Déontologie du Reikihō
Introduction à la déontologie du Reikihō
La Déontologie du Reikihō représente, dans le cadre de son exercice, l’ensemble des règles morales auxquelles l’exerçant ou praticien est tenu d’adhérer indéfectiblement.
Quelques mots, avant d’aborder la Charte éthique du Suishō Reikidō®, indispensable à la régulation bienveillante et harmonieuse des comportements.
Dans le cadre du Suishō Reikidō® Hōshiki, ces règles éthiques sont parties intégrantes de la formation et de l’obtention des Menkyo (certificats d’aptitudes : « Men » de « Manuka », « être libéré » et « Kyo », « autorisé »). Les Menkyo valident la capacité ou les compétences pour pratiquer les traitements à autrui.
Cette déontologie s’applique dans tous les cas de pratique, que le praticien ou la praticienne exerce de manière philanthropique et gratuitement, ou semi-professionnellement, ou professionnellement le (suishō) Reiki Ryōhō ou (Suishō) Reikihō.
Elle concerne bien sûr le Suishō Reikidō® Hōshiki. Mais elle est aussi extensible globalement au Reikihō, et à toute autre forme de thérapie bioénergétique, voire de psychothérapie ou d’accompagnement au développement personnel et de coaching (dans l’idéal de la vision du Suishō Reikidō®).
En effet, ces disciplines impliquent beaucoup d’intégrité et d’honnêteté personnelles pour être pratiquées de façon absolument bienfaisante.
La Déontologie est un garde-fou d’importance capitale, qu’on ne peut absolument pas et en aucun cas négliger.
Un praticien qui ne comprend pas ce fait évident et bien fondé est inapte à pratiquer, par manque de maturité, de positionnement adapté, respectueux et pertinent, d’expérience et de réflexion.
Aider les autres dans leur développement personnel ou leur processus thérapeutique est un acte qui ne peut manquer de maturité, sans risquer d’aggraver la situation et/ou l’état du receveur, ou d’être inefficace.
Ces situations dues au manque d’expérience peuvent nuire tant à la personne aidée, qu’à l’idée qu’il ou qu’elle a du Reiki Ryōhō ou Reikihō, ou même à leur protagoniste.
La maturité n’est pas une affaire d’âge, mais de sagesse acquise par l’expérience et la réflexion.
La maturité vient avec la pratique, avec le développement du Ki et de la conscience personnelle. Elle s’étaie aussi avec l’expérience collective du partage de cette énergie, dans l’accompagnement thérapeutique ou la relation d’aide, à des fins déterminées.
Pour forger et affiner cette maturité tout au long du chemin, les Préceptes fondamentaux sont simples :
- Être consciencieux « ici est maintenant » avec le cœur (« Gyō Wo Hageme » – Gokai – : « accomplis avec diligence, de façon intègre »)
- Être droit, aligné, concentré – imperturbable – et régulier (« Fudōshin »)
- Être patient et persévérant (« Shinbōzuyoi »)
Ainsi, la Charte éthique du Suishō Reikidō® propose des repères d’intégrité.
Elle est un guide pour cheminer sainement, construire et développer les compétences par et dans l’expérience. En conséquence, elle permet aussi la construction de la sagesse de la maturité, dans le recul de la réflexion objective et subjective, où le respect de Soi et de l’Autre est une pierre d’angle.
Code de déontologie du Reikihō, suivant les principes du Suishō Reikidō® Hōshiki
Charte éthique du Suishō Reikidō®
Nota Bene : le masculin est ici utilisé dans la terminologie (« praticien, receveur, formateur, instructeur, … ») pour des raisons de simplification syntaxique. Cependant ce Code Déontologique comme l’ensemble de ce site, de manière pratique, s’adressent autant à la gente féminine qu’à la gente masculine, sans aucune différence ni discrimination.
1 – L’éthique dans la relation à soi-même, dans la Charte du Suishō Reikidō®
1 – a) Le praticien bioénergétique est conscient de son état vibratoire sur tous les plans
Il est également conscient que c’est une nécessité quotidienne d’entretenir son équilibre énergétique tout en développant le Ki (énergie personnelle issue de l’énergie universelle, le Reiki). Il veille donc à l’intégrité et à l’harmonie stabilisée de son propre système énergétique, en utilisant pour lui-même les techniques qu’il propose (Misogi, Meisō et Chiryō).
Dans le cadre de la pratique du Reikihō, les programmes de formation doivent enseigner les pratiques personnelles quotidiennes que le praticien a à suivre et à intégrer dans son mode de vie, comme une hygiène énergétique personnelle fondamentale de vie.
Concernant l’hygiène holistique du praticien, elle se doit d’être irréprochable ; qu’il s’agisse de la propreté corporelle et de la tenue, de l’alimentation, de la manière de respirer, de l’exercice physique, de la pratique énergétique, de la nourriture psychique et intellectuelle (l’apprentissage, la formation, l’étude, …) et de l’activité spirituelle (la méditation et/ou la prière, quelle qu’en soit la forme, à partir du moment qu’elle représente un acte d’unicité).
1 – b) Le praticien en thérapie bioénergétique, tout comme le psychothérapeute ou le coach, doit s’engager à maintenir et développer une relation profonde, claire et lucide avec lui-même.
Il s’y emploie en cultivant une remise en question régulière, ainsi qu’une réflexion indépendante, par une relation au Soi.
De même, il sera attentif à ne pas outre-passer les limites de l’investissement personnel convenable dans la relation avec les receveurs, tout en cultivant l’emphase et l’empathie nécessaires, comme cela s’effectue dans la relation de type psychothérapique.
Il n’hésitera pas à demander un accompagnement ou une super-vision d’un pair plus avancé, de son ou ses formateurs ou Shihan, pour l’appuyer dans cette réflexion et remise en question permanente, afin de nourrir ainsi une évolution permanente de son Être et de ses pratiques.
1 – c) Le praticien s’engage à ne pas proposer de traitements de Reikihō à autrui de manière professionnelle ou en étant rémunéré de quelque façon, tant qu’il n’a pas eu l’accord de son ou de ses formateurs.
Ils doivent eux-mêmes être des formateurs ou Shihan (instructeurs) certifiés par l’apprentissage, la pratique et l’expérience.
L’exercice public en tant que praticien de Reikihō ne peut être effectif qu’après avoir satisfait les exigences du niveau Shinpiden, et être agréé ou autorisé par le Shihan pour pouvoir exercer.
Concernant les transmissions et les lignées, le praticien se doit d’afficher et communiquer chaque fois qu’on le lui demande l’origine de son apprentissage et la formation qu’il a suivie et acquise.
2 – L’éthique dans la relation avec le receveur, dans la Charte du Suishō Reikidō®
2 – a) Le praticien accueille et respecte le receveur de manière inconditionnelle, et se place à son service pour l’accompagner sur son chemin d’évolution.
Le receveur, dans son intégralité holistique (son être tout entier ou multidimensionnel, mais aussi son histoire personnelle, ses croyances, son environnement social, professionnel, familial, culturel, etc.), est la priorité absolue du praticien, et il respecte les limites et choix de celui-ci.
Le praticien, par ses compétences en Écoute active, reçoit et comprend les besoins et requêtes du receveur. Il les lui reformule pour s’assurer et l’assurer de sa bonne compréhension, et lui propose d’autres alternatives lorsqu’elles lui paraissent meilleures que celles que le receveur a lui-même choisies.
Le receveur doit comprendre clairement ces nouvelles options que le praticien lui propose, pour qu’il puisse faire son choix en toute conscience et en toute liberté, quant à l’orientation qu’il veut donner à sa démarche avec le Reikihō, ou toute autre thérapie bioénergétique ou type d’accompagnement, comme le coaching.
2 – b) Le praticien se met au service du bien le plus élevé du receveur, en donnant le meilleur de lui-même et en renonçant à ses propres attentes.
Cela l’amène à ne pas dépendre d’expressions de gratification ou de satisfaction venant du receveur. Il se préserve ainsi de fausser la relation praticien-receveur, en y ajoutant des attentes personnelles et égotiques.
2 – c) Le praticien, conforme à ses devoirs quant à l’éthique dans la relation à soi-même, s’appliquera à offrir au receveur, dans le cadre de son exercice thérapeutique, le meilleur de lui-même, de ses compétences, de ses aptitudes, de ses savoir-faire et savoir-être.
Le praticien n’étant pas à « son top niveau » énergétique est tenu d’ajourner ses consultations, pour les rouvrir seulement lorsqu’il aura restauré son niveau énergétique optimal.
2 – d) Le praticien évalue et vérifie en permanence ses résultats, en comparant ce qui est du domaine abstrait ou invisible, et ce qui est concret ou d’aspect visible, ou perceptible par les cinq sens.
Plus le praticien œuvre dans des domaines abstraits des plans subtils et bioénergétiques, plus il doit s’appuyer sur des bases pragmatiques lui servant de témoins, marqueurs et vérificateurs.
Il révise donc sa pratique en conséquence de ses observations vérifiées et vérifiables, pour la perfectionner, en se faisant superviser si nécessaire.
2 – e) Le receveur est impliqué dans la planification des buts et pratiques thérapeutiques mise en œuvre.
Le praticien informe un minimum le receveur des étapes et stratégies projetées, et de leurs durées approximatives, en lui fournissant les informations utiles, nécessaires et adaptées à son niveau de compréhension.
Le praticien soutient et encourage le receveur à se responsabiliser et à s’investir dans son processus d’évolution personnelle ou thérapeutique.
2 – f) Le praticien est tenu au secret professionnel, et à respecter la confidentialité et la vie privée du receveur.
Ce que le receveur lui confie ne doit être divulgué à personne, car cela rentre dans le cadre du contrat moral de confiance qui est établi dès le premier rendez-vous entre receveur et praticien.
2 – g) Le praticien veille à toujours pouvoir fournir l’évaluation du traitement en cours, tout en étant prêt à réexaminer son suivi du receveur.
Le praticien prévoit toujours un plan de séance (ne serait-ce que par une technique thérapeutique intuitive) et un plan de suivi du receveur ; même lorsqu’un receveur arrive à l’improviste, ou sans rendez-vous, ou lors de la première consultation.
3 – L’éthique en rapport avec les confrères bio-énergéticiens, la communauté des thérapeutes et du corps médical, et globalement avec l’Humain et l’Environnement naturel ; dans la Charte du Suishō Reikidō®
3 – a) Le praticien est dans le respect de la communauté des thérapeutes bio-énergéticiens, des psychothérapeutes et de l’ensemble des docteurs et infirmiers du corps médical ; comme il est dans le respect de tout être des règnes du Vivant et de toute créature.
Il n’a cependant pas d’obligation d’entretenir de liens réguliers avec les communautés de soignants précitées. Mais il est nécessaire de conserver toujours au moins un ou deux liens avec des confrères plus expérimentés, même dans d’autres disciplines que celle du praticien, avec des formateurs ou Shihan, pour pourvoir bénéficier de supervisions et de conseils avisés.
3 – b) Le praticien contribue à une promotion positive de la thérapie bioénergétique, en dispensant et diffusant une pratique et une image authentiques.
Il manifeste cette authenticité par un exercice et une communication en respect de la présente charte, dosée, posée et non-agressive. Il s’y applique, que ce soit par et à travers sa propre expression personnelle, ou bien qu’il utilise des supports médiatiques ou publicitaires.
Le praticien se garde de toute déclaration, publication ou publicité mensongères, quel qu’en soit le motif.
3 – c) Le praticien doit être vigilant à ne pas s’associer à tout praticien, groupe, association ou centre de soins qui lui paraîtrait user de pratiques déviantes ou contraires aux règles déontologiques.
Le praticien peut s’associer et échanger avec tout autre praticien ou groupe de praticiens respectant la présente déontologie.
3- d) Le praticien se doit d’être un acteur à son échelle, du développement et de la diffusion du Reikihō et des thérapies bioénergétiques.
Il acte en ce sens en s’avançant seulement par un discours et une communication éprouvée et probante, de manière à ne pas dénaturer l’image collective de ces pratiques de développement personnel et thérapeutiques.
Si le praticien ne se sent pas prêt à assumer cette tâche et responsabilité de diffusion correcte des pratiques énergétiques, il se tournera ou dirigera les médias demandeurs vers un autre praticien ayant les compétences pour cela.
3 – e) Le praticien veille à pratiquer dans un environnement propre, sain et respectueux de l’environnement.
Il veille à entretenir quotidiennement et entre chaque séance, la propreté physique, visuelle et olfactive de son environnement de travail, et également l’équilibre et l’harmonie énergétique des lieux. Il est apte à nettoyer et purifier les énergies des lieux de pratique entre chaque soin et en fin de journée.
3 – f) Le praticien n’est pas habilité à faire de diagnostic médical, et il doit diriger vers un médecin le receveur qui vient vers lui, s’il pense judicieux de procéder à tout examen médical ou analyse.
Les thérapies bioénergétiques sont complémentaires à la médecine traditionnelle contemporaine. Elles sont notamment efficaces dans l’accompagnement et l’apaisement du stress et de la douleur, dans la prévention des pathologies et dans l’allègement des effets secondaires dus aux traitements allopathiques, de radiothérapie et de chimiothérapie. Elles sont aussi efficace dans l’accompagnement des traitements de la médecine, en réduisant notamment les temps de convalescence et le retour à l’homéostasie. Mais en aucun cas elles ne remplacent la médecine allopathique et la chirurgie car elles n’œuvrent pas sur les mêmes champs. Cependant, le praticien doit être en mesure, par contre d’établir un diagnostic de l’état bioénergétique.
Le praticien échange et communique avec respect, de manière éthique et professionnelle, avec tous les acteurs accompagnant le receveur, en focalisant uniquement sur le bien-être du receveur.
3 – g) Le praticien veille à être reconnu tant par les receveurs que par l’ensemble des personnes de son entourage, comme du ou des Shihan (instructeur), de ses pairs, et de tous ceux qui le connaissent ; comme une personne compétente ayant de saines valeurs humaines.
Ceci se manifeste naturellement, pour un praticien ayant une grande capacité d’écoute et d’empathie, une force compassionnelle, et qui s’implique de manière intègre dans ce qu’il entreprend et prend en charge. Il est reconnu comme une personne attentive à ce qu’il y a de digne, d’honorable, de respectable et d’unique en chacun.
4 – L’éthique dans la relation avec les Shihan et dans la transmission du Reikihō, dans la Charte du Suishō Reikidō®
4 – a) Le praticien fait appel sans hésiter à son Shihan ou instructeur afin d’optimiser sa pratique, son bien-être et celui des receveurs.
Il est conscient de ce qu’il peut faire pour le receveur et aussi des limites de ses compétences et capacités. Lorsque les besoins du receveur dépassent les capacités du praticien, ce dernier dirige le receveur vers son Shihan ou instructeur, ou vers un praticien plus expérimenté.
4 – b) Le praticien est un maillon de la longue chaîne de transmission du Reikihō.
Il est en cela responsable de sa stabilité et sa résistance à cheminer avec droiture et sans dérives sur la Voie du Reiki, ou chemin d’éveil, de développement et de réalisation de soi, et des thérapies bioénergétiques.
Cette droiture et cette résistance doivent être éprouvées dans l’authenticité de la pratique et du comportement, conformément aux préceptes de la Tradition japonaise du Reikihō, tels qu’ils sont enseignés dans le Suishō Reikidō®. Le praticien s’engage au respect absolu de la Tradition, de ses prédécesseurs et aînés du Reikihō, de ses instructeurs, et des enseignements reçus. Il ne s’autorise aucune liberté pour changer ou modifier quoi que ce soit de ces enseignements.
Tout désir de modifier ou développer un ou plusieurs éléments des enseignements reçus doit être communiqué et motivé auprès du Shihan ou instructeur.
Le Shihan est le seul à être habilité à valider une modification, un développement ou un changement, à propos d’un ou plusieurs éléments du contenu de son programme d’enseignement ; ou à orienter le praticien vers la création de son propre système (Hōshiki) de Reikihō.
4 – c) Le praticien adhère à tous les principes et règles éthiques et déontologiques, en respectant la législation en vigueur dans son pays d’exercice.
Le praticien connaît le Code Déontologique propre au Reikihō et aux thérapies bioénergétiques exposé ici, et en adopte intégralement et absolument les règles de comportement.
Le praticien se tourne automatiquement et sans attendre vers son Shihan ou superviseur, ou d’autres conseillers habilités, pour toute question éthique, ou pour tout différend ou problématique qui pourrait survenir dans le cadre de son activité, qu’elle soit professionnelle ou pas.
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