki en Japonais, et Ashé en Yoruba (Afrique de l’Ouest) et en Lukumi (Cuba), a cependant toujours été omniprésent.
De l’Art à la Thérapie bioénergétique
Par le Tambour, j’ai pu expérimenter des approches et utilisations différentes liées à cette « connexion énergétique » en conscience. L’Ethnomusicothérapie en a été la première application « musicale » en lien avec la Thérapie. Car il y est question autant du pouvoir du rythme, que de celui du son, ou que celui des mains et aussi de l’être tout entier. Un exemple du développement des capacités inhérentes en est la transe maîtrisée des joueurs de tambours ; surtout lorsqu’on joue les rythmes sacrés ou de transe, créés pour accompagner les cérémonies et rites traditionnels.
Cependant, en ce qui concerne l’usage du Suishō Reikihō en lui-même, il est resté « dans l’œuf », réservé au cercle des proches, et des moins proches, par le lien de bouche-à-oreille. Je pratiquais alors surtout des séances à distance, jusqu’à l’expatriation au Maroc.
Jusque là, j’avais encore un peu appréhendé le regard et le jugement des autres. Et j’avais protégé avec pudeur durant toutes ces années mes pratiques de thérapie bioénergétique, dont seul un groupe assez restreint d’intimes avait connaissance.
L’expérience révélatrice au Maroc
La naissance d’Omniya
En 2012, nous sommes partis vivre au Maroc avec mon épouse, Assia. Nous y sommes restés 4 ans, jusqu’en 2016.
Notre fille y est née en 2013, et la grossesse a été difficile ; elle pesait 4,5 Kg à la naissance. L’accouchement est arrivé à plus de 15 jours après le terme naturel, et mon épouse a beaucoup souffert. L’accouchement par voie non naturelle a été si délicat que j’ai failli perdre ma femme et ma fille. Tout c’est finalement bien rétabli, « grâce à Dieu » / « Mach’Allah » (« Dieu l’a voulu ainsi »), et aussi grâce aux grandes compétences de l’anesthésiste et de l’équipe médicale marocaine.
Cette expérience a en conséquence fortement stimulé la réactivation intense de mes capacités de thérapeute bioénergéticien, afin de soutenir ma femme et de la soulager quotidiennement, avant l’accouchement et après, tout au long de son rétablissement.
J’ai donc pratiqué le Suishō Reikihō, ou Suishō Reikijutsu, plus ouvertement, y compris pour d’autres personnes et à titre bénévole, jusqu’en 2015.
L’appel à la professionnalisation
Puis, en 2015, j’ai été mis en contact avec la directrice d’un Cabinet de Thérapie, Coaching et Formation, qui m’a recruté immédiatement. J’y ai exercé en tant que thérapeute bioénergéticien auprès des particuliers. J’étais aussi conseil en formation, en développement des compétences et en management, ainsi que coach professionnel, pour les entreprises.
Mon premier livre, « Reikihō No Tebikisho – Manuel de Méthode Reiki »
C’est cette même année (2015) que j’ai commencé la rédaction du Reikihō No Tebikisho – Manuel de Méthode Reiki.
L’écriture de ce premier livre a été motivée par plusieurs envies. En premier lieu, celle de regrouper une somme conséquente de connaissances concernant le Reikihō (488 pages). Et deuxièmement, celle de parler des incohérences que j’avais remarqué dans les pratiques du Reikihō occidental, que j’ai découvert et analysé seulement en 2014.
Le but de ce second point était d’apporter une critique constructive, et de proposer des solutions à ces dérives qui pour moi étaient évidentes, regrettables et évitables. Et ainsi ce fût fait. Puis je terminais la rédaction du Reikihō No Tebikisho entre la fin 2020 et 2021.
Dépôt de la marque Suishō Reikidō®
La divulgation du Suishō Reikidō®
En 2020 la rédaction du Reikihō No Tebikisho arrivait à son terme. Comme j’y présente le Suishō Reikidō®, il était nécessaire que je protège et préserve l’intégrité de mon approche singulière.
Depuis l’expansion de l’information et des connaissances par Internet, ce qui est une bonne chose en soi puisque c’était l’objectif premier du « projet Worl Wide Web », j’ai vu de plus en plus de « copiage-collage ». Le plagiat est un des inconvénients de la divulgation d’informations grand public. D’autant plus concernant des pratiques particulières, que beaucoup s’approprient. Bien souvent, ils s’en tiennent à seulement les « saisir-posséder-thésauriser » ; sans égard ni respect envers leur authenticité, ni envers leur(s) auteur(s).
Alors qu’une pratique reste une pratique, elle enclenche un chemin d’acquisition de savoirs et de compétences, par l’expérience seulement. On ne peut pas s’approprier et intégrer véritablement les richesses d’une pratique, en l’intellectualisant. C’est encore une histoire du mental − »le Menteur/Mensonjator » comme disent les Amérindiens− qui s’encense lui-même.
La mention des sources, le respect des précurseurs sur le Chemin
Le respect d’un des Droits d’Auteurs qui est leur mention est un sujet éthique.
Il est déterminé par la qualité et l’honnêteté qu’on a en rapport à l’intégrité personnelle. Ainsi, lorsque je cite ce que les autres avant moi ont dit, fait ou écrit, même si cela résonne parfaitement en moi « comme si c’était moi qui l’avait dit, fait ou écrit », j’en mentionne le ou les auteurs sources. Je le fais systématiquement lorsque je connais l’auteur(e). Lorsque je ne m’en souviens pas j’effectue des recherches pour le ou la trouver. Internet est un outil tellement facile à utiliser et efficace pour cela. C’est de manière incontestable un respect légitime à « ceux qui ont ouvert le chemin d’expression » avant moi.
Les créateurs « sources » sont très conscients de cela ; qu’ils soient artistes, scientifiques ou initiateurs en quelque domaine que ce soit. Car leur notoriété, leur reconnaissance publique et leurs revenus dépendent directement de ce respect implicite. Les copieurs-colleurs ne le sont pas ou ne souhaitent pas l’être, par facilité de l’usurpation. Donner et recevoir sont deux énergies indissociables qui doivent s’équilibrer, pour le bien de tous.
Conscient de ces travers humains, et bien que ces travers soient en voie de disparaître un jour, j’ai décidé de protéger le Suishō Reikidō® de toute appropriation −pour ne pas dire subtilisation− ; en attendant que l’Humain ait globalement retrouvé son sens de l’intégrité et du respect. « Mieux vaut prévenir que guérir » dit le proverbe.
Le site officiel dédié au Suishō Reikidō®
J’ai créé ce site officiel du Suishō Reikidō® fin 2020, après avoir fermé celui qui l’a précédé, qui était « Valeurs Humaines et Suishō Reikidō® ». Dans la foulée et aux vues des évènements sociétaux et géopolitiques, j’ai également fermé mes comptes sur les réseaux sociaux de type Facebook.
L’Évolution du Suishō Reikidō® à Bali
Une nouvelle étape en Asie du Sud-Est
Le voyage à Bali en Indonésie, à l’automne 2023, a marqué une nouvelle phase d’évolution pour le Suishō Reikidō® et son activité.
Tout en continuant à dispenser des séances thérapeutiques en présentiel et à distance, j’ai notamment beaucoup œuvré dans le domaine du Rokudai Wagō / Ryōshi Fūsui (« la géobiologie des 6 Éléments / Feng Shui Quantique »).
Sous des latitudes où absolument tout change, des énergies cosmotelluriques au mode de pensée collective, j’ai pu éprouver les pratiques et techniques du Suishō Reikidō® avec succès.
Le dispositif Mizu Kiyo a également pu être testé dans des conditions tropicales assez défavorables à la qualité de l’Eau.
Le suivi des tests continus du dispositif Mizu Kiyo
À Bali, le système MIZU KIYO a été testé avec succès dans des conditions tropicales, en ayant même utilisé l’Eau des citernes qui alimentent les habitations non connectées au réseau d’eau public.
J’ai consommé l’Eau ainsi transmutée par le dispositif MIZU KIYO, sans aucun autre filtre. Son taux de Lumière −et donc la fréquence vibratoire de cette Eau transmutée− était quasiment égal aux résultats obtenus en France, que ce soit à Paris ou dans les Pyrénées Atlantiques.
Lorsque des Balinais l’ont su, ils ont ouvert grand les yeux en me demandant : « … and… no problem ? », marquant leur étonnement que je n’ai pas eu d’infection ou de maladie du système digestif.
Car en ce qui les concerne, ils ne boivent jamais l’eau des citernes, mais seulement l’eau minérale en bouteilles. Le climat tropical fait qu’à Bali, l’Eau devient très rapidement un vivier de bactéries plutôt indésirables.
C’est une nouvelle validation pragmatique et absolument probante de l’efficacité du dispositif MIZU KIYO.
Après l’Asie du Sud-Est, retour en Afrique du Nord, au Maroc
La vie te donne des surprises et les surprises te donnent la vie
« On ne sait pas ce qu’on ne sait pas ». Les temps sont certainement encore plus qu’avant sujets aux « imprévus qu’on ne peut pas prévoir ».
Pour plusieurs raisons, nous avons dû quitter Bali pour revenir au Maroc. « Le Cœur (trône de l’Âme), a ses raisons que la raison ne connaît point » (ou « ne peut comprendre ») ; comme le dit si bien la phrase devenue maxime populaire, que Blaise Pascal avait écrit dans ses « Pensées ». Les choix de l’Âme et les évènements qu’elle génère dans l’expérience de vie nous sollicitent dans notre capacité de libre-arbitre et d’acceptation de Ce Qui Est.
Une série de tests « grandeur nature » et sans filet impliquant un engagement total
Malgré ces cycles migratoires assez déstabilisants, chronophages et énergivores, en lien avec les temps, l’élévation des fréquences, les transmutations des chemins de vie et l’évolution collective, les activités du Suishō Reikidō® se sont adaptées.
C’est certes un parcours d’épreuves et de défis personnels et familiaux. Néanmoins, ces circonstances de vie privée et professionnelle permettent de tester durement, avec des enjeux réels et non des moindres, et de valider la viabilité et la force du modèle organisationnel et de management d’activité du Suishō Reikidō®.
En effet, l’efficacité, la fonctionnalité et la stabilité de l’Écosystème Organisationnel Cosmocratique 5.0 (« Uchū Hensei Seitaikei 5.0 ») sont éprouvées dans les vagues de l’Aventure et le mouvement migratoire permanents. En de telles conditions, l’évidence que le seul point d’équilibre est le Centre, dans l’axe d’alignement avec le Tout, est absolument indéniable. Et aussi que la plus grande des forces est la souplesse de l’adaptabilité, de l’ouverture, du lâcher-prise, de l’acceptation et de l’accueil.
Les Services Suishō Reikidō® continuent d’évoluer et de s’affiner : « keep on the Way » (« continuer sur la Voie »)
Depuis la France, puis Bali et ensuite au Maroc, les services Suishō Reikidō® proposés en France et à l’international sont restés principalement disponibles à distance. C’est le mode opératoire principal le plus souple, qui était déjà privilégié depuis 2021, suite aux premiers confinements en 2020.
Cependant des interventions en présentiel sont possibles, suivant les lieux et en fonction de l’agenda. Car les rencontres physiques et le contact humain par l’échange sont aussi une ressource collective importante, et une riche expérience que j’affectionne véritablement. Pour les prestations en présentiel, me contacter par email pour en connaître les disponibilités et possibilités.
L’évolution de l’Offre de Services est et continuera d’évoluer et d’être mise progressivement à jour, sur la page dédiée. La créativité reste en veille constante ; c’est un des fondements logiques du Suishō Reikidō®. Il y a toujours un lancement de modifications et de développements à venir en préparation.
Affaire donc à suivre…
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© Franck Cohendet Novembre 2023 – Nusa Dua, Bukit, Bali, Indonésie