Glossaire et Lexique de la terminologie du Suishō Reikidō®

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La nécessité d’apporter plus de clarté à la terminologie

Le Suishō Reikidō® et la voie qu’il propose pour « réaliser le Soi » (notre être profond et véritable, notre Conscience immortelle), se sont construits et se sont développés en utilisant une terminologie spécifique. Je l’utilise dans toutes mes publications, ainsi que dans mes enseignements et accompagnements. Conscient de l’importance de sa compréhension, je me suis rendu compte que l’édition d’un Glossaire et Lexique serait plus qu’utile.

En effet, la terminologie de cette approche singulière m’est familière, car j’y « baigne » depuis plus de 30 ans. Mais, vu sa spécificité et son ampleur, enrichies progressivement dans le temps, elle est parfois difficile à comprendre pour tous. 

Expliquer et définir précisément les termes et mots que j’utilise est donc devenu absolument nécessaire. Ce Glossaire et Lexique sera mis à jour et augmenté au fil du temps.

Merci de me suggérer des termes lus sur ce site pour les intégrer à cette page, ton avis est le bienvenu. Pour cela envoie-moi un petit message en utilisant la Page de Contact.

Pourquoi utiliser une terminologie majoritairement japonaise ?

Comme je l’explique dans la Présentation du Suishō Reikidō® Hōshiki, les termes japonais se sont imposés naturellement dans la création, la formalisation et le développement de ce « système » ou méthode.

Phonétique et « pouvoir du son »

Le fait d’utiliser une terminologie en Japonais et sa phonétique permet tout d’abord de rester fidèle aux mots de la culture originelle du Reikihō, et ainsi de garder la forme raccourcie et codifiée de ces termes. Cela rend plus aisée l’interaction communicative dans le registre du Reikihō traditionnel japonais, et facilite même sa mémorisation.
De plus, par le principe du Kotodama (« mot âme » ou « esprit du mot »), le fait de prendre en considération le son du mot (le phone), nous amène à utiliser le pouvoir d’action de sa singularité sonore (impact et résonance de la vibration des fréquences sonores du mot), autant que le sens du mot.

Immersion et respect de l’authenticité culturelle

En utilisant la phonétique de la langue nous pouvons intégrer le concept que véhicule l’idéogramme japonais de manière plus complète. C’est une démarche immersive similaire à celle de pratiquer sur des Tatami et de vivre au sol. Par ce type d’expérience, nous nous imprégnons plus profondément de la culture étrangère, en la ressentant et en la vivant autant physiquement que psychiquement et spirituellement.
Cette ouverture à l’Autre et à sa culture nous permet de dépasser nos propres filtres analytiques et cognitifs culturels et personnels. Cela est nécessaire pour comprendre et acquérir des connaissances authentiques et non déformées, d’autant plus lorsqu’elles proviennent d’une culture si différente de la nôtre. C’est une des applications de l’aphorisme « Enrichissons-nous de nos différences… »

Kanji et Rōmaji

Concernant certains termes utilisés ici, je n’ai pas pu trouver leur Kanji ou idéogramme, et alors seule l’utilisation de la retranscription phonétique (Rōmaji) devient possible. Un Kanji définit précisément le sens d’un mot. Alors que le Rōmaji ne donne que sa prononciation, le son du mot. Utiliser seulement le Rōmaji a donc pour effet d’avoir un choix élargi de sens et définitions pour le même mot. C’est pour cette raison que pour certains termes, plusieurs définitions sont proposées, car la même prononciation transcrite en Rōmaji regroupe ou fait référence à plusieurs Kanji au sens différents (souvent proches).

Glossaire et Lexique de la terminologie du Suishō Reikidō® - La phonétique du Japonais - les Kana : Katakana et Hiragana, formes d'écriture des sons des mots.
https://suishoreikido.org
Les Kana : Katakana et Hiragana sont deux formes d’écriture des sons du Japonais. Ils accompagnent souvent l’écriture des Kanji, pour éviter toute confusion et ainsi en faciliter la compréhension : lorsqu’on ne connait pas un Kanji (qui se dénombrent par milliers), on utilise les Katakana et Hiragana pour en connaître le son. Le Rōmaji est l’écriture avec notre alphabet occidental des sons des Kana.

La phonétique et la prononciation du Japonais

La phonétique du Japonais est moins étendue que celle du Français, car nous avons une plus grande variété de sons en Français, et la prononciation du Japonais ne présente pas de difficulté pour les francophones.

Seuls le « H » et le « R » ont une forte tendance à être déformés ou omis par les locuteurs francophones.
Le plus souvent, le « H » disparaît dans les mots japonais les plus connus. Comme par exemple « Yamaha » qui se prononce « yamah’a » et non « yama-a ». De même, peu de francophones prononcent correctement le mot « Karate » qui se dit « kalaté » (il n’y pas le son dur du « R » en Japonais, il est remplacé par un son proche du « L », comme un « R roulé »).

Les lettres doublées marquent un appui-arrêt. Par exemple, « Kekkahuza » se prononce « kék-kah’uza » ou « kék-kah’euza » ou encore « kék-kah’u/eudza ».

Prononciation des voyelles

Les voyelles se prononcent toutes et ne se combinent pas comme en Français pour former des syllabes. Par exemple, « AI » se prononce « aï », comme dans « Aikidō », et non « è ».

« A », « I » et « O »

Les voyelles A, I et O se prononcent comme en Français.

« E »

Le E se prononce « é » ou « è », suivant les cas.

« U »

Contrairement au Français où il y a beaucoup de lettres muettes, dans le Rōmaji toutes les lettres des mots japonais se prononcent ; excepté le « U » en position finale des mots, qui correspond à notre « E » muet. Par exemple, « Kaimasu » se prononce « kaïmass ».

Le « U » se prononce « u » ou « u-eu » ou encore « eu-ou ». C’est un « lié rapide » entre le « u » et le « eu » ou entre le « eu » et le « ou », donc entre plusieurs syllabes ou lettres qui n’en font qu’une. Suivant les mots la prononciation du « U » est un subtil mélange de « u », « eu » et « ou », mais pas systématiquement le son « ou », tel qu’il est souvent prononcé par les Occidentaux.

« Ā », « Ī », « Ū », « Ē » et « Ō »

Le diacritique « ¯ » −la barre au-dessus des lettres− signifie qu’elles sont doublées. Il peut aussi être marqué par un accent circonflexe « ^ ». Chaque lettre compte 1 temps dans la prononciation. Donc le mot « Jūdō » se prononce « juudoo ». Les voyelles « A », « I », « U », « E » et « O »peuvent être surmontées du diacritique.

Prononciation des consonnes

Les consonnes n’ont qu’une seule prononciation, excepté le « F », le « J » et le « Z ».

  • Le « S » se prononce toujours « s ». Par exemple, « Osoi » se prononce « oçoï » et non « ozoa ».
  • Le « Z » se prononce « z » comme dans « oiseau », parfois « dz ».
  • Le « G » se prononce toujours comme « gu_ ». Par exemple, « Naginata » se prononce « naguinata » et non « najinata » ; « Nage » se prononce « nagué » et non « najé ».
  • Le « H » se prononce avec une expiration marquée plus ou moins fortement (par exemple, « Osoi » −lenteur, délai, retard…− et « Hosoi » −fin, léger, mince, petit− sont deux mots très différents).
  • Le « R » est toujours lu presque comme un « L », un peu comme un « r » très légèrement roulé.
  • Le « W » se prononce « w » comme le « W » en Anglais de « Wife », et non comme un « V » en Français.
  • Le « SH » se prononce comme le « ch » en Français, « SHI » étant l’expression sonore combinée du « S+I ». Par exemple, « Sesshin » se prononce « sès-chine ».
  • Le « CH » se prononce « tch » ; « CHI » étant l’expression sonore combinée du « T+I ». Par exemple, « Chiryō » se prononce « tchilyo-o ».
  • Le « J » se prononce « dj », et quelques fois simplement « j ». Par exemple, « Jutsu » se prononce « djutss ».
  • Le « L », le « Q » et le « X » ne sont pas du tout utilisés ; le « L » est apparenté et remplacé par le « R » (pour les mots étrangers).
  • Le « F » et le « V » ne sont utilisés également que pour certains mots étrangers.
  • Le son « FU » est l’expression combinée du « H+U ». « FU » se prononce « fu », ou « fu-eu » ou « fu-ou » ; ou encore « hu », « hu-eu » ou « hu-ou ». C’est un son entre le « F » et le « H » expiré.

Glossaire et Lexique Japonais-Sanskrit-Tibétain-Lakotah-Anglais / Français

#A

  • AIKIDŌ : « Voie de l’harmonie avec le système cosmique ». (Deshimaru Taisen Sensē) L
  • AIKITAISŌ : Exercices d’échauffement et de préparation à la pratique de l’Aikidō.

#B

  • BIOÉNERGÉTIQUE : ce terme définit littéralement « ce qui permet aux cellules d’exister et d’accomplir leurs fonction ». La définition qu’en donne le site bioenergetique.com est claire, explicite et complète : « Les premiers bâtisseurs de la science moderne étaient des prêtres qui voulaient prouver l’existence de Dieu. Pour cela ils ont dû s’en séparer, l’oublier. Ils sont devenus les premiers scientifiques. Ils ont cherché à comprendre la matière. Ils ont découvert l’Energie. La BIOÉNERGÉTIQUE  est la branche scientifique au carrefour de la biologie, de la biochimie et de la biophysique, qui étudie les processus par lesquelles les cellules vivantes véhiculent, transmettent, utilisent, accumulent et libèrent de l’énergie. Selon les principes de la physique, les organismes ne peuvent ni créer ni détruire de l’énergie, ils ne peuvent que la convertir d’une forme en une autre. Toutes les médecines passés, présentes et futures sont des médecines bio-énergétiques même celles qui ne portent pas ce nom parce qu’elles reposent toutes sur la nature énergétique de fait de la matière qu’est le corps humain. Toutes les médecines et approches thérapeutiques passés, présentes et futures visent le ré-équilibrage, la ré-harmonisation du corps et donc de ses énergies selon des moyens ou méthodes différentes. Ce sont autant d’approches différentes et complémentaires à la disposition de l’individu pour le rétablissement de son bien-être. La différence entre les médecines énergétiques traditionnelles et la médecine dite « moderne » est que, pour l’instant, les médecines ancestrales traditionnelles prennent en compte un concept d' »Énergie Vitale », « Qi », « Prana » ou « Âme » qui dépasserait le corps. Mais pas la médecine dite « moderne » ne prend pas en considération ce concept, car elle n’est pas en capacité de « prouver scientifiquement » son existence, par ses théories, outils et approches limités. Selon une compréhension de l’être humain qui intègre une dimension énergétique spirituelle, Énergie Vitale, Qi ou Âme, les maux de l’esprit et du corps, sont un conflit, une dysharmonie entre la personne et son Énergie Vitale ou son Être intérieur, ou Soi ou Essence ou Âme (ou autre terme selon la culture de chacun). » Pour des informations supplémentaires voir « la Thérapie Bioénergétique en cinq points essentiels ».
  • Avec cette connaissance du corps et de l’être humain, retrouver son bien-être c’est rétablir l’Union entre sa personne et cette dimension Supérieure en soi (quelle que soit le nom qu’on lui donne).
  • BODHISATTVA : « « Bouddha vivant ». Chacun peut réaliser qu’il l’est, et consacrer sa vie à aider les autres hommes, en participant à la réalité sociale. Rien ne le distingue d’eux, mais son esprit est Bouddha » (Deshimaru Sensē) ». Terme Sanskrit, en Japonais BODHISATTVA se dit BOSATSU.
  • BOKKEN : « Sabre en bois », utilisé dans la pratique de l’Aikidō.
  • BONSAI : « Arbre nain ou miniature, arbre en pot ». Dans le Zen, le Yamadori est la quête de « l’arbre miroir » dans les montagnes. C’est un arbre miniaturisé par les conditions difficiles de vie en milieu montagnard, que l’on reconnaît dès qu’on le rencontre, car « il nous attend » et nous nous « reconnaissons en lui ».
  • BOSATSU : « « Bouddha vivant ». Chacun peut réaliser qu’il l’est, et consacrer sa vie à aider les autres hommes, en participant à la réalité sociale. Rien ne le distingue d’eux, mais son esprit est Bouddha » (Deshimaru Sensē) ». BOSATSU est la traduction en Japonais du terme Sanskrit BODHISATTVA.
  • BOUDDHA : « L’éveillé » (Deshimaru Sensē). On parle aussi de « l’état de Bouddha ».
  • BUDŌ : Les Arts martiaux. La « voie du Samurai / voie du guerrier » est le Bushidō. Le Budō est la « voie du combat ». Mais le kanji « Bu » signifie véritablement : arrêter l’épée, cesser d’utiliser l’épée, cesser de se battre. (Deshimaru Sensē)
  • BUSHI : « Guerrier, Samurai ».
  • BUSHIDŌ : « Voie du Samurai ou du guerrier ».
  • BYŌGEN : « Cause, origine d’une pathologie ».
  • BYŌSEN : « Ligne, voie tracée » (sur un dessin par exemple).

#C

  • CHAKRA : « Centre principal d’énergie vitale » en Sanskrit, se dit « CHAKURA » en Japonais.
  • CHAKURA : « Chakra, centre du pouvoir spirituel dans le corps humain et dans tout corps vivant (animé par le Ki) », terme de la pensée indienne exprimé en Japonais.
  • CHIKI : « Énergie de la Terre », l’énergie tellurique.
  • CHIRYŌ : « Soins, traitement, remède, effet curatif, thérapie ».
  • CHOKKANTEKI : « Intuitif, intuitive », adjectif nécessitant la particule NA : CHOKKANTEKI NA CHIRYŌ HŌ signifie « Méthode, technique de traitement (thérapeutique) intuitif ».
  • CHOSSŌ : « Fondateur ».
  • CHŪDEN : « Énergie cosmique ou atmosphérique et éthérique », ou « enseignements relatifs à l’énergie (Ki) ».

#D

  • DENTŌ : « Tradition, traditionnel ». « Dentō Reikihō » signifie « Méthode traditionnelle −japonaise− de Reiki ».
  • DŌJŌ : Lieu où l’on pratique la méditation Zen, les Arts martiaux, le Reikihō ou toute autre activité. C’est un lieu traditionnel d’enseignement, d’étude, d’apprentissage et de pratique. Littéralement, DŌJŌ signifie « lieu d’étude et d’apprentissage de la Voie ».

#E

  • EGO : Le Moi ou « petit moi », est possessif, contrôleur et limité, mais néanmoins utile à l’évolution de l’être incarné durant un temps. Nous avons à apprendre à le maîtriser afin de pouvoir se libérer de son emprise envahissante et atrophiante. Car il crée des situations de bonheur seulement très furtif et éphémère. Il génère surtout des situations de souffrance, à travers l’expérimentation desquelles nous avons à élever notre niveau de conscience pour nous émanciper peu à peu de l’EGO. Cette émancipation est nécessaire dans la mesure où le Moi est fait d’illusions et de croyances transitoires et incompatibles avec la quête du Soi (dit aussi le « moi supérieur »). Le Moi est personnel car lié par des principes (croyances) séparateurs, à la personnalité ou « le personnage », qu’il protège. Le Soi est impersonnel car lié dans l’Unicité à l’Esprit du Tout et à l’Amour inconditionnel du Tout.
  • ENKAKU : « Éloignement, distance » mais aussi « histoire, historique, évolution, changement ». ENKAKUCHI signifie « emplacement distant ».

#F

  • FREE-RIDE : Littéralement « chevauchée libre ». Terme Anglophone désignant la descente engagée dans des pentes vierges, raides à extrêmes (jusqu’à 60°/65° d’inclinaison), naturelles et sauvages de haute montagne ; en ski, monoski ou snowboard. Le FREE-RIDE se pratique aussi en VTT, mais plus sur les pentes herbeuses et rocailleuses. Le FREE-RIDE en Skateboard se pratique en zones urbaines.
  • FUDŌSHIN : littéralement « imperturbable, imperturbabilité ». Dans le Budō et le Zen, FUDŌSHIN signifie « rester imperturbablement calme, même dans des situations très stressantes ».
  • FURITAMA : littéralement « secouer l’âme ».

#G

  • GASSHŌ : « Les mains jointes », généralement au niveau du cœur. C’est un « Inzō » (« Mūdra » en Sanskrit), signifiant l’union corps-Cœur-Esprit, mais exprimant également le salut, le respect et la gratitude. GASSHŌ KOKYŪ HŌ signifie « technique de respiration en GASSHŌ ».
  • GOKAI : Les 5 préceptes et principes d’Usui Mikao Sensē, propre à son enseignement. En Japonais : « Kyō Dake Wa ; Ikaru Na, Shinpai Suna, Kansha Shite, Gyō Wo Hageme, Hito Ni Shinsetsu Ni » – traduction littérale : « Seulement aujourd’hui ; pas de colère, pas d’inquiétude, protagoniste de la gratitude, accomplir avec diligence, l’Homme est créé pour être bon ». Traduction adaptée : « Juste pour aujourd’hui ; ne te mets pas en colère, ne nourris pas le soucis, soit dans la gratitude, agis avec intégrité et du cœur, sois bienveillant envers toi-même, les autres et toutes les créatures ». GOKAI SANSHŌ signifie « récitation ou chant des 5 principes ».

#H

  • HADŌ : « Onde, ondulation, vague » et relatif aussi à différentes formes de thérapie bioénergétique et pratiques ésotériques.
  • HANKAHUZA : « Posture, assise en demi-lotus », se dit également HANKAFUZA.
  • HANSHIN : « Moitié du corps, mi-corps ; mi-distance ».
  • HATSUREI : « Annonce officielle, proclamation sincère » et aussi « régénération ou génération d’énergie ». Son sens élargi exprime le fait de se « dégager, libérer, purifier de l’ancien de manière holistique ou universelle » et de se « connecter à l’Esprit infini ou l’énergie universelle » pour un renouveau de l’état énergétique et donc général.
  • HESO : « Nombril, ombilic ».
  • HIBIKI : « Écho, résonance, réverbération, influence, vibration », ce sont les sensations que l’on perçoit généralement par les mains, et qui fournissent au praticien des informations au sujet de l’état vibratoire de la zone et de l’ensemble de la personne sur laquelle il pose ses mains. Ces HIBIKI peuvent être perçus aussi dans le corps par le praticien. Les HIBIKI permettent de définir les zones à traiter par le Reiki, et elles doivent l’être jusqu’à atteindre HIBIKIWAGŌ (Cf. ci-dessous).
  • HIBIKIWAGŌ « Harmonie du Hibiki » (ou WAGŌ NO HIBIKI, le « Hibiki de l’Harmonie »), perçu comme une légère brise fraîche, qui signale l’atteinte d’un état d’accord et d’harmonie vibratoire équilibré et stabilisé. Il indique le succès et la fin du traitement de la zone par le Reiki.
  • HIKARI : « Clarté, lumière ».
  • HIRAGANA : Un des deux systèmes d’écriture syllabique phonétique, utilisé en complément de l’écriture Kanji. Le deuxième système d’écriture est KATAKANA.
  • HISHIRYŌ : « Penser sans penser. Au-delà de la pensée ». (Deshimaru Sensē)
  • HŌ : HŌ signifie « loi, principe, acte, méthode ». Contraction de GIHŌ, « technique » ; son sens est souvent celui de « technique et méthode ».
  • HOKKAIJOIN : « Inzō (« Mudrā ») cosmique », position des mains durant Zazen ; on dit aussi ZENJŌ-IN (« Mudrā du Zen ») ou JŌ-IN (« Mudrā »).

# I

  • IAIDŌ : « Art de dégainer le sabre (Katana) ».
  • IBUKI : « Souffle ; expiration forcée et sonore ».
  • INZŌ : Mudrā en Sanskrit, désignant les positions des mains dans la logique spirituelle hindouiste, bouddhiste ; c’est un langage ésotérique par les mouvements et positions stationnaires des mains. L’Inzō désigne les positions des mains adoptées par les représentations de Bouddha et des Bodhisattva. L’une des plus célèbres est le Dhyāna Mudrā (en Japonais Zenjō-In 禅定印 ou Jō-In 定印 ) qui est caractéristique des représentations d’Amitābha (en Japonais Amida 阿 弥 陀 ). Ce dernier est assis en position du lotus (Kekkahuza), ses deux mains, posées devant son Seika/Kikai Tanden, ont la paume tournée vers le ciel et forment comme un bol avec son couvercle formé par les pouces : c’est Hokkai Jō-In, l’Inzō cosmique de Zazen, dit aussi Zenjō-In ou Jō-In.

#J

  • JAKI : « Malice, malicieux ; mauvaise volonté ; gaz nocif ».
  • JIKO : « soi-même ».
  • JIRIKI : « Par soi-même ».
  • JŌ : « Bâton » de bois de 130 centimètres environ (128 cm précisément), une des armes utilisées dans la pratique de l’Aikidō.
  • JŌKA : « Purification ».
  • JŪDŌ : La « voie de la souplesse ou de la douceur ».
  • JŌSHIN : De JŌ, « émotion, sentiment, affection, amour », « puissance » et « qualité supérieure » ; et de SHIN, « cœur ; fidélité, sincérité » ; JŌSHIN exprime la sincérité des sentiments mais aussi « l’avancée, le progrès, l’élévation ».
  • JUDŌTEKI : « Passif », adjectif déterminant la forme ou l’instant de traitement (Chiryō). JUDŌTEKI NA CHIRYŌ est le temps d’action par inertie du Reiki, processus qui intervient après le temps de traitement actif (Sekkyokuteki Na Chiryō) appliqué durant une séance ou un protocole Enkaku Chiryō Hō.
  • JUTSU : « Art, voie, sens, pratique, méthode, technique » ; et aussi « Art ou moyen invoquant les pouvoirs surnaturels ».
  • JUTSUSHA : « Praticien » (quelqu’un maîtrisant la pratique d’un art, d’une science …).

#K

  • KAICHŌ : « Président, Chairman ».
  • KAIDEN : « Initiation dans un art ou une discipline ».
  • KAKUSOKU : « Degré d’ouverture » ou « la présence d’esprit instantanée/immédiate », c’est l’état de conscience central durant Zazen.
  • KANJI : Écriture la plus communément utilisée au Japon, dont l’origine est à la base chinoise. Les Kanji ont deux formes de lecture/prononciation : la forme « On Yomi » qui est la forme dérivée du Chinois, et la forme « Kun Yomi » ou lecture native japonaise (les deux formes sont d’usage courant au Japon).
  • KANKI ISSOKU : KANKI, « ventilation » et ISSOKU, « paquet, fardeau ». C’est une variante de Kokyū Hō (expiration bouche ouverte pour une expulsion maximale des tensions par le souffle) que l’on pratique avant Zazen pour libérer les tensions.
  • KAPPŌ SEPPŌ : Tradition de Médecine énergétique influencée par la Médecine chinoise, qui entoure et imprègne les Arts martiaux du Budō et le Zen et qui, conséquemment, doit être adoptée aussi dans le Reiki Ryōhō. KAPPŌ signifie « techniques de ranimation », ce terme est la contraction de Katsu, « points de ranimation » et de Hō, « technique ». SEPPŌ signifie « théorie, thèse et aussi méthode, loi, règle, principe, modèle ou système ».
  • KASSEI : « Activité », avec un sens de régénération, de renaissance, de retour à l’état originel ; contraction de KASSEIKA, « activation, dynamisation ».
  • KATA : « « Forme » du Budō. Tous les Arts martiaux, Jūdō, Kendō, Aikidō, etc… ont des Kata qui signifient « forme, action, entraînement pour vaincre ». Les débutants doivent apprendre les Kata, les assimiler, les utiliser et ensuite créer à partir d’eux, de cette forme originale spécifique à chacun des Arts martiaux ». (Deshimaru Sensē)
  • KATAKANA : Un des deux systèmes d’écriture syllabique phonétique (Kana), utilisé en complément de l’écriture Kanji. Le deuxième système d’écriture est HIRAGANA.
  • KATANA : « Sabre ». Le KATANA est la plus longue des lames qui constituent l’armement statuaire et privilégié du Samurai, nommé « Daishō » (signifiant « de différentes tailles, grand et petit »). Le Daishō est composé d’un « Tantō » (« poignard, dague ou lame courte »), d’un « Wakizashi » (« sabre court ») et du « KATANA » (« sabre »). Le sabre le plus long s’appelle aussi Daitō. Pour un Samurai, le KATANA est aussi précieux que son âme ; car il la représente et la symbolise par sa lame, comme une prolongation de son corps et de son esprit. Ainsi une lame brisée, perdue ou volée représentait un grave cas de conscience et un déshonneur. Les Nihontō (« sabres japonais ») sont de véritables œuvres d’art, forgées plus de mille fois pour les plus précieuses. Les plus anciennes font partie du patrimoine national en tant que trésors historiques, culturels et artistiques (celles-ci sont appelés Hōtō, « sabres trésors », et appartiennent à des familles ou à des temples).
  • KATSU : Trois significations pour la même prononciation (Deshimaru Sensē) :
    1. Gagner.
    2. Pousser un cri spécial d’une voix forte.
    3. Technique pour réveiller le Ki, pour ranimer la vie.
      Les KATSU sont les « points qui tuent qui sont aussi les points qui guérissent ». Ils sont bien connus dans le Budō et le Zen, car les KATSU sont des points d’acupuncture vitaux qui sont traités lors de blessures ou de pertes de connaissances, suite à un mauvais coup reçu ou une mauvaise chute par exemple.
  • KEKKAHUZA : « Posture, assise en lotus », l’assise de Zazen ; se dit également KEKKAFUZA.
  • KENDŌ : « Combat au sabre, Voie du Sabre ou Katana ». (Deshimaru Sensē)
  • KENGAKU : « Étude », des sciences et arts.
  • KENYOKU : KEN, « épée, sabre », « vision, champ de vision », « force, solidité, armure » mais aussi et surtout « effet, efficacité » ; et YOKU, « aile » et aussi « bien ». Ces deux mots assemblés sont traduits en Occident par « bain sec » ou « l’effet du bain ». Lorsqu’on ajoute « Hō » à la fin (« Kenyoku Hō »), cela signifie « la technique du bain sec ou nettoyage à sec ».
  • KETSUEKI : « Sang ».
  • KI : Activité énergétique et invisible emplie de l’énergie du cosmos (REIKI, TENKI ou simplement KI). Elle s’individualise et devient l’énergie du corps (KI), dans toutes ses cellules. (Deshimaru Sensē) (Cf. aussi YOWAKI et TSUYOKI).
  • KIGAN : « Prière ».
  • KIHON : « Base, fondement, principe, norme, standard ». KIHON SHISEI est « la posture et l’attitude justes » dans le Reikihō. Cette notion est fondamentale et très importante également dans le Budō et le Zen, où le terme SHISEI seul est utilisé.
  • KIKO : Version japonaise du Chi Qong ou Qi Qong chinois.
  • KIN HIN : Ou Kyōgyō, la marche spécifique du Zen alternant les temps d’assise en Zazen.
  • KIRISAKU : « Tranche, coupé » (proche du verbe KIRISTUKERU « couper, tailler, trancher, hacher, élaguer, scier »).
  • KITŌ NI CHIYU : « Prière de guérison ». Une des techniques du Suishō Reikijutsu, du niveau Shihan. C’est un procédé proche de celui des guérisseurs occidentaux « à l’ancienne » (depuis le Moyen Âge et peut-être même avant, puisque c’est une pratique qui vient de la culture Celte, que les Druides utilisaient et qu’ils ont transmis). Aujourd’hui, les guérisseurs qu’on appelle aussi « coupeurs de feu » (mais il ne font pas que couper le feu lorsqu’ils ont développé leur art de guérison) qui l’utilisent, comme en Suisse et en France, appellent cette prière « le Secret ». Ce nom provient du fait que les guérisseurs aient dû cacher dans l’ésotérisme leurs savoirs, pour échapper à l’inquisition chrétienne. C’est en Suisse où il y a eu le plus grands nombre (des millions) de condamnations, de torturés et de morts sur le bûcher. Cette prière a continué d’être transmise par la tradition orale, de manière très protégée et mesurée, de père en fils, d’oncle à neveu, de maître à disciple, et dans les lignées de familles de Cœur et d’Âmes.
  • KOAN : Originellement, « loi, principe de gouvernement ». Problème contradictoire de l’existence. Principe de vérité éternelle transmis verbalement par un maître, par une courte phrase (Koan Zen).
  • KOKAN : « Entrejambe ».
  • KOKETSU : « Renforcer, consolider ».
  • KOKI : « Expiration ».
  • KŌKI : « 2ème ou dernière partie ».
  • KOKYŪ : « Respiration, souffle », avec un sens « d’équilibre, d’harmonie, de synchronisation » définissant le but et l’objet de KOKYŪ HŌ (techniques de respiration). Il est à noter que cette notion de « Respiration » ne s’arrête pas à celle des poumons. Elle s’applique aussi aux mouvements du corps ; comme dans l’Aikidō, où il existe les formes techniques (« Kata ») de KOKYŪNAGE (« projections par la respiration / l’échange / l’alternance de temps pleins et vides / l’accord au rythme / la coodination »).
  • KOTODAMA / KOTOTAMA : « Esprit du mot, ou mot-âme » ; peut aussi se prononcer KOTOTAMA, « le pouvoir du son des mots ». Le Kotodama ou Kototama est un concept qui est proche des Mantra bouddhiques. En fait, les cinquante « sons » (syllabes) de base des Kana, dont 46 sont utilisés en Japonais, sont considérés comme étant chacun un Kami (les « divinités » d’un point de vue mystique). Les Kami sont les représentations des énergies ou forces naturelles au sens métaphysique.
    Le Kotodama est le pouvoir spirituel attribué aux sons de la langue japonaise.
    KOTOTAMA et AIKIDŌ : Habituellement, la pratique de l’Aikidō est silencieuse.
    Cependant, dans l’enseignement du fondateur Ueshiba Morihei Ō Sensē, l’exécution des mouvements s’accompagne de l’articulation de sons par les Aikidoka. C’est le KOTOTAMA de l’Aikidō.
    C’était même un des points fondamentaux pour le créateur Ueshiba Sensē puisqu’il disait : « L’Aikidō est une méthode de fusion avec Kototama, l’esprit de l’univers. Dans le Bujutsu (l’Art des techniques guerrières) il y a les cris : EI-YA-TO-HA etc. Ce ne sont pas
    seulement ces quatre cris ; il y a autant de cris que de mots que les Japonais peuvent sortir. L’important est qu’avec la respiration du ciel et de la terre, la voix, le Cœur (« Kokoro ») et le rythme s’unifient ; cela devient le Kototama ; ce dernier devient une arme qui sort et de plus cela doit s’unifier avec le corps. […] On coupe avec le son EI, on reçoit avec le son YA, on s’écarte avec le son TO. ».

    Nakazono Mikoto Masahilo Sensei (1918-1994), un des élèves directs de Ueshiba Ō Sensē (1883-1969) qui a étudié le KOTODAMA avec Ogasawara Sensē, a écrit à propos du Principe du KOTODAMA (dans « Inochi – Le livre de la Vie » ; édité en 1979 et révisé en 1984) : « C’est le principe qui gouverne l’activité de la vie dans l’univers, c’est la loi opérative de la capacité humaine, ses manifestations, dérivations et actions.
    Toutes les activités humaines dans tous les domaines suivent la loi du KOTODAMA. Ce principe a été occulté il y a 8000 ans et la civilisation a sombré dans l’ignorance. Nous devons retrouver le principe de vie pour sauver la civilisation, et nous sauver nous-même d’abord. La manifestation de la vie humaine, à la fois corporelle et spirituelle, est l’activité de la vie humaine totale dans un univers a priori : l’Homme est l’univers. La vie humaine est l’univers lui-même, cette explication de notre vie est la prémisse de base du principe de KOTODAMA »
    .
    Nakazono Sensei disait aussi : « Le rythme de notre cerveau synchronise en permanence avec l’activité des rythmes universels. Une image, un son, une idée, un désir, chaque instant de vie modifie la vibration de notre cerveau. C’est cette vibration qui devrait être exprimée dans les rythmes sonores de notre parole. C’est là le véritable langage, le nom réel des phénomènes. Quand ce rythme est prononcé, le son revient au cerveau à travers le sens de l’ouïe et le cerveau synchronise encore avec lui. Une comparaison est faite entre le rythme du cerveau à sa première synchronisation avec le phénomène et le rythme prononcé : le nom donné au phénomène. Si le rythme du cerveau est exactement le même avant et après le son, cela veut dire que la reconnaissance a été parfaite. Cela veut dire que vous avez exprimé la vérité, ici et maintenant. C’est la plénitude de la conscience
    humaine. ».

    Cet art de la pratique du pouvoir du Son, a donc été caché volontairement pendant des millénaires et préservé dans le secret comme les pièces d’un puzzle, par d’illustres familles japonaise dont la famille impériale du Japon. Il a alors été à nouveau dévoilé par l’Empereur Meiji à la fin du XIXème siècle. Il a ensuite commencé à être transmis en Occident au milieu du XXème siècle, par Nakazono Sensē.
  • KŪ : « Vacuité. L’existence sans noumène. En Bouddhisme, c’est aussi l’Invisible. Concept identique au concept de Dieu. Toutes les existences du cosmos existent mais on ne peut en saisir le noumène, l’essence ». (Deshimaru Sensē). KU exprime aussi la notion de Vide, d’Infini. C’est ce qu’on appelle le « vacuum », qui est en fait un « plenum » d’énergie hyper-compressée et active en permanence.
  • KYŌGYŌ : Ou « Kin Hin », la marche spécifique du Zen alternant les temps d’assise en Zazen.
  • KYŪDŌ : « La Voie de l’Arc », ou « l’Art chevaleresque du tir à l’Arc ».

#M

  • MAKOTO : « Réalité, authenticité, sincérité, bonne foi ».
  • MANTRA : Cf. Shingon. Un MANTRA est une formule verbale et sonore sacrée, utilisée dans le l’Hindouisme, le Bouddhisme, le Sikhisme et le Jaïnisme. On trouve les premiers MANTRA en Sanskrit védique, dans le Rig-Véda, en Sanskrit védique dans le Rig-Véda, où ils sont utilisés à des fins rituelles. Leur usage a par la suite été systématisé dans le Tantrisme en tant qu’instrument de salut et de libération des pensées et des obsessions mentales. En Sanskrit, le mot « man » signifie « penser », et le mot « tra », qui vient de « trai », signifie « protéger », ou « être libre ». Faire usage des MANTRA c’est se libérer de l’asservissement du « Samsara » (nos tendances, croyances et manies acquises dont nous avons la propension à être esclaves). Car la répétition des MANTRA supprime les désirs qui obscurcissent la vision, tels que la colère, la peur, le ressentiment, l’avidité, … Cela a pour effet de libérer et d’éclaircir la conscience, qui peut ainsi retrouver sa capacité à refléter les vérités spirituelles supérieures. Les MANTRA ont été découverts par les « Siddhas » (les Saints qui ont atteint la maîtrise du mental et qui en manifestent les possibilités latentes par leurs pouvoirs yogiques miraculeux, aux niveaux mental, énergétique et physique) lors de profondes méditations.
  • MAWASHI : « Cercle, ceinture, roue ».
  • MEISŌ : « Méditation, contemplation, recueillement ».
  • MISOGI : « Ablutions, purification ».
  • MONDŌ : Questions et réponses entre maître et disciples. (Deshimaru Sensē) C’est l’équivalent du terme « Satsang » en Sanskrit, qui signifie « être ensemble/unis avec le divin/l’Unité » (en nous et autour de nous).
  • MOKUNEN : « L’intention, le souhait profond ».
  • MOKUSŌ : « Méditation, contemplation silencieuse, recueillement profond » dans un état « d’innocence et de pureté de l’état primordial ». Moku signifie « garder le silence » et Sō, « pensée » ; ce qui exprime le fait de « garder la pensée dans le silence ». MOKUSŌ, terme du Budō, est assimilable à Hishiryō, terme du Zen.
  • MUSHŌTOKU : « Sans but ni esprit de profit ». (Deshimaru Sensē). Terme du Zen.

#N

  • NA : Particule de liaison utilisée après un adjectif.
  • NAKA-IMA : « L’ici et maintenant » ; de NAKA « à l’intérieur, dedans, parmi, dans, centre, milieu, pendant, durant » et aussi « relation, relation personnelle » ; et de IMA « maintenant, à présent, en ce moment, … ».
  • NENTATSU : De NEN, « pensée, idée, sens, réflexion mentale » et TATSU, « cesser, rompre, supprimer ; ou couper, trancher ; ou passer, s’écrouler » ; NENTATSU signifie donc « cesser, couper, trancher, supprimer les pensées », c’est-à-dire calmer puis stopper une activité ou programmation mentale.
  • NEW-AGE : Mouvement, ou courant occidental des XIXème et XXème siècles qui se veut spirituel, qui se caractérise par une approche individualisée (mais orientée collectivement et de façon suggestive par la diffusion d’informations) et éclectique de la spiritualité. Il en est devenu un courant de désinformation, par la confusion qu’il a semé dans les Savoirs anciens authentiques, et par son approche absolument superficielle et incomplète de ces savoirs précieux. En voulant rassembler, globaliser et vulgariser tous les courants spirituels en un seul, et en leur assignant des correspondances entre tous leurs constituants (sans respect des codes culturels), le NEW-AGE est en fait protagoniste d’un vaste courant de détournement et de corruption des informations authentiques, relatives à la transmission des connaissances et des voies d’évolution spirituelle et humaine. L’Éveil (Satori ou Samadhi) est antagoniste à l’ignorance que cultive et répand le courant NEW-AGE.
  • NO : Particule de liaison permettant de former le complément de nom ou de nominaliser un verbe.

#O

  • OKUDEN : « Ésotérique » ou « enseignements profonds ».

#R

  • REI : « Cosmos, univers ; Conscience, Esprit, force de l’Esprit, Énergie créatrice et vitale universelle ; ou âme, esprit, force de l’esprit ; ou encore zéro ».
  • REIHÔ : « Méthode / Loi / Principe de l’Esprit ou de l’énergie universelle ».
  • REIJI : « Excitation, stimulation ».
  • REIJU : « Transmission, initiation ». Composé de deux Kanji : REI, « Cosmos, univers ; Esprit, Conscience, Énergie créatrice et vitale universelle ; âme, esprit » et JU, terme bouddhique signifiant « ruban, cordon ; ou Vedana (« sensation » en Sanskrit) ».
  • REIJUTSU : « Art de l’Esprit, du développement des aptitudes et capacités spirituelles », fondé et développé par Tanaka Morihei Sensē dès 1904. Le concept et le terme « Reiki » est issu du REIJUTSU. Tanaka Sensei a aussi créé et développé le TAIREIDŌ et le REISHIJUTSU. (Cf. Historique du Reikihō du REIKIHŌ NO TEBIKISHO)
  • REIKAN : « Inspiration, intuition, faculté à percevoir les choses surnaturelles ; sixième sens ».
  • REIKI : « Énergie, force créatrice cosmique », également « Esprit et Conscience cosmiques et universels ». Pour plus de détails sur la différence entre Reiki et Reikihō, aller sur la page « Définitions ».
  • REIKIDŌ : « La voie du Reiki ».
  • REIKIDOKA : « Pratiquant de la voie du Reiki ».
  • REIKIHŌ : « Méthode, principe de Reiki », peut s’écrire aussi REIKI HŌ. Pour plus de détails sur la différence entre Reiki et Reikihō, aller sur la page « Définitions ».
  • REIKI TSUNAGARI : Cf. TSUNAGARI.
  • REINŌSHA : « Chamane (homme) dans le Shintō ». Les prêtresses du Shintō se nomment « Miko ».
  • REIRI : « Perspicacité, clairvoyance ».
  • REISHI : « Esprit, force, force de l’esprit ou action spirituelle ».
  • REISHIKI : « L’étiquette », soit le bon comportement, dans le respect des codes culturels ; littéralement « la façon/manière (« Shiki ») du salut (« Rei »)« .
  • REISHIJUTSU : « Art du Reishi » ou « Art du maître/spécialiste/guerrier du vide/énergie infinie/caché/zéro », créé et développé par Tanaka Morihei Sensei dès 1904. Cela s’est produit donc 18 ans avant que Usui Sensei n’ouvre son premier Dōjō, suite à un Satori vécu lors d’une retraite spirituelle et d’un jeûne dans les montagnes de Gifu ; tout comme cela se passera plus de dix ans plus tard pour Usui Mikao. Tanaka Sensei a également fondé et développé le TAIREIDŌ et le REIJUTSU.
  • TSUNAGARI : « Connexion », signifiant « Connexion, lien, relation ». REIKI TSUNAGARI signifie « Connexion au Reiki », « se connecter au Reiki / activer le Ki ».
  • RENZOKU : « Série, succession ».
  • RYŌHŌ : « Thérapie, traitement, remède, cure » mais aussi « les deux, les deux côtés, les deux parties » et « méthode, bonne méthode ». Le terme de REIKI RYŌHŌ, du temps de Usui Sensei, était très usité par les nombreux créateurs de méthodes thérapeutiques énergétiques et spirituelles, et ceci dès 1900 ; donc bien avant qu’il soit adopté à titre posthume entre 1926 et 1927 pour et par la Usui Reiki Ryōhō Gakkai de Tōkyō.

#S

  • SAYŌ-OTOSHI : Balancement du haut du corps à droite et à gauche, et parfois aussi d’avant en arrière. Technique que l’on retrouve dans le Zen (au début et à la fin de Zazen) et dans l’Aikitaisō.
  • SCHÈME : Principe et théorie initiée par J. Piaget et développés par G. Vergnaud. C’est un outil capital permettant l’analyse des champs de pratique de la didactique professionnelle, afin de caractériser la compétence en en précisant les composants et la dynamique.
  • SATORI : « S’éveiller à la vérité cosmique, illumination ». (Deshimaru Sensē)
  • SEIHEKI : « Disposition, inclination, caractéristique, idiosyncrasie ».
  • SEISHIN : « Esprit, âme, cœur, intention ; frais, nouveau ; sincérité » ; SEISHIN TOITSU signifie « concentrer, rassembler fermement l’esprit ».
  • SEKIZUI : « Moelle épinière ».
  • SEKKYOKUTEKI : « Actif, dynamique, entreprenant, positif », adjectif déterminant la forme ou l’instant de traitement (Chiryō). SEKKYOKUTEKI NA CHIRYŌ est le temps d’application active du Reiki, processus qui intervient durant une séance ou un protocole Enkaku Chiryō Hō ; avant le temps de traitement passif (Judōteki Na Chiryō) ou temps d’action par l’inertie du Reiki.
  • SENSĒ : « Maître ; celui qui est plus âgé, mature et avancé sur le chemin, en connaissance, en expérience et en sagesse », dans son sens extrême-oriental. Même lorsqu’il est écrit « Sensei », il se prononce toujours « sennsé » ou « sennsè ». Ce sens fondamental du « maître » n’a rien à voir avec les projections idéologiques occidentales communes teintées de relation écrasante, dominante, directive, voire dure ou agressive. Ce « sens de la transmission » et du rapport maître-élève est antagoniste à ce qu’est un Sensē. Les Sensē, existant depuis les temps antiques au Japon, possédaient déjà les compétences des top-coaches et des experts de la pédagogie d’aujourd’hui, mais également bien plus. Le Sensē ne prive jamais son élève de sa liberté de choisir, bien au contraire il œuvre à la renforcer et à l’optimiser. Son but n’est absolument pas de rendre dépendant son élève de son enseignement. Son objectif est de lui donner accès à son autonomie dans les meilleures conditions, en lui transmettant des valeurs et connaissances qu’il pourra utiliser jusqu’à la fin sa vie pour se développer à travers la pratique et évoluer. Le Sensē amène l’élève à se défier lui-même et ainsi à apprendre à dépasser ses limites pour progresser en explorant « l’inconnu ». Le sens du terme Sensē est différent de celui de Shihan, « instructeur, formateur » dans la parfaite maîtrise de son Art ou discipline. Shihan signifie aussi « instructeur modèle, référence ». Dans l’absolu, le Sensē base sa transmission et sa communication sur le principe de « I Shin Den Shin » (« de mon âme à ton âme ») qu’il maîtrise ; le Shihan s’exerce à ce principe jusqu’à ce qu’il en atteigne la maîtrise aussi. Ce concept de transmission-communication implique une grande profondeur de considération et d’anticipation des apprenants, des enjeux, de l’environnement, et de la manière de transmettre les connaissances et savoirs les plus complexes, les concepts les plus abstraits et subtils, avec un minimum de résistance et d’effort ; pour une mémorisation, une assimilation, une intégration et une validation par l’expérience optimales. C’est une méthode pédagogique traditionnelle et culturelle qui dépasse toutes les autres, par sa dimension spirituelle, au-delà des mots et de la compréhension intellectuelle, basée sur la qualité relationnelle et de la méthodologie pédagogique, et qui s’impose comme le fondement de la transmission des savoirs et connaissances au Japon. Le mode d’enseignement du Sensē est aujourd’hui un challenge pédagogique qui est encore bien avant-gardiste par rapport aux préoccupations des meilleurs formateurs occidentaux actuels.
  • SESSHIN : C’est « une période intensive de méditation Zazen dans un monastère Zen, ou dans un lieu de retraite, faite d’un à plusieurs jours de vie collective, de concentration et de silence dans le Dōjō, de quatre à cinq heures de Zazen par jour entrecoupées de conférences, Mondō (questions-réponses avec le maître), travail manuel (Samu) et repas » (Deshimaru Sensē).
  • SHASHIN : « Photographie ».
  • SHAWA : Vient de « shower » en Anglais, signifie « douche ».
  • SHIATSU : « Digitopuncture » ou « massage Zen », thérapie par la pression des doigts, poings, coude, genoux et pieds, qui est à l’origine des techniques avancées du Reiki Ryōhō ; Uchi-Te, Oshi-Te et Nade-Te étant des techniques de base du SHIATSU. Les points et zones vitales du corps sont rattachés la théorie des Méridiens.
  • SHIHAN : « Instructeur, formateur, modèle, référence », ce terme est utilisé dans le Budō pour titrer les ceintures noires de plusieurs Dan qui enseignent.
  • SHIKANTAZA : « Seulement s’assoir, se concentrer sur la pratique de Zazen » (Deshimaru Sensei). Littéralement « S’assoir pour s’assoir et seulement cela ».
  • SHIKI : deux de ses significations :
    1. Les phénomènes, le monde visible.
    2. Type, style ; formule.
  • SHISO : « Fondateur, initiateur, pionnier ».
  • SHIN : « Esprit, âme, cœur », comme dans I SHIN DEN SHIN, « de mon âme à ton âme ». SHIN KOKYŪ HŌ signifie « technique de respiration de l’Esprit/l’âme ».
  • SHINBŌZUYOI : « Être patient et persévérant ».
  • SHINGON : « Mantra » en Sanskrit ; « parole véritable, parole vraie » et « formule sacrée dotée d’un pouvoir spirituel » en Japonais. SHINGON est aussi le nom de la corporation du Bouddhisme ésotérique (Bouddhisme Mikkyō) qui fut introduite au Japon au IXème siècle par le moine japonais Kūkai. Le Shingon (Mantra) est un mot ou une phrase courte, qui porte sa propre signification, son identité et son pouvoir sonores et spirituels. L’élément important est sa répétition dans un certain rythme.
    La mélodie, l’intonation, la prononciation à haute voix ou en silence, tout cela compte dans la récitation des Shingon ou Mantra.
    Le rythme dans lequel est exécuté le Shingon est également très important, cependant il change en fonction du degré de conscience du méditant.
    Le son n’est pas uniquement une vibration de cordes vocales, il agit sur le cerveau, créant l’idée du son, d’un son dont on est la source ; il est ainsi utilisé comme moyen de communication avec soi-même (Cf. Kotodama).
    Les Shingon peuvent être dirigés vers différentes zones de notre conscience, et avoir différents buts : détente, guérison, élévation spirituelle, purification. Certains Shingon sont orientés vers le contact avec le divin ; comme par exemple dans le Bouddhisme de Nichiren ou le Vajrayana, où il est orienté vers le contact avec l’état de Bouddha qui est en nous.
    Les vibrations phoniques liées au souffle du pratiquant sont un moyen pour entrer en résonance et s’accorder avec les énergies (vibrations, ondes, rythmes) qui composent notre univers, et ainsi ajuster notre perception du monde à une vue plus juste et claire, au-delà de la dualité et de l’illusion.
  • SHINJITSU HE IKU HŌ : Signifie « principe, méthode, acte d’aller vers, de réaliser la réalité absolue ». C’est à dire, « aller de la non-réalité à la réalité ». « Shinjitsu » est la « Vérité, la Réalité, ou réalité absolue ». « He » est la particule « vers, en direction de ». « Iku » signifie « aller, voyager, réaliser, conduire, acter, agir d’une manière spécifique ». « Hō » est la « loi, l’acte, le principe, la méthode, le Dharma ». Cette méthode propre au Suishō Reikijutsu est partagée et expliquée dans un des articles du Blog Suishō Reikidō®.
  • SHINPIDEN : SHINPI, « mystère, inconnu, secret » et DEN, « tradition ou voie, méthode » ; SHINPIDEN signifie « voie ou tradition secrète ou mystérieuse ».
  • SHINRITEKI NA TŌEI : SHINRITEKI, « psychologique, mental, psychique » ; Na, particule après un adjectif ; et TŌEI, « projection, réflexion ». SHINRITEKI NA TŌEI signifie « projection mentale, visualisation ».
  • SHINSHIN : « Le corps et l’esprit ».
  • SHINTAI : « Le corps ».
  • SHINTAIJŌNO-TE NO ICHI : « Positions des mains sur le corps ».
  • SHIRUSHI : « Marque, symbole ; présage, signe, indication » et aussi « tête décapitée d’un ennemi », ce qui signifie implicitement « preuve, trophée » (à l’époque féodale des Samurai qui dura du XIIème siècle jusqu’au XIX ème siècle, les têtes décapitées des ennemis servaient de preuves des accomplissement guerriers afin de pouvoir recevoir la rançon spécifique et correspondant à l’importance de la personne abattue).
  • SHIRUSHI NO SHINRITEKI NA TŌEI : « Projection mentale des Shirushi ».
  • SHISEI : « Posture, attitude ; administration, gouvernement ; sincérité, dévotion ; vie et mort ». KIHON SHISEI exprime « la posture et l’attitude justes ».
  • SHODŌ : « Voie de la calligraphie ».
  • SHŌDEN : « Entrée dans un sanctuaire », « accès à la cour impériale » ou « initiation à un art ».
  • SHŌTEN : « Focus, point focal ; essentiel, point de concentration ou principal ».
  • SHŪCHŪ : « Concentration, centralisation, convergence ».
  • SHUGENDŌ : Littéralement la « Voie de l’Essai par la Formation ». C’est la quête puis la réalisation de Soi et de nos facultés intrinsèques oubliées, ainsi que l’élévation de la conscience et de notre niveau vibratoire. SHU, signifie « pratiques ascétiques » ; GEN, « potentialités et aptitudes oubliées » relatives au Ki / Reiki ; et DŌ, « voie, chemin ».
    Le SHUGENDŌ est une voie spirituelle ancestrale japonaise dont les pratiquants se nomment Shugenja ou plus communément Yamabushi. Ils sont reliés spirituellement à Jetsun Milarepa, ascète poète tibétain de la lignée de Marpa (Marpa Lotsawa Chokyi
    Lodro, important maître laïc bouddhiste, qui a transmis la lignée Karma Kagyu d’Inde au Tibet et fondé la lignée au Tibet. Fondateur tibétain de cette lignée, il est un des maillons de la lignée du Rosaire d’Or)
    , et protagonistes du Vajrayana tibétain, par la similitude de leurs pratiques et lieux de pratique. Le terrain privilégié de pratique du Shugendō ou Yamabushidō est l’espace montagnard.
  • SHŪJI : Caractère d’écriture « racine » issu du Siddham, l’écriture sacrée de l’Inde, uniquement employée dans les cadres religieux, rituels ou méditatifs, dans le Bouddhisme Mikkyō Japonais.
  • SŌHEI : « Moine-soldat rattaché et résidant au monastère, au temple ou au domaine seigneurial », ce statut a définitivement disparu au XIXème siècle avec l’instauration de la Marine japonaise pour remplacer les armées de Samurai. Les Yamabushi eux,
    « ceux qui se couchent ou se prosternent dans les montagnes », sont des ascètes indépendants du temple, qu’ils soient religieux ou laïcs, tout en gardant une liaison avec celui-ci.
  • SOI : « Le SOI » est aussi parfois nommé « moi supérieur », mais je préfère le terme du « Soi », avec une majuscule. Cela corrobore mieux à mon sens, au fait que le Moi est personnel car lié par des principes (croyances) séparateurs, à la personnalité ou « le personnage », qu’il protège ; et que le Soi est impersonnel car lié dans l’Unicité à l’Esprit du Tout et à l’Amour inconditionnel du Tout. Bien que la psychologie ait adopté la distinction entre le « Moi » et le « Soi » (C. G. Jung), dont ce dernier correspond au « Surmoi » freudien, et qu’un autre psychanalyste du XXème siècle (Heinz Kohut) l’appelait « le véritable soi » ; j’alloue une identité plus profonde au « Soi ». Pour moi « le Soi » est le non-Ego, il fait référence à l’Âme, dont le « trône » ou siège est le Cœur spirituel. Le Soi que j’évoque intègre donc toutes les dimensions et parties d’un être, en tant que Conscience supérieure et immortelle, car fractale subtile du Tout, la Conscience de L’Un, La Source. Certains appellent aussi le Soi, le « Supra-mental ».
  • SUISHŌ : « Cristal, quartz » et aussi « recommandation ; admiration, éloges, louanges » (suivant le Kanji).
  • SUISHŌ REIKIDŌ® : La méthode de Reikihō que j’ai fondé dès 1992, la « Voie du Reiki et des Cristaux de Quartz ».
  • SUISHŌ REIKIJUTSU : « L’Art du Suishō Reiki ».
  • SUTEMI : « Sute : abandon. Mi : corps. Cela signifie donc « jeter le corps, abandonner le corps ». Il y a beaucoup d’écoles dans le Budō, mais toutes ont en commun le Sutemi ; l’action d’abandonner, de laisser tomber le corps, d’oublier l’ego, de suivre seulement le système cosmique. On abandonne les attachements, les désirs personnels, l’ego. On dirige l’ego objectivement. Même si l’on tombe n’importe où, il ne faut pas avoir peur, ni être anxieux. Il faut se concentrer « ici et maintenant », ne pas économiser d’énergie : « Tout doit provenir d’ici et maintenant ». » (Deshimaru Sensē)

#T

  • TANDEN : Du Chinois « Dan-tian » désignant le Svâdhisthâna Chakra, le Seika Tanden ou Kikai Tanden (terme du Zen et du Budō), centre d’énergie vitale du ventre (« Hara ») ou Chakra Sacré (du sacrum), Svadhisthana Çakra.
  • TAIREIDŌ : Discipline de « la voie du Grand Esprit » fondée par Tanaka Morihei Sensei en 1904 suite à un Satori vécu lors d’une retraite spirituelle et d’un jeûne dans les montagnes de Gifu, tout comme cela s’est passé pour Usui Mikao, des années avant qu’il n’ait lui aussi son expérience au Kurama Yama et n’ouvre son premier Dôjô en 1922. Tanaka Sensei a également créé le REIJUTSU et le REISHIJUTSU.
  • TAISŌ : « Exercices physiques », pour l’entretien et le développement des capacités physiques et bioénergétiques ; comme la souplesse des articulations, la tonicité musculaire, et le déblocage, l’activation, la stimulation des flux du Ki dans le corps.
  • TE : « Mains ».
  • TEATE : « Soins, traitement, thérapie par les mains ; massage ».
  • TEBIKISHO : « Manuel, guide ».
  • TENDAI : Créée en 805 par le moine Saichō, l’école Tendai est la forme qu’a prise au Japon l’école chinoise Tiantai du Bouddhisme Mahāyāna, fondée par le religieux Zhiyi de la dynastie Sui. Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du Bouddhisme japonais.
  • TENKI : « Énergie du Ciel », l’énergie cosmique.
  • TOITSU : « Pair ou appairer », SEISHIN TOITSU signifie « concentrer, rassembler fermement l’esprit ». Matoitsuku exprime « s’atteler fermement à la question », signifiant l’intensité d’une action ayant pour but de résoudre ou d’accomplir quelque chose.
  • TSUYOKI : « Personne au Ki fort », dont le flux de Ki est développé.
  • TULKOU : « Émanation, incarnation, avatar d’un Saint, Bodhisattva ou Bouddha » en Tibétain.

#U

  • UNDŌ : « Mouvement ; déplacement ; exercice physique ; manifestation ».
  • USHIRO UKEMI : USHIRO, « arrière, dos, derrière » et UKEMI, « inerte, passif, défensif ». C’est le mouvement de se balancer et de se relever, en roulant sur le dos. C’est à la fois un exercice d’Aikitaisō et le mouvement de la chute arrière.

#W

  • WAGŌ : « Harmonie, concorde, accord, unité, union ». HIBIKIWAGŌ « Harmonie du Hibiki » (ou WAGŌ NO HIBIKI, le « Hibiki de l’Harmonie ») définit un état énergétique rééquilibré et stabilisé. Il indique le succès et la fin du traitement de la zone par le Reiki. Le terme « Inyōwagō » signifie « l’harmonie du Yin et du Yang (énergies) ».
  • WAZA : « Art, technique, acte ; œuvre ; procédé, fait ».

#Y

  • YAGYŪ SHINKAGE RYŪ : École de Kenjutsu, « l’Art du Sabre ». Yagyū Shinkage-Ryū est l’une des plus anciennes écoles japonaises d’escrime. Son principal fondateur était Kamīzumi Nobutsuna, qui a appelé l’école Shinkage-Ryū. En 1565, Nobutsuna a légué l’école à son plus grand élève, Yagyū Munetoshi, qui a ajouté son propre nom à l’école.
  • YAMA : « Montagne, mont ».
  • YAMABUSHI : « Prêtre ou moine-guerrier ; ascète montagnard et guerrier ». Contrairement aux Sōhei, les Yamabushi sont des moines qui ont quitté le temple. Ce sont des ascètes montagnards dits guerriers car ils pratiquent le Budô (dans le Japon féodal ils étaient à même de combattre pour défendre leur temple ou monastère lors de batailles menées aux côtés des Samurai et des Sôhei défendant également le temple ou le monastère) ; et aussi par leur capacité et vocation de « guerriers spirituels », regroupés en confédérations ou communautés. YAMABUSHI veut littéralement dire « ceux qui se couchent ou se prosternent dans les montagnes », et dérive du terme « Yamahōshi » désignant le prêtre/moine/bonze de la montagne. Ces ermites, ascètes, « Saints hommes des montagnes » adeptes du Shugendō étaient très recherchés pour leurs qualités de médiums et de guérisseurs, et sont encore assimilés aux Miko, bien que ce dernier terme désigne les femmes chamanes du Shintō. Dans le Shintō les hommes chamanes sont nommés Reinōsha, « médiums ». Aujourd’hui, les YAMABUSHI existent encore au Japon mais aussi dans les Alpes françaises, qu’ils soient Yamabushi religieux, ou Yamabushi laïcs (car ils ne s’inscrivent pas dans les pratiques religieuses rituelles du temple et privilégient une approche plus personnelle, intuitive et instinctive, acceptant et recevant les guidances synchrones).
  • YAMABUSHIDŌ : « Voie du Yamabushi ».
  • YAWARA : Le Jūdō traditionnel.
  • YOWAKI : « Personne au Ki faible », dont le flux de Ki est peut développé.

#Z

  • ZANSHIN : « État de vigilance accrue sans tension ».
  • ZAZEN : « Position assise du Zen ; essence du Zen ».
  • ZATSUNEN : « Pensées vaines ou mondaines ».
  • ZEN : Tch’an en Chinois ; Dhyāna en Sanskrit. « Vrai et profond silence ». Habituellement traduit par : « concentration, méditation sans objet ; l’esprit originel et pur de l’être humain ». (Deshimaru Sensē)
  • ZENKI : « 1ère partie ou partie initiale ».
  • ZENSHIN : « Systémique ; le corps entier ; la pleine longueur ».

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